Maden a écrit :on a tous un style sans avoir `a se forcer
Cela me semble une évidence. A partir du moment où l'on aligne des mots, on écrit déjà avec un certain style, horrible parfois, mais qui ne nous demeure pas moins propre.
La question est plus de savoir s'il faut faire des efforts particuliers pour transcender son style ou se contenter de le laisser aller au fil de l'eau. Comme le dit Maden, il est impossible de forcer son style sur un roman complet. Penser à sortir le meilleur de nous-même à certains moments, pourquoi pas, mais il y a un risque de dénaturation (comme un acteur qui sur-joue).
Par contre, et cela est un autre sujet, traquer les répétitions, les maladresses, s'inspirer de ses lectures,... amène naturellement à une amélioration, ou plutôt une maturation, de notre style (celui qui coule de source, le seul qui transparait à travers tout un roman). Être pointilleux avec soi-même au fil de l'écriture, sans forcément chercher à écrire un chef d'œuvre, est donc primordiale.