Pas du tout, il faut absolument se poser ce genre de questions avant d'envoyer son manuscrit.Kaze a écrit :Voilà, j'espère que mes questions ne vous paraîtront en rien décaler voire stupide
Silène a déjà répondu en grande partie, j'ajouterai les précisions suivantes : les éditeurs apprécient les textes faciles à lire.
Choisis une police simple (Times New Roman par exemple) d'une taille normale (11 ou 12), aère le texte par un interlignage pas trop serré (1,5 ou double). Marges sur les côtés : 2 ou 3 de chaque côté.
Pour ce qui est des retour à la ligne, cela dépend de ton texte. Les signes typographiques ont toujours un sens, tout comme les mots eux-mêmes, et il ne faut pas les utiliser n'importe comment.
A titre personnel, je ferais la gradation suivante :
1) Les retours à la ligne
Ils créent des paragraphes, ce qui a une fonction précise (début d'un dialogue, insistance sur le dernière phrase, léger changement d'idée, petit saut temporel etc.).
On ne peut pas s'en passer très longtemps, il en faut assez régulièrement car il y a toujours des changements d'idée ou des sauts temporels dans un texte.
Il vaut mieux éviter les paragraphes trop longs ou, au contraire, les paragraphes complètement hachés de sauts de ligne, sauf si cette technique répond à un but particulier dans ton texte (ambiance étouffante pour les longs paragraphes, par exemple, ou personnage désorienté pour les paragraphes très courts - mais c'est une technique qui présente des risques et dont on peut très bien se passer).
2) Les sauts de lignes (retour à la ligne + une ligne vide)
Ils ont un sens plus fort : rupture temporelle, rupture de l'action ou de l'idée assez importante avec ce qui précède. Ils ont un but différent du retour à la ligne. Ils ne doivent donc pas être utilisés à tout bout de champ, mais uniquement quand cela est nécessaire à ton texte. On peut très bien imaginer tout un roman sans saut de ligne, en fait, c'est un outil comme un autre.
3) les "signes particuliers"
J'entends par là l'introduction de signes centrés, du genre " * * * " ou " ______ " ou ou ou ce que tu veux, du moment que ce n'est pas trop tape à l'oeil.
C'est encore un peu plus fort. Parfois, tu peux en avoir besoin, parfois non, certains romans n'en ont pas du tout. Mais si tu utilises la technique une fois, il faut t'en tenir toujours aux mêmes signes et le lecteur attendra que tu la réutilises à l'occasion.
4) Les changements de chapitre
Eux aussi ont pour fonction de marquer une rupture dans le récit.
Comme dit Isaiah, ils nécessitent absolument de faire un saut de page pour que le chapitre suivant commence en haut de la page.
Il y a toujours des ruptures dans un texte et ces techniques permettent de les marquer, ce qui facilite la lecture.
Il y a un côté "visuel" (éviter la fatigue que visuelle que produit un gros bloc de signes) mais il y a aussi et surtout un côté logique (une rupture du récit = un espace). Le découpage visuel des idées rend plus facile leur assimilation.
EDIT : caramba! grillé par speedy Macada !