[PA] Informations médicales pour torture de personnages

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Trino
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Re: Informations médicales pour torture de personnages

Message par Trino »

étudiant en médecine à la rescousse :sg: :sg: :sg: :sg:! les cotes c'est compliqué, en effet la plèvre des poumons est collé à la cage thoracique. il va donc avoir un pneumothorax et un des poumons seras totalement niqué, c'est par pour rien que les poumons et le coeur sont protégé par une cage.
l'abdomen est plus plausible, en effet c'est possible que le couteau ne transperce pas de viscère, ou que cela n'a pas de conséquence grave.
un coup dans le flanc, juste sous les reins ou sous la rate est un coup plausible sans conséquence grave, il va prendre lourd quand même X). l'épaule au dessus de la clavicule est un coup possible aussi, (un coup de couteau dans le dos venant du haut).
si le coup viens du dos, la tu peux faire un peu ou tu veux mains attention au rein et à la rate, le foie et tous sa ! bien que la circulation sanguine principale sois rétro-péritonéal mais on peux imaginer que sa passe entre les artéres et veines !. un coup dans le bide est plausible pour moi. enfin bref à toi de voir. je veux dire c'est que le tube digestif l'abdomen, rien de plus.

Silana
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Re: Informations médicales pour torture de personnages

Message par Silana »

Très bien, soit l'abdomen, soit un membre en faisant attention à ne pas toucher les artères principales. Son assaillant lui fait face, alors je ne peux pas faire un coup dans le dos... Je vais retourner m'atteler à la rédaction de cette scène, merci encore. :stylo:

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Trino
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Re: Informations médicales pour torture de personnages

Message par Trino »

pour les membre d'ailleurs, c'est rare de toucher l’artère fémoral ou l’artère huméral à mon avis. donc tu peux y aller franco dans les cuisses ou bras X)

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tomate
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Re: Informations médicales pour torture de personnages

Message par tomate »

Comme les mêmes questions reviennent régulièrement, j'ai fait un petit article ici: http://merveilles1.over-blog.com/2014/0 ... contree-ho. Désolée, j'ai pas la réponse miracle. :(

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Crazy
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Re: Informations médicales pour torture de personnages

Message par Crazy »

Merci :love:

(J'en profite pour upper pour des avis sur les cures de désintox, cf plus haut :hihihi: )

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Trino
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Re: Informations médicales pour torture de personnages

Message par Trino »

:sg: :sg: encore à la rescousse ! alors pour la désintoxe, le mieux c'est de te parler de la dépendance: je vais de sortir des brides de mes cours de médecine
:psychocoah: Dépendance ou Assuétude :psychocoah:
- incapacité à ne pas consommer, sous peine d'une souffrance physique et/ou psychique, en pleine conscience des conséquences négatives personnelles ou professionnelles.
- vie du sujet focalisée autour de la recherche et de la prise du produit.
- installation brutale ou progressive selon les produits.
- 2 dépendances : dépendance psychique +/- physique

:psychocoah: Dépendance psychique :psychocoah:
- le plus puissant des facteurs de dépendance.
- état de satisfaction dû au plaisir, ou au soulagement d'un malaise engendré par la privation du médicament = l'état de manque.
=> sensation de manque intense
=> besoin impérieux du produit = craving ou appétence (mot sympa si c'est un vampire ton gars :).
Le médicament induit un effet agréable => renforcement positif
Le médicament soulage un effet désagréable => renforcement négatif

:psychocoah: Dépendance physique :psychocoah:
- que certains médicaments.
- adaptation de l’organisme à une consommation prolongée.
- parfois avec une tolérance => augmenter les doses pour retrouver l'effet initial.
- privation du médicament => symptômes de sevrage ou d'abstinence avec des symptômes spécifiques au produit consommé.
- possible dépendance croisée : exemple barbituriques, benzodiazépines et alcool.
:psychocoah: Tolérance ou accoutumance :psychocoah:
- adaptation de l'organisme pour un produit régulièrement consommé.
- effets de moins en moins marqués => augmentation des doses pour retrouver l'effet.
- l'escalade posologique conduit :
- à supporter des doses qui sont létales chez une personne non accoutumée.
- au risque de surdose ou overdose potentiellement létale.
:psychocoah: Sevrage :psychocoah:
- par arrêt du médicament
- par antagonisme
=> phénomène de rebond = exacerbation des symptômes préexistants
=> syndrome de sevrage = apparition de nouveaux symptômes
- témoigne d'une dépendance physique.
- symptomatologie spécifique au produit consommé :
- médicaments morphiniques = puissants antalgiques => donc si absence : douleurs.
- benzodiazépines = médicament majeur hypnotique et anxiolytique si arrêt brutal => rebond d'anxiété et d'insomnie, voire crises d'épilepsie même chez un sujet non épileptique => arrêt très progressif indispensable,
on donne donc des traitements de substitutions pour certains sevrages, un produit induisant les mêmes effets, mais un peu moins, et induisant une dépendance moindre, c'est donc un arrêt progressif.
:psychocoah: quelques exemples de produits: :psychocoah:
les opiacés (morphine) induisent une dépendance physique: trouble organique (nottalement douleurs effet inverse des opiacés, souvent effet inverse du produit) quand le produit n'est plus consommé, ainsi q'une dépendance pshychique (la plus puissante, envie, impossible de s'en empêcher)
les Psychostimulant (cocaïne) ne font que une dépendance psychique mais sont plus dangereux en cas d'ovordose

voila, ça répond à tes questions ?
Modifié en dernier par Trino le dim. mars 16, 2014 11:05 pm, modifié 1 fois.

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Crazy
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Re: Informations médicales pour torture de personnages

Message par Crazy »

Merci :)

Si tu as des infos sur le déroulement des cures de désintox, aussi... :mrgreen:

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Trino
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Re: Informations médicales pour torture de personnages

Message par Trino »

Crazy a écrit :Merci :)

Si tu as des infos sur le déroulement des cures de désintox, aussi... :mrgreen:
:perplexe: non pas trop :perplexe: . je suis encore au tout début de cursus !

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tomate
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Re: Informations médicales pour torture de personnages

Message par tomate »

Si tu as des infos sur le déroulement des cures de désintox, aussi...
OK, j'essaye encore une fois...

1- il va falloir que tu définisse pourquoi les gens deviennent accro au sang de vampire, ce que ça leur donne comme plaisir, pourquoi ils en prennent.

2- si ça donne une dépendance psychique et pourquoi. Accessoirement, si tu te lance dans les détails, il va falloir expliquer pourquoi le sevrage donne des douleurs atroces aussi.

3- dans la mesure où c'est une drogue inventée et les symptômes du son manque inventés, la cure de désintox ne peut être qu'inventée. Pourquoi veux-tu qu'elle ressemble à une cure de désintox de héroïne ou d'alcool? Peut-être que le protocole de cure d'addiction au sang de vampire, c'est 1 tablette de chocolat toutes les 4h, du sang de loup-garou tous les soirs et faire le poirier 1/2h tous les après-midis!

3-pour les doses de morphine, il n'y a pas de règle, littéralement. Un ancien toxicomane en phase finale d'un cancer très douloureux peut nécessiter 500-1000 fois ce qu'une autre personne nécessite pour une jambe cassée. Un psy/spécialiste en douleur est généralement capable d'estimer une dose de départ "au pif", mais je ne vois même pas pourquoi tu as besoin de citer des doses précises dans un texte. Vu les grandes différences d'une personne à une autre, il y aura toujours quelqu'un pour te dire que ce que t'as écrit est invraisemblable!

4- pour les trucs vraiment douloureux, on utilise les PCA:http://en.wikipedia.org/wiki/Patient-co ... _analgesia

5- enfin, ta clinique chic, il va falloir que tu définisse comment elle fonctionne: si "le client est roi", les patients vont simplement se faire livrer leur drogue en douce dans leur chambre et la cure pour laquelle ils ont payé ne marche pas.

Sinon, Joseph Alwynn t'a fait une description parfaite d'une cure de désintox lambda dans un hosto public français: il n'y a strictement rien d'excitant là-dedans, c'est pas une série TV.

Les toxicos et les sevrages, c'est devenu un autre cliché de notre époque moderne avec des tonnes d'invraisemblances. L'intérêt principal est en général de développer l'aspect psychologique de la relation à la drogue etc... Sinon, ta cure de désintox, elle sert de décor à une intrigue plus intéressante et tu n'as pas besoin de mettre des tonnes de détails!

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Crazy
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Re: Informations médicales pour torture de personnages

Message par Crazy »

tomate a écrit :OK, j'essaye encore une fois...
Merci pour tes infos.
Ca fait partie des choses qu'il faut me faire entrer dans la tête à coups de marteau pour que ça passe :oops:

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Arya
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Re: Informations médicales pour torture de personnages

Message par Arya »

Je peux te parler de ce qu'on fait, là où je travaille (hôpital public, spécialisé en toxicomanie). Avant toute chose, l'hospitalisation pour sevrage n'est qu'une étape dans la prise en charge. Elle se prépare et elle se poursuit par des consultations. Même ainsi, la rechute est probable et nous veillons à la dédramatiser (il ne faut pas que cet échec paralyse la personne, et qu'elle n'ose plus revenir vers son médecin par "honte").

Enfin, plus précisément, pour répondre à ta question. Dans notre centre, l'hospitalisation pour sevrage dure en moyenne 9 jours. Tout contact avec l'extérieur est proscrit (pas de visite, pas de téléphone, pas d'internet, pas de sortie). C'est une rupture avec la vie quotidienne, la rue, les plans, le deal, les produits, l'entourage toxique... Pourtant, ce n'est pas non plus un centre fermé : la porte reste toujours ouverte. La personne peut décider de rompre son hospitalisation et de partir quand elle le désire (par contre, elle ne pourra pas reprendre l'hospitalisation comme si de rien était le lendemain, il faudra repasser par la case "préparation d'hospi" et débriefer ce départ anticipé avec son médecin) Il n'y a pas de contention : pas d'enfermement, pas de lien, rien. Avant l'hospi, on a expliqué au patient que s'il faisait preuve de violence (envers nous ou envers lui-même) l'hospitalisation serait interrompue. On appelle cela "un vidage" : la personne est exclue de l'hospitalisation et l'acte de violence est consigné dans son dossier (l'exclusion peut durer 1 mois, 6 mois, un an, à vie, selon la gravité des faits). Cependant, les passages à l'acte de violence sont plutôt rares.

Les débuts sont rudes. Le sevrage peut être très douloureux et provoquer de vraies souffrances physiques. Certains se replient sur eux-mêmes, avec incapacité de manger ou de participer aux activités proposées, ou bien expriment une agitation importante, ne supportant plus la douleur insoutenable ressentie notamment dans les jambes. le corps anesthésié par la drogue se transforme en un corps très malade. A cela s'ajoute la honte d'être vu dans cet état difficile, le corps transpirant, tremblant, avec des troubles digestifs dérangeants et gênants... Les patients peuvent passer les premiers jours dans leur chambre, sans sortir. (bien sûr, je précise qu'il ne s'agit pas de sevrage "à la dur", on les suit en prescrivant les médicaments qui vont atténuer autant que possible la douleur du sevrage).

Ensuite, quand ce premier cap est passé, on va inciter la personne à intégrer le groupe (rarement plus de 12 personnes en même temps, chez nous). Il y a une bibliothèque, un salon TV, un salon pour boire le café, le thé, fumer, discuter, etc. (c'est la pièce la plus investie), un babyfoot, une table de ping pong, un jeu de fléchettes, la salle à manger. Les activités proposées sont : relaxation, massage, sauna sont particulièrement utiles pour ce corps mis à mal, et ateliers musique, art. Quelques groupes de parole aussi. Cependant, on ne cherche pas à occuper à tout prix la personne. Le temps libre favorise l'ennui. Volontairement. C'est sûr qu'il s'agit d'une source d'angoisse pour les toxicomanes, car l'ennui est habituellement un facteur d'influence pour consommer. Mais il est important de s'accorder ce temps à soi-même, pour réfléchir à leur consommation, à quoi elle le sert, etc. Dans le sevrage, le "psycho" est aussi important que le "bio" (=médoc).

Le sevrage est bien sûr un moment de rupture avec leur vie quotidienne. Ils sont souvent très angoissés du fait d'être dans un milieu encadré et de ne pas pouvoir consommer. L'absence de produit facilite l'émergence d'angoisse et de peurs en lien avec leur vie dehors. Les traumatismes refont surface. En effet, bien souvent , le produit est pour beaucoup une automédication. Bref, ici, l'encadrement psychologique est important.

Souvent, l'hospi permet de se ré-inscrire dans une temporalité ordinaire. Chez le toxicomane, la nuit est davantage investie pour la consommation, et la substance entraîne la personne hors du temps (course après le produit). Dans l'organisation de l'hospi, il y a des horaires fixes : sommeil / délivrances des traitements / repas pour réinscrire la personne dans le temps. Le coucher doit se faire à minuit et la première prise de médicaments est à 10h, ce qui encadre le temps de sommeil.

Cependant, dans ton cas, il s'agit d'une clinique privé, donc ce ne sera pas tout à fait pareil. Tu peux faire des recherches sur la clinique Montévidéo sur internet, peut-être que cela pourra t'inspirer (c'était une clinique dédiée aux personnes aisées, notamment show-business. Elle est actuellement fermée dans l'attente d'une restructuration)

J'espère que cela pourra t'aider un peu! :mage:

ed. Pocket : Le roi des fauves / Les loups chantants / La mort du temps / Le dieu-oiseau
ed. Scrineo : Mers mortes / Yardam
ed. Gulfstream : Blé noir

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Re: Informations médicales pour torture de personnages

Message par Crazy »

Ca m'aide même beaucoup :love:

Paul et moi te remercions :hihihi: :merci2:

(Pis maintenant, j'ai l'image de Paul jouant aux fléchettes... :hiii: )

*edit* Argh le site de la clinique aussi est en maintenance :?
(C'pas grave, je me rabattrai sur la presse).

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Re: Informations médicales pour torture de personnages

Message par sherkkhann »

Salut !!

J’aurai besoin de votre aide pour une scène.

Un humain se fait percuter de plein fouet par un loup lancé à pleine vitesse. J’aurai aimé savoir quelles blessures peut avoir l’humain qui se gamelle bien comme il faut, et quelles blessures pour le loup ?
J’avais pensé à une blessure au genou pour l’homme : dans ce cas, quel traitement ? Ça se traduit comment, par un gonflement ? Ça met combien de temps à guérir ?
L’idéal serait d’avoir une blessure qui empêche, par la suite, la pratique de sports et de combats.

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tomate
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Re: Informations médicales pour torture de personnages

Message par tomate »

Pour le loup, je sais pas.

Pour l'humain, le cas réel que je connais, c'est la collision humain/sanglier ou humain/gros chien. Si c'est un choc frontal, il n'y a pas de raison pour que l'humain se blesse particulièrement au genou. En fait, à moins que le loup ne le morde ou qu'il y ait des objets dangereux ou une pente à coté, je ne pense pas que ce soit plus grave qu'une collision entre deux humains. L'humain va probablement tomber en arrière. Le loup peut le piétiner, mais à moins de lui griffer spécifiquement un oeuil, je ne pense pas que ça fera de gros dégats. L'humain peut se casser quelque côtes et des vertèbres s'il n'a vraiment pas de pot. Il peut sans doute se rompre un ligament croisé du genou comme au ski ou au foot s'il tombe mal (attention, dans de nombreux styles de combat, les gens apprenaient aussi à tomber sans s'abîmer et très jeunes). A ma connaissance, le seul traitement est de recoudre chirurgicalement le tendon. Sinon, ton perso pourra marcher une fois que le genou ne lui fera plus mal, mais ne sera plus aussi rapide qu'avant et donc désavantagé par rapport à un adversaire.

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Re: Informations médicales pour torture de personnages

Message par sherkkhann »

Merci Tomate !

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