La mare aux nénuphars

Bah l'effet dépend aussi de la résistance à la douleur du personnage. Il est peut-être fort mais peu habitué à souffrir vraiment ? Auquel cas il sera bien diminué. Tout dépend de ses expériences passées. La résistance à la douleur c'est aussi mental.

Ce perso n'est pas un sur-homme façon Conan le Barbare, mais c'est tout de même un soldat d'élite bien entraîné, qui a déjà prouvé
qu'il était courageux, et suffisament tête de mule pour s'accrocher.
Bon, je note que l'idée de le faire courir avec une ou deux côte fêlée n'a pas l'air de vous choquer. Il va juste morfler un peu
L'objectif est d'écrire une scène de fuite dans des cavernes, qui va durer quelques heures (Donc pas du sprint, mais un ryhtme soutenu tout de même) Et puis vu qu'ils jouent leur peau, il va être motivé.

Par contre, je vais essayer de trouver une idée pour lui éviter l'escalade.

Mais pour la bagarre, j'hésite encore...

Maintenant si c'est tout un volet costal qui est enfoncé et qu'il y a pneumothorax (poumon perforé par exemple), c'est autre chose bien sur...

Je ne vais pas aller jusque là.

Attention car la bagarre peut facilement aggraver ses blessures

Nariel Limbaear a écrit :Attention car la bagarre peut facilement aggraver ses blessures

Oui, j'y avais pensé ! (Un bon coup de genoux dans le flanc pour casser définitivement ces deux côtes branlantes... )
Mais après, il risque d'avoir plus de mal à courir...

Petite question :
Un mec qui se fait tabasser dans le bide par un autre peut-il cracher du sang de façon immédiate (suite à des dégâts internes) ?
Si oui, est-ce qu'il y passe forcément après un traitement pareil, ou est-ce qu'il y a de l'espoir ?

Lilie a écrit :Petite question :
Un mec qui se fait tabasser dans le bide par un autre peut-il cracher du sang de façon immédiate (suite à des dégâts internes) ?
Si oui, est-ce qu'il y passe forcément après un traitement pareil, ou est-ce qu'il y a de l'espoir ?

Cracher du sang, sans doute. Comme je me suis renseignée sur les côtes cassées, je pense que c'est un cas qui peut conduire à une perforation du poumon ou autre organe. Mais il faut que l'autre tape très fort.
Quant à y passer... je pense que si on le conduit tout de suite à l'hôpital i lui reste une chance.

Lilie a écrit :Un mec qui se fait tabasser dans le bide par un autre peut-il cracher du sang de façon immédiate (suite à des dégâts internes) ?

Je ne suis pas toubib, mais ça dépend de la violence du coup. Si comme l'a dit Luani, il a un poumon perforé, oui. Ca peut aussi être tout bêtement parce qu'il s'est mordu la langue/l'intérieur de la joue en tombant ou en serrant les dents.

Je ne crois pas que ce soit possible si le sang de la blessure (ex : un organe interne qui éclate) ne s'écoule pas dans le système digestif ou respiratoire.

Ok, merci les grenouilles !! Ca me permet d'avancer sur ma scène

Bonjour,

je viens d'arriver, et je m'incruste dans ce fil.

Dans une nouvelle "réel avec un élément fantastique", j'ai un personnage dont les yeux sont prélevés pour un trafic d'organe (y'a un club pour les auteurs sadiques ici je crois ). Or comme la nouvelle se déroule sur 90 jours env. forcément les plaies se referment (surtout que les traficants l'ont pas laissé saigner non plus), la douleur intense au départ disparait, etc...
Quelqu'un aurait une idée des délais de guérison de la chair, et de l'atténuation de la douleur suite à énucléation? Histoire de pas raconter des grosses bêtises.

Merci
Cédric

Tiens, pour revenir à ma question de la balle dans le bide (voir ici et messages suivants), j'aurais aussi besoin de savoir au bout de combien de temps (ou plutôt : à partir de quel stade de guérison) le blessé peut-il boire, manger et aller aux toilettes.

Et une question bête : une balle qui atterrit dans les intestins peut-elle finir par ressortir par les voies naturelles ?

Merci d'avance

Tiens, pour revenir à ma question de la balle dans le bide (voir ici et messages suivants), j'aurais aussi besoin de savoir au bout de combien de temps (ou plutôt : à partir de quel stade de guérison) le blessé peut-il boire, manger et aller aux toilettes.

Boire, en général 1 à 3 jours, s'il n'y a pas trop de trous. Manger: rès variable, suivant le nombre de trous, l'endroit où ils se trouvaient, le degré d'infection de la plaie et l'opinion du chirurgien: de 24h à 3 semaines! Si on a laissé le trou se refermer tout seul, j'ai comme dans l'idée que ce sera au moins 1 semaine pour le boire et le manger.
Aller aux toilettes, tu veux dire que son transit intestinal fonctionne? Idem aussi variable. Je pense qu'après suture chirurgicale, au bout d'une semaine la plupart des gens commenceraient à s'inquiéter. Attention, ton personnage doit avoir quelque chose à faire passer dans son tube digestif, donc il faut le faire manger.
Au fait: si c'est un vampire, le sang est considéré comme "un régime sans résidu", donc il n'y a justement pas grand chose à "faire sortir".

Et une question bête : une balle qui atterrit dans les intestins peut-elle finir par ressortir par les voies naturelles ?

Je suis sure qu'il y a des histoires comme ça, mais c'est alors, très, très, très, ..., très rare.

tomate a écrit :Boire, en général 1 à 3 jours, s'il n'y a pas trop de trous. Manger: très variable, suivant le nombre de trous, l'endroit où ils se trouvaient, le degré d'infection de la plaie et l'opinion du chirurgien: de 24h à 3 semaines! Si on a laissé le trou se refermer tout seul, j'ai comme dans l'idée que ce sera au moins 1 semaine pour le boire et le manger.

J'ai prévu que la guérison durerait dans les 48h, avec : 6 premières heures critiques (plus d'hémorragie mais les trous sont encore là), quinze heures suivantes : rebouchage des trous, et le reste moins critique (épuisement, fièvre, lutte contre l'infection...), pour finir avec un patient mobile et tiré d'affaire, mais pas très frais, au bout des deux jours.

Le truc qui me gêne, c'est que je n'ai pas de moyen de nourrir ou abreuver mon blessé autrement que par voie buccale, et je doute qu'il supporte très bien de jeûner (sans boire ! ) si longtemps...
Et tant que j'y suis, y'a des aliments à conseiller ou à éviter ?

Aller aux toilettes, tu veux dire que son transit intestinal fonctionne? Idem aussi variable. Je pense qu'après suture chirurgicale, au bout d'une semaine la plupart des gens commenceraient à s'inquiéter. Attention, ton personnage doit avoir quelque chose à faire passer dans son tube digestif, donc il faut le faire manger.

Oui, justement : faut que j'"équilibre" entre le fait de le nourrir et le fait de ménager son transit
(D'ailleurs, du coup, y'aurait du sang dans les selles ?).

Au fait: si c'est un vampire, le sang est considéré comme "un régime sans résidu", donc il n'y a justement pas grand chose à "faire sortir".

Nope, y'a pas de souci de ce côté

Je suis sure qu'il y a des histoires comme ça, mais c'est alors, très, très, très, ..., très rare.

Ok
Est-ce que ça te paraît trop invraisemblable si je pose l'hypothèse qu'une balle non retirée du corps est "repoussée" vers l'extérieur (donc la peau, ou éventuellement l'intérieur de l'intestin) par un mécanisme de régénération accélérée (guérison vampirique, pour ne pas la nommer) ?

(Merci pour ta réponse, sinon )

Crazy a écrit :- le moins mauvais moyen que je vois, c'est d'extraire la balle avec une pince à épiler (c'est ça ou une pince de bricolage...), désinfecter avec de l'après-rasage (ou du parfum ?), recoudre avec un nécessaire de couture (désinfecter fil et aiguille à l'alcool suffit ?) et panser avec un gant de toilette maintenu par du duct-tape...

J'aurai bien vu une pince multiprise rouillé, le truc bien barbare , vu que le mec qui lui ôte la balle est alcoolique, il hésite à désinfecté avec sa dernière bouteille de Whisky

cedricg a écrit :Dans une nouvelle "réel avec un élément fantastique", j'ai un personnage dont les yeux sont prélevés pour un trafic d'organe (y'a un club pour les auteurs sadiques ici je crois ). Or comme la nouvelle se déroule sur 90 jours env. forcément les plaies se referment (surtout que les traficants l'ont pas laissé saigner non plus), la douleur intense au départ disparait, etc...
Quelqu'un aurait une idée des délais de guérison de la chair, et de l'atténuation de la douleur suite à énucléation? Histoire de pas raconter des grosses bêtises.

J'en ai aucune idée, mais je me demande si la façon dont ça a été fait n'a pas une incidence sur la régénération cellulaire et sur la douleur.

J'aurai juste une question. Imaginons un type qui n'est pas totalement génétiquement humain peut avec une force herculéenne arriver à arracher le bras d'un corps ?

Arracher un bras est visuel. Cependant (les spécialistes me corrigeront si je me trompe), les fibres musculaires qui enserrent l'épaule sont dans le sens de l'arrachement, ce qui correspond à leur capacité de résistance maximale. Il n'y a pas d'animal sur terre qui ait une force capable de procéder à un tel arrachement par simple traction dans le sens du bras.

(on peut penser à l'écartèlement, pour s'en convaincre. Si quelqu'un peut évaluer la traction maximale supportable avant dislocation, ça peut donner un ordre d'idée de la force à développer)

A moins de modifier de manière spectaculaire la taille du protagoniste arracheur (pour engendrer la même différence qu'il pourrait y avoir entre un humain bien costaud et un poulet rachitique), ou de modifier sa structure musculaire au point qu'elle n'ait plus rien d'humain (ou même d'animal), ça me semble irréel. Donc rien d'insurmontable en littérature de l'imaginaire.

Merci. Je suis déçu c'est l'un de mes passages préférés, je l'avais travaillé. Je tiens à garder le récit cohérent donc, ça veut dire le retravailler. A défaut de l'arrachage, on aura le droit à une dislocation de l'épaule et un déchirement du muscle.
Ce n'est pas ça le pire, il va falloir que je change la suite, tant pis. J'avais prévu en autre que la victime meurt d’hémorragie. Dans le récit, il doit mourir.