Vos techniques d'écritures
Re: Travail préalable à l'écriture d'un roman
Pour les univers créés, ne pas oublier que nous n'avons pas tous les mêmes schémas de fonctionnement. Certains peuvent faire des choses extraordinaires à partir de rien alors que d'autres ont besoin d'être dans leur univers bien détaillé pour en tirer des récits tout aussi extraordinaires.
Je pense franchement qu'il n'y a aucune règle.
ALors, effectivement, concrètement on va procéder à peu près tous pareil (comme l'Amibe B.nard) l'a dit mais en réalité la préparation mentale pour affronter la page blanche n'est pas la même.
Je pense que la préparation mentale, la vaccination à la procrastination et la résistance au déoucragement sont aussi majeurs que tout le reste.
Je pense franchement qu'il n'y a aucune règle.
ALors, effectivement, concrètement on va procéder à peu près tous pareil (comme l'Amibe B.nard) l'a dit mais en réalité la préparation mentale pour affronter la page blanche n'est pas la même.
Je pense que la préparation mentale, la vaccination à la procrastination et la résistance au déoucragement sont aussi majeurs que tout le reste.
- Roanne
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Re: Travail préalable à l'écriture d'un roman
J'ai mis à jour et complété mon intervention précédente, parce qu'il m'en manquait un bout...
En tout cas, je suis d'accord avec toi Daerel, d'autant plus qu'il faut une véritable préparation spychologique pour attaquer un projet aussi lourd que la rédaction et la correction d'un roman.
Dans mon cas, c'est à la limite du dopage psychologique (un peu comme pour les sportifs).
Je ne sais pas si d'autres fontionnent ainsi...
(à noter, par contre, quand j'ai commencé à écrire je ne savais pas dans quoi je mettais les pieds donc j'ai improvisé "à l'arrache" et sans me prendre la tête mais l'effet boomerang s'est vite fait ressentir)
En tout cas, je suis d'accord avec toi Daerel, d'autant plus qu'il faut une véritable préparation spychologique pour attaquer un projet aussi lourd que la rédaction et la correction d'un roman.
Dans mon cas, c'est à la limite du dopage psychologique (un peu comme pour les sportifs).
Je ne sais pas si d'autres fontionnent ainsi...
(à noter, par contre, quand j'ai commencé à écrire je ne savais pas dans quoi je mettais les pieds donc j'ai improvisé "à l'arrache" et sans me prendre la tête mais l'effet boomerang s'est vite fait ressentir)
Vous n'aimez pas Noël ? ça tombe bien, nous non plus ! Du coup, avec Chapardeuse, nous vous invitons sur Wattpad pour (re)découvrir le Noël cataclysmique de Claire et Chan.
- Tristeplume
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Re: Travail préalable à l'écriture d'un roman
Je suis bien d'accord avec toi qu'il faut avoir un univers un minimum défini mais pour moi il doit se définir en fonction de ce que tu vas avoir besoin pour ton histoire.
A quoi bon détailler un super concept de guilde de voleurs si ça n'a aucune utilité ?
A quoi bon décrire les classiques farouches barbares du nord ?
A quoi bon décrire les mystérieux nomades du désert ?
A quoi bon décrire cet étrange peuple qui vit dans les forêts ?
A quoi bon détailler les relations économico-politiques entre trois empires, douze royaumes et cinq cités indépendantes, sans oublier ces coquins de pirates rebelles qui font bande à part ?
Je ne dis pas que c'est maaaaaaaaaal de le faire, je dis que si on le fait, il faut veiller à ce que l'histoire le justifie et pas seulement parce qu'il y a une carte cachée chez les voleurs, le gars capable de la décrypter chez les barbares, la cachette de l'artefact maudit dans le désert, le désenvouteur d'artefact maudit dans la forêt et la bataille finale entre trois empires, douze royaumes et cinq cités indépendantes, sans oublier ces coquins de pirates rebelles qui font bande à part.
Je caricature un max, je sais.
Quand je dis avoir un univers défini en tête, c'est son style, son ambiance, son odeur, sa couleur. Le détail n'est pas important. Ce n'est pas une accumulation de détails qui crée une originalité, qui crée un univers. Ce n'est pas parce qu'un univers est fouillé qu'il est intéressant.
Encore une fois, je ne jette pas la pierre aux "encyclopédistes" mais pour avoir lu un certain nombre de romans que je classerai dans la catégorie guide touristique, je me dis que le piège est aussi sournois que redoutable.
A quoi bon détailler un super concept de guilde de voleurs si ça n'a aucune utilité ?
A quoi bon décrire les classiques farouches barbares du nord ?
A quoi bon décrire les mystérieux nomades du désert ?
A quoi bon décrire cet étrange peuple qui vit dans les forêts ?
A quoi bon détailler les relations économico-politiques entre trois empires, douze royaumes et cinq cités indépendantes, sans oublier ces coquins de pirates rebelles qui font bande à part ?
Je ne dis pas que c'est maaaaaaaaaal de le faire, je dis que si on le fait, il faut veiller à ce que l'histoire le justifie et pas seulement parce qu'il y a une carte cachée chez les voleurs, le gars capable de la décrypter chez les barbares, la cachette de l'artefact maudit dans le désert, le désenvouteur d'artefact maudit dans la forêt et la bataille finale entre trois empires, douze royaumes et cinq cités indépendantes, sans oublier ces coquins de pirates rebelles qui font bande à part.
Je caricature un max, je sais.
Quand je dis avoir un univers défini en tête, c'est son style, son ambiance, son odeur, sa couleur. Le détail n'est pas important. Ce n'est pas une accumulation de détails qui crée une originalité, qui crée un univers. Ce n'est pas parce qu'un univers est fouillé qu'il est intéressant.
Encore une fois, je ne jette pas la pierre aux "encyclopédistes" mais pour avoir lu un certain nombre de romans que je classerai dans la catégorie guide touristique, je me dis que le piège est aussi sournois que redoutable.
— Malach, avez-vous entendu ça ? Je suis, je cite, "drôle, tourmenté, incompris".
— Je ne vois pas en quoi c'est flatteur.
— Mon cher, cela veut dire que je plais aux femmes !
— Décidemment, je ne les comprendrai jamais.
— Je ne vois pas en quoi c'est flatteur.
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Re: Travail préalable à l'écriture d'un roman
J'ai toujours l'impression que la préparation mentale est un processus un peu incontrôlable, un peu comme l'immersion dans son propre univers. La réussite de l'opération tient à certains hasards, et aux mécanismes "créatifs" mis en branle, sollicités. Mais ça revient à dire que devant ça, on a intérêt à "s'agiter", pour que ça se mélange, prenne forme, décante...puis on peut observer le résultat !
Pour ce qui est de la motivation, des piqûres face au découragement, on a quelques champions dans le coin, semble-t-il...
C'est quoi ton dopage psychologique, Roanne ?
Pour ce qui est de la motivation, des piqûres face au découragement, on a quelques champions dans le coin, semble-t-il...
C'est quoi ton dopage psychologique, Roanne ?
Avale, me disais-je...
Allez...avale !
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Re: Travail préalable à l'écriture d'un roman
Tristeplume, avec des exemples pareils, il est clair qu'on ne peut être que du même avis.
C'est juste le côté "impro et liberté totale" que j'épinglais : ce n'est pas valable pour tout mais là dessus je crois qu'on se rejoint.
Sylmar : il faut que je me prouve que je peux y arriver (je doute beaucoup, énormément, tout le temps, au cas où vous n'auriez pas remarqué), j'ai besoin de coaching, d'émulation ; et je me bute sur l'idée "on termine toujours ce que l'on a commencé". Comme ça, je n'abandonne pas en cours de route une fois lancée. Mais c'est parfois très dur à vivre.
Et puis je cogite beaucoup à ce que je vais écrire, il m'arrive de faire défiler plusieurs fois une même scène pour trouver ce qui convient le mieux comme approche.
Et ce n'est même pas suffisant...
Bon, plus de temps pour discuter davantage, j'espère que ma connexion perso fonctionnera de nouveau ce soir...
C'est juste le côté "impro et liberté totale" que j'épinglais : ce n'est pas valable pour tout mais là dessus je crois qu'on se rejoint.
Sylmar : il faut que je me prouve que je peux y arriver (je doute beaucoup, énormément, tout le temps, au cas où vous n'auriez pas remarqué), j'ai besoin de coaching, d'émulation ; et je me bute sur l'idée "on termine toujours ce que l'on a commencé". Comme ça, je n'abandonne pas en cours de route une fois lancée. Mais c'est parfois très dur à vivre.
Et puis je cogite beaucoup à ce que je vais écrire, il m'arrive de faire défiler plusieurs fois une même scène pour trouver ce qui convient le mieux comme approche.
Et ce n'est même pas suffisant...
Bon, plus de temps pour discuter davantage, j'espère que ma connexion perso fonctionnera de nouveau ce soir...
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Re: Travail préalable à l'écriture d'un roman
Cette réécriture est due au manque de cohérence et de description de ton univers ou à des faiblesses plus liées à l'histoire, aux personnages et à leurs interactions ?Que le récit soit de la pure fantasy n'y change rien, il faut quand même - pour la plupart des projets - que l'auteur connaisse un minimum "l'univers" dans lequel navigue les personnages, qu'il l'ait en tête*.
L'improvisation n'est pas toujours efficace pour tout. Je m'en suis assez mordue les doigts pour mettre en garde les "jeunes" auteurs. A cause de ça, je dois réécrire entièrement pour supprimer tous les manques, les faiblesses, les incohérences et autres joyeusetés de fond qui ne se contentent pas d'une correction pour se voir éradiquer. Autant dire que je n'utiliserai plus jamais la même méthode pour écrire un roman.
Justement, c'est parce que j'écris cette histoire "particulière" que je me rends compte de cela.Du moins pour la plupart des histoires, et le type de la tienne est assez particulière, je ne suis pas certaine qu'on puisse en faire une règle mais plutôt l'exception qui confirme celle-ci.
Jusqu'ici j'ai toujours débuté mes histoires dans un univers plutôt fouillé, complexe, empli d'interactions et finalement je m'aperçois que quelque part ce contexte m'inhibait.
Si j'en parle, c'est parce que moi aussi j'en ai dessiné des cartes, j'en ai décrit des peuples mystérieux et des guildes occultes, j'en ai dressé des tableaux de relations diplomatiques entre nations.
Et j'ai mis du temps pour m'apercevoir que ce travail ne m'aidait pas à écrire un roman.
En revanche, il demeure très utile pour peupler mon imaginaire dans lequel je peux piocher à n'importe quel moment... si c'est utile.
Oui, en effet.C'est juste le côté "impro et liberté totale" que j'épinglais : ce n'est pas valable pour tout mais là dessus je crois qu'on se rejoint.
Déjà, travailler un minimum l'histoire et les persos me paraît indispensable. Dans ma logique, le contexte suit automatiquement derrière.
On peut tout aussi bien partir d'un contexte ou d'un concept (une civilisation dominée secrètement par des poulpes extraterrestres télépathes échoués y a des millénaires et qui manipulent les hommes pour leur faire atteindre une technologie suffisante pour repartir dans l'espace et ne pas être en retard pour la gay-pride) mais avant de le détailler faut vite se dire "et je raconte quoi comme histoire là-dedans ?" et après "de quoi je vais avoir besoin pour la raconter ?", et là on détaille.
— Malach, avez-vous entendu ça ? Je suis, je cite, "drôle, tourmenté, incompris".
— Je ne vois pas en quoi c'est flatteur.
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Re: Travail préalable à l'écriture d'un roman
à Roanne : je comprends mieux. Le coaching est un truc dont on avait débattu quelque part, je crois, et tout le monde n'était pas d'accord (évidemment), mais ça peut-être une approche intéressante. Quant au fait de terminer ce que l'on entreprend, je pense que si tu t'y forces, ce n'est pas pour rien ?
Je suis quasiment sûr que sans ces mêmes conditions, j'aurais déjà changé de cheval ... peut-être pour en changer une seconde fois derrière, à un autre moment critique...
Je suis quasiment sûr que sans ces mêmes conditions, j'aurais déjà changé de cheval ... peut-être pour en changer une seconde fois derrière, à un autre moment critique...
Avale, me disais-je...
Allez...avale !
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Re: Travail préalable à l'écriture d'un roman
De mon côté, j'ai essayé la méthode "partir en rase campagne avec un paquet de biscuits et une gourde" pendant le nano.
Il s'est avéré que ma fin était en fait la fin du chapitre 1 et l'exercice m'a "fait sortir" tout un tas d'idées en 1er jet.
Maintenant le gros du boulot va être de structurer l'ensemble et de réécrire.
A mon avis, comme d'autres l'ont déjà dit, il semble piégeux de construire avant d'avoir une histoire (quelque chose à dire).
Si c'était le cas, j'aurai tendance à fabriquer ensuite une histoire qui colle au "monde" et à marier de force des choses qui s'opposent.
Mais je ne me voile pas la face. A un moment donné, il va bien falloir structurer l'ensemble. Je ne peux pas y arriver sans rien.
J'ai pour l'instant du mal à faire fonctionner cerveau gauche (rationnel) et cerveau droit (sensible) ensemble. Alors j'alterne des périodes de 1er jet / capture d'idées et de structuration.
J'avais lu un livre de Virginia Woolf parlant d'écriture, qui disait en gros que maintenant c'était fini le temps où un livre devait avoir un début, une fin en apothéose et que l'auteur ne devait pas se substituer en permanence au jugement et aux réflexions du lecteur. Comme dans la vie, disait-elle, on doit sans cesse interpréter ce qui arrive. Tout n'est pas donné, tout n'est pas expliqué, loin s'en faut. Je dirais même que cela se termine souvent en queue de poisson.
Malheureusement, le lecteur lui, n'est pas encore habitué à cela. Il préfère être cajolé, suivre un parcours un peu fléché.
Pour moi, c'est la même différence qu'entre Mozart et Boulez. Mozart, ça s'écoute sans trop d'expérience ou de culture. Boulez semble inécoutable sans études musicales poussées.
Alors qui veut écrire du Mozart et qui veut écrire du Boulez ? (je sais il y a plein d'autres compositeurs tout aussi talentueux, sans parler de l'actuel Jazz/Rock/...).
Je suppose ensuite qu'avec de l'expérience (beaucoup d'expérience), tout un tas de concepts sont intégrés et font partie de la manière d'appréhender la préparation d'un roman. Sans s'en apercevoir, on agit. L'intuition est-elle pure ou bien est-ce un inconscient structuré qui prend le relais ?
J'ai remarqué enfin qu'il était intéressant, quand on est au point sur une méthode, d'en essayer d'autres. D'avoir plusieurs cordes à son arc. De s'équilibrer, de ne pas être que pure intuition ou que pur cérébral, en parlant de cet axe.
Il faut au moins une vie pour tout cela. Difficile et long.
La recette du gâteau au chocolat, oui Bernard. Si on la suit on arrive à un gâteau mangeable. J'en connais qui cuisinent à l'instinct sans rien peser. Ils ont intégré à force de faire.
Ces deux choses opposées masquent la réalité à mon avis :
- écrire un bon roman ce n'est pas suivre une recette
- croire qu'écrire un bon roman vient uniquement de l'inspiration, c'est utopique
Commencer par suivre une recette, cela peut mettre le pied à l'étrier.
Ce n'est que mon humble avis.
à force de parler on a le gosier sec, non ?
Il s'est avéré que ma fin était en fait la fin du chapitre 1 et l'exercice m'a "fait sortir" tout un tas d'idées en 1er jet.
Maintenant le gros du boulot va être de structurer l'ensemble et de réécrire.
A mon avis, comme d'autres l'ont déjà dit, il semble piégeux de construire avant d'avoir une histoire (quelque chose à dire).
Si c'était le cas, j'aurai tendance à fabriquer ensuite une histoire qui colle au "monde" et à marier de force des choses qui s'opposent.
Mais je ne me voile pas la face. A un moment donné, il va bien falloir structurer l'ensemble. Je ne peux pas y arriver sans rien.
J'ai pour l'instant du mal à faire fonctionner cerveau gauche (rationnel) et cerveau droit (sensible) ensemble. Alors j'alterne des périodes de 1er jet / capture d'idées et de structuration.
J'avais lu un livre de Virginia Woolf parlant d'écriture, qui disait en gros que maintenant c'était fini le temps où un livre devait avoir un début, une fin en apothéose et que l'auteur ne devait pas se substituer en permanence au jugement et aux réflexions du lecteur. Comme dans la vie, disait-elle, on doit sans cesse interpréter ce qui arrive. Tout n'est pas donné, tout n'est pas expliqué, loin s'en faut. Je dirais même que cela se termine souvent en queue de poisson.
Malheureusement, le lecteur lui, n'est pas encore habitué à cela. Il préfère être cajolé, suivre un parcours un peu fléché.
Pour moi, c'est la même différence qu'entre Mozart et Boulez. Mozart, ça s'écoute sans trop d'expérience ou de culture. Boulez semble inécoutable sans études musicales poussées.
Alors qui veut écrire du Mozart et qui veut écrire du Boulez ? (je sais il y a plein d'autres compositeurs tout aussi talentueux, sans parler de l'actuel Jazz/Rock/...).
Je suppose ensuite qu'avec de l'expérience (beaucoup d'expérience), tout un tas de concepts sont intégrés et font partie de la manière d'appréhender la préparation d'un roman. Sans s'en apercevoir, on agit. L'intuition est-elle pure ou bien est-ce un inconscient structuré qui prend le relais ?
J'ai remarqué enfin qu'il était intéressant, quand on est au point sur une méthode, d'en essayer d'autres. D'avoir plusieurs cordes à son arc. De s'équilibrer, de ne pas être que pure intuition ou que pur cérébral, en parlant de cet axe.
Il faut au moins une vie pour tout cela. Difficile et long.
La recette du gâteau au chocolat, oui Bernard. Si on la suit on arrive à un gâteau mangeable. J'en connais qui cuisinent à l'instinct sans rien peser. Ils ont intégré à force de faire.
Ces deux choses opposées masquent la réalité à mon avis :
- écrire un bon roman ce n'est pas suivre une recette
- croire qu'écrire un bon roman vient uniquement de l'inspiration, c'est utopique
Commencer par suivre une recette, cela peut mettre le pied à l'étrier.
Ce n'est que mon humble avis.
à force de parler on a le gosier sec, non ?
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Re: Travail préalable à l'écriture d'un roman
Très juste. Il semble important de rester ouvert, de tester, d'avoir une espèce de gymnastique cérébrale permettant de sauter d'une approche à une autre.J'ai remarqué enfin qu'il était intéressant, quand on est au point sur une méthode, d'en essayer d'autres. D'avoir plusieurs cordes à son arc. De s'équilibrer, de ne pas être que pure intuition ou que pur cérébral, en parlant de cet axe.
Je trouve dans ce topic plein d'idées intéressantes pour appréhender l'écriture d'un roman.
— Malach, avez-vous entendu ça ? Je suis, je cite, "drôle, tourmenté, incompris".
— Je ne vois pas en quoi c'est flatteur.
— Mon cher, cela veut dire que je plais aux femmes !
— Décidemment, je ne les comprendrai jamais.
— Je ne vois pas en quoi c'est flatteur.
— Mon cher, cela veut dire que je plais aux femmes !
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- Roanne
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Re: Travail préalable à l'écriture d'un roman
Ce topic me fait penser à quelque chose que je n'ai jamais eu besoin d'aborder pour le moment : faites-vous des tests avant de commencer "sérieusement" l'écriture de votre roman ?
J'entends par là des tests de rédaction, d'écriture de petits morceaux, à la façon d'amuses-gueules, pour la narration, le style, les description, afin de définir le "ton" avec lequel vous allez écrire.
Parce que j'ai l'impression qu'après mon projet actuel, si vraiment je décide de concrétiser les deux autres que j'ai en tête, je vais en avoir besoin.
Par exemple, je ne suis pas certaine de savoir vraiment utiliser, sur un roman entier, la narration externe. Ca me fait très peur... Elle est tellement multiple, pleine de pièges...
Puis les interventions de Beorn rejoignent une conversation que j'ai eu ce week-end : j'ai du mal à construire l'histoire du projet qui me tient le plus à coeur car la direction prise (ce que j'ai en tête) me ferait écrire uniquement sur des thèmes que je connais très mal voir pas du tout. Je suis dans une impasse... Il faut peut-être que je reprenne tout depuis le début et que je trouve à raconter une histoire qui soit vraiment dans mes cordes autant que dans mes domaines de compétences. Le hic, c'est que les personnages sont tels qu'ils sont et c'est d'eux dont j'ai envie de parler, pas de moi. Si je ne veux pas les trahir, il va donc falloir que je me donne les moyens de rendre leur histoire crédible... Bon, il faut d'abord que je définisse celle-ci.
Je ne sais même plus par quel bout prendre mon prochain projet, c'est un peu décourageant.
Bref... (re)définir le début et la fin, ce serait déjà pas mal.
J'entends par là des tests de rédaction, d'écriture de petits morceaux, à la façon d'amuses-gueules, pour la narration, le style, les description, afin de définir le "ton" avec lequel vous allez écrire.
Parce que j'ai l'impression qu'après mon projet actuel, si vraiment je décide de concrétiser les deux autres que j'ai en tête, je vais en avoir besoin.
Par exemple, je ne suis pas certaine de savoir vraiment utiliser, sur un roman entier, la narration externe. Ca me fait très peur... Elle est tellement multiple, pleine de pièges...
Puis les interventions de Beorn rejoignent une conversation que j'ai eu ce week-end : j'ai du mal à construire l'histoire du projet qui me tient le plus à coeur car la direction prise (ce que j'ai en tête) me ferait écrire uniquement sur des thèmes que je connais très mal voir pas du tout. Je suis dans une impasse... Il faut peut-être que je reprenne tout depuis le début et que je trouve à raconter une histoire qui soit vraiment dans mes cordes autant que dans mes domaines de compétences. Le hic, c'est que les personnages sont tels qu'ils sont et c'est d'eux dont j'ai envie de parler, pas de moi. Si je ne veux pas les trahir, il va donc falloir que je me donne les moyens de rendre leur histoire crédible... Bon, il faut d'abord que je définisse celle-ci.
Je ne sais même plus par quel bout prendre mon prochain projet, c'est un peu décourageant.
Bref... (re)définir le début et la fin, ce serait déjà pas mal.
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Re: Travail préalable à l'écriture d'un roman
Narration externe C'est quoi ? Là, en te lisant Roanne, je me rends compte que je ne sais pas quels sont les différents types de narrations, de focalisation et de points de vue... Je réfléchis à ça depuis 2-3 jours et là, tu me traumatises
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Re: Travail préalable à l'écriture d'un roman
Je l'ai fait ... sans le savoir. Une nouvelle m'a servi d'inspiration pour le cycle de "Fé Trafic". J'ai même rédigé un tome entier avant de m'apercevoir de sa null-attitude . D'ailleurs, il n'est pas impossible qu'une autre nouvelle me serve de base pour un autre projet !J'entends par là des tests de rédaction, d'écriture de petits morceaux, à la façon d'amuses-gueules, pour la narration, le style, les description, afin de définir le "ton" avec lequel vous allez écrire.
un petit lien utile : http://www.bacdefrancais.net/narration.phpNarration externe C'est quoi ?
- Roanne
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Re: Travail préalable à l'écriture d'un roman
Daerel, il ne faut pas te traumatiser, tu me files un gros doute, je n'emploie peut-être pas le bon terme, enfin, je voulais parler de point de vue extérieur aux personnages, vu que perso côté roman je ne sais écrire qu'avec un perso précis en narrateur.
(bon, décidé, il faut que je commence à lire des trucs sur l'art en général, surtout le business qui se monte autour, l'art sud-américain et maya en particulier, et que je posasse pour définir comment et pourquoi mes persos vont être obligés de cohabiter ; puis finalement il y aura un lycan, j'en ai besoin, tant pis pour le cliché)
(bon, décidé, il faut que je commence à lire des trucs sur l'art en général, surtout le business qui se monte autour, l'art sud-américain et maya en particulier, et que je posasse pour définir comment et pourquoi mes persos vont être obligés de cohabiter ; puis finalement il y aura un lycan, j'en ai besoin, tant pis pour le cliché)
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Re: Travail préalable à l'écriture d'un roman
Merci, Blacky !
Je t'envoie un MP sur l'art sud-américain, Roanne.
Je t'envoie un MP sur l'art sud-américain, Roanne.
Re: Travail préalable à l'écriture d'un roman
Moi, non, je n'y ai même jamais pensé.Roanne a écrit :Ce topic me fait penser à quelque chose que je n'ai jamais eu besoin d'aborder pour le moment : faites-vous des tests avant de commencer "sérieusement" l'écriture de votre roman ?
J'entends par là des tests de rédaction, d'écriture de petits morceaux, à la façon d'amuses-gueules, pour la narration, le style, les description, afin de définir le "ton" avec lequel vous allez écrire.
Je teste mes perso, si on veut, dans des dialogues, des situations, mais à part cela, je ne teste ni le ton ni le temps, ça se dessine assez naturellement même si le début peut ensuite avoir besoin de réajustement (mais bon, le début en a toujours besoin).
Je compatis et je me retrouve dans tes soucis.Puis les interventions de Beorn rejoignent une conversation que j'ai eu ce week-end : j'ai du mal à construire l'histoire du projet qui me tient le plus à coeur car la direction prise (ce que j'ai en tête) me ferait écrire uniquement sur des thèmes que je connais très mal voir pas du tout. Je suis dans une impasse... Il faut peut-être que je reprenne tout depuis le début et que je trouve à raconter une histoire qui soit vraiment dans mes cordes autant que dans mes domaines de compétences. Le hic, c'est que les personnages sont tels qu'ils sont et c'est d'eux dont j'ai envie de parler, pas de moi. Si je ne veux pas les trahir, il va donc falloir que je me donne les moyens de rendre leur histoire crédible... Bon, il faut d'abord que je définisse celle-ci.
Je ne sais même plus par quel bout prendre mon prochain projet, c'est un peu décourageant.
Mes envies m'entrainent parfois vers des domaines que je ne connais pas du tout et je me sens tout intimidé sans savoir par quel bout les prendre.
Les recherches que je commence par curiosité m'entraine souvent à réaliser la complexité qu'un traitement sérieux de tels projets implique et il m'arrive fréquemment de renoncer, sauf si je rencontre quelqu'un avec qui en discuter et poser toutes les questions que je veux.
Trouver la bonne personne est alors essentiel, ça me donne une sorte de vécu par procuration que toute les recherches du monde ne me permettent pas de ressentir.