L'origine de votre roman
- alcestehilton
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Re: L'origine de votre roman
et cela nous a permis de papoter en ce moment même sur ce forum
ps : je me rend compte que je fais une faute par phrase, je vous rassure je me relis dans mes romans
ps : je me rend compte que je fais une faute par phrase, je vous rassure je me relis dans mes romans
La vérité c’est que le fils de l’homme a tué son unique frère par jalousie, c’est ça la seule conclusion à comprendre : On est incapable de s’aimer sans se détruire.
- Lowëya
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Re: L'origine de votre roman
ouialcestehilton a écrit :et cela nous a permis de papoter en ce moment même sur ce forum
Oh, tu n'es pas la seule, j'en fais des tas aussi, mais n'hésite pas à corriger tes fautes en rééditant tes messagesalcestehilton a écrit :ps : je me rend compte que je fais une faute par phrase, je vous rassure je me relis dans mes romans
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Re: L'origine de votre roman
J'adore lire la façon dont vous avez créé vos récits. Le moment où l'histoire nait.
Pour ma part, le premier déclic pour le roman que j'écris actuellement, je l'ai eu à Bordeaux. je m'en souviens très très bien, et avec exactitude. J'étais allée à Bordeaux pour la sortie du premier Piment & Muscade. L'après-midi, nous sommes allés visiter l'église (ou la cathédrale je sais plus) de Bordeaux. Sur un des murs, à l'intérieur, celui de droite lorsqu'on fait face à l'autel, il y avait une énorme horloge au cadran bleu nuit, je crois, ou gris très foncé. Les aiguilles se terminaient par une lune, et un soleil aussi je crois. Je pense que cela devait-être une ancienne horloge astronomique.
Là, je me suis dit, mais qui s'occupe de réparer tout ça ? Et si, c'était des fées ? J'ai demandé à une copine du forum de l'Armoire aux Épices (je ne sais plus si c'était Roanne ou Nynaeve) de prendre l'horloge en photo et de me l'envoyer par mail. J'avais le début de mon histoire. J'ai, par la suite, mêlé cela à un souvenir d'enfance marquant, où nous avions visité, avec ma classe, la cathédrale de Clermont-Ferrand après avoir visiter une ferme qui produisait du Saint-Nectaire. C'était la première fois que je goûtais à du fromage (j'étais une enfant difficile gustativement parlant). J'ai dévoré ma tartine de pain de campagne + Saint-Nectaire fermier, les mirettes pleines de la beauté de la cathédrale. Un pur moment de bonheur. Tout s'est mélangé donc, les souvenirs culinaires, la cathédrale noire, les horloges, les fées, et voilà.
Principalement, mes récits sortent d'expérience vécues, pour l'instant jamais de rêve. Mais je trouve cela super intéressant que vous ayez rêvé votre "histoire", c'est génial !
Pour ma part, le premier déclic pour le roman que j'écris actuellement, je l'ai eu à Bordeaux. je m'en souviens très très bien, et avec exactitude. J'étais allée à Bordeaux pour la sortie du premier Piment & Muscade. L'après-midi, nous sommes allés visiter l'église (ou la cathédrale je sais plus) de Bordeaux. Sur un des murs, à l'intérieur, celui de droite lorsqu'on fait face à l'autel, il y avait une énorme horloge au cadran bleu nuit, je crois, ou gris très foncé. Les aiguilles se terminaient par une lune, et un soleil aussi je crois. Je pense que cela devait-être une ancienne horloge astronomique.
Là, je me suis dit, mais qui s'occupe de réparer tout ça ? Et si, c'était des fées ? J'ai demandé à une copine du forum de l'Armoire aux Épices (je ne sais plus si c'était Roanne ou Nynaeve) de prendre l'horloge en photo et de me l'envoyer par mail. J'avais le début de mon histoire. J'ai, par la suite, mêlé cela à un souvenir d'enfance marquant, où nous avions visité, avec ma classe, la cathédrale de Clermont-Ferrand après avoir visiter une ferme qui produisait du Saint-Nectaire. C'était la première fois que je goûtais à du fromage (j'étais une enfant difficile gustativement parlant). J'ai dévoré ma tartine de pain de campagne + Saint-Nectaire fermier, les mirettes pleines de la beauté de la cathédrale. Un pur moment de bonheur. Tout s'est mélangé donc, les souvenirs culinaires, la cathédrale noire, les horloges, les fées, et voilà.
Principalement, mes récits sortent d'expérience vécues, pour l'instant jamais de rêve. Mais je trouve cela super intéressant que vous ayez rêvé votre "histoire", c'est génial !
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Re: L'origine de votre roman
@ Lowëya: Je trouve ton témoignage très touchant et bien que je ne puisse comprendre entièrement les épreuves que tu as du traverser dans ton parcours de jeune écrivain, je comprends tout à fait la notion de refuge que tu as mis en exergue.
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Re: L'origine de votre roman
Tout a commencé avec un dessin, pour moi. J'étais fou de héros comme Link, des Legend of Zelda, et de Lanfeust de Troy, à l'époque. Et un jour où le cours de chimie ne m'intéressait pas, en 4è, j'ai décidé de dessiner sur une feuille de mon cahier, un héros qui serait à moi.
Il avait une épée magique, et un médaillon autour du cou. A part ça, je ne savais rien de lui. Je savais juste que ce point de départ me plaisait bien.
C'était pas très original. Pourtant, ces idées devaient me tenir à coeur, puisque quand quelques années plus tard, j'ai commencé à chercher une histoire de fantasy à écrire, c'est bien ce personnage que je voulais en être le héros. Et il a conservé ces deux attributs.
Il avait une épée magique, et un médaillon autour du cou. A part ça, je ne savais rien de lui. Je savais juste que ce point de départ me plaisait bien.
C'était pas très original. Pourtant, ces idées devaient me tenir à coeur, puisque quand quelques années plus tard, j'ai commencé à chercher une histoire de fantasy à écrire, c'est bien ce personnage que je voulais en être le héros. Et il a conservé ces deux attributs.
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Re: L'origine de votre roman
Pour Siwès, tout a commencé par le tome 2.
J'avais déjà écrit une nouvelle dans ces univers avec un tigre du Sitob, et puis j'ai fait un rêve plus tard : c'était une vision sous la lumière conjuguée des deux lunes... Je les ai vus tous les deux, Siwès et Tadjal, et puis à mon réveil, leur histoire m'est venue comme une évidence.
J'avais déjà écrit une nouvelle dans ces univers avec un tigre du Sitob, et puis j'ai fait un rêve plus tard : c'était une vision sous la lumière conjuguée des deux lunes... Je les ai vus tous les deux, Siwès et Tadjal, et puis à mon réveil, leur histoire m'est venue comme une évidence.
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Re: L'origine de votre roman
Le projet a tellement changé depuis que j'ai esquissé quelques vagues contours que je ne pourrais pas retracer toutes les étapes. Néanmoins, une des idées principales, je la dois à un livre qui m'avait pas mal marqué dans mon enfance (malheureusement, je l'ai perdu...). C'était une belle édition illustrée du Roman de Renart, qui raconte les tours que joue Renart aux autres animaux (et surtout au loup d'ailleurs). Bon, c'était une version édulcorée (on a gommé les aventures à caractère sexuel des aventures de Renart par exemple) mais les dessins et l'histoire m'avaient suffisamment intrigués pour que je m'en souvienne des années plus tard.
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Re: L'origine de votre roman
Je trouve ce fil super sympa, car je suis toujours curieuse de connaitre la genèse d'une oeuvre.
Pour ma part, mes romans peuvent avoir des origines très diverses, mais ils naissent souvent d'oeuvres qui m'ont marquées et que j'ai appréciées.
Pour mon challenge en cours, Byakko, l'idée originelle a été un mixe de deux choses : un film de Bollywood (La famille indienne) où j'avais beaucoup aimé le côté beau gosse du héros , et l'envie de m'inventer ma propre romance avec un héros "maudit". Ca s'est finalement concrétisé plus tard par un shôjô à la sauce étudiante, et mon héros indien s'est finalement transformé en héros japonais. Mais l'idée du tigre vient originellement de l'Inde.
Pour mon cycle de fantasy (que j'écrirai un jour, mais si !), je me souviens parfaitement comment ça a commencé, même si ça remonte à ma troisième. Je m'ennuyais en cours, et je me suis mise à tracer quelques courbes, au pif, sur mon agenda (je ne suis pas une grande dessinatrice ). Petit à petit, j'ai trouvé que ces courbes prenaient une forme de pics montagneux, qui dessineraient une araignée si je traçais leurs ombres, mais il me fallait pour ça les ombres projetées par deux lunes. Et j'ai quelques vers qui me sont venus à l'esprit "Quand l'araignée sera parfaite ; Seront portées les huit baguettes ;...". Le reste de mon histoire et de mon monde s'est construit autour de ces huit pics et de la quête des huit baguettes.
Pour ma part, mes romans peuvent avoir des origines très diverses, mais ils naissent souvent d'oeuvres qui m'ont marquées et que j'ai appréciées.
Pour mon challenge en cours, Byakko, l'idée originelle a été un mixe de deux choses : un film de Bollywood (La famille indienne) où j'avais beaucoup aimé le côté beau gosse du héros , et l'envie de m'inventer ma propre romance avec un héros "maudit". Ca s'est finalement concrétisé plus tard par un shôjô à la sauce étudiante, et mon héros indien s'est finalement transformé en héros japonais. Mais l'idée du tigre vient originellement de l'Inde.
Pour mon cycle de fantasy (que j'écrirai un jour, mais si !), je me souviens parfaitement comment ça a commencé, même si ça remonte à ma troisième. Je m'ennuyais en cours, et je me suis mise à tracer quelques courbes, au pif, sur mon agenda (je ne suis pas une grande dessinatrice ). Petit à petit, j'ai trouvé que ces courbes prenaient une forme de pics montagneux, qui dessineraient une araignée si je traçais leurs ombres, mais il me fallait pour ça les ombres projetées par deux lunes. Et j'ai quelques vers qui me sont venus à l'esprit "Quand l'araignée sera parfaite ; Seront portées les huit baguettes ;...". Le reste de mon histoire et de mon monde s'est construit autour de ces huit pics et de la quête des huit baguettes.
La lettre de l'arpenteuse : Chaque semaine, j'y parle de webtoons, de procrastination et d'écriture bien sûr !
Ecrire & Inspirer : Formations et accompagnements individuels
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Re: L'origine de votre roman
J'ai l'impression que pas mal d'histoires sont nées d'un moment d'ennuis pendant un cours et d'un petit gribouillis !
...Et ont servi de refuge dans les moments difficiles !
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- alcestehilton
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Re: L'origine de votre roman
L'inconscient est fascinant...Zela a écrit :J'ai l'impression que pas mal d'histoires sont nées d'un moment d'ennuis pendant un cours et d'un petit gribouillis !
...Et ont servi de refuge dans les moments difficiles !
La vérité c’est que le fils de l’homme a tué son unique frère par jalousie, c’est ça la seule conclusion à comprendre : On est incapable de s’aimer sans se détruire.
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Re: L'origine de votre roman
merci !Kaze a écrit :@ Lowëya: Je trouve ton témoignage très touchant et bien que je ne puisse comprendre entièrement les épreuves que tu as du traverser dans ton parcours de jeune écrivain, je comprends tout à fait la notion de refuge que tu as mis en exergue.
Oui, on pourrait dire qu'écrire et comme une sorte de thérapie dans certains cas....alcestehilton a écrit :L'inconscient est fascinant...
Re: L'origine de votre roman
C'est amusant comme les histoires se mêlent et s'entrecoupent. Je suis aussi un enfant unique. Je pense que le fait de s'ennuyer aide notre petit cerveau à mouliner.
De mon côté, l'histoire de mon héroïne,Léna, a commencé il y a plus de 20 ans, un été, chez mon grand-père. Je m'ennuyais ferme.
En fait, c'est l'histoire de la mère de mon héroïne actuelle que j'ai écrite à l'époque.
Et puis finalement cette histoire m'a échappé. Il y a 5 ans, j'ai retrouvé des feuilles avec mon écriture et des taches d'encre. Du coup j'ai voulu m'y remettre, mais c'est une sorte de suite qui m'est apparue.
Beaucoup de passages viennent à moi lorsque j'entends une chanson qui me parle ou lorsque je roule en voiture sur de longs trajet. Et que mon imagination vagabonde. (il faut éviter de me croiser sur l'autoroute..)
Comme pour Sytra, parfois juste un mot ou une idée, que je puise dans une chanson, m'aident à écrire plusieurs chapitres.
Voilà, continuez à nous raconter vos "genèses".
De mon côté, l'histoire de mon héroïne,Léna, a commencé il y a plus de 20 ans, un été, chez mon grand-père. Je m'ennuyais ferme.
En fait, c'est l'histoire de la mère de mon héroïne actuelle que j'ai écrite à l'époque.
Et puis finalement cette histoire m'a échappé. Il y a 5 ans, j'ai retrouvé des feuilles avec mon écriture et des taches d'encre. Du coup j'ai voulu m'y remettre, mais c'est une sorte de suite qui m'est apparue.
Beaucoup de passages viennent à moi lorsque j'entends une chanson qui me parle ou lorsque je roule en voiture sur de longs trajet. Et que mon imagination vagabonde. (il faut éviter de me croiser sur l'autoroute..)
Comme pour Sytra, parfois juste un mot ou une idée, que je puise dans une chanson, m'aident à écrire plusieurs chapitres.
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Re: L'origine de votre roman
Un fil très intéressant !
C'est fou de voir de quel genre de détails anodins peuvent naître de grandes histoires...
Lowëya, ton histoire m'a vraiment touchée, ça a dû être des périodes très difficiles pour toi
Pour ce qui est des rêves, j'envie ceux qui font des songes nocturnes pleins d'inspiration: je me souviens rarement des miens et à chaque fois je peux leur trouver une explication très terre-à-terre, ce qui gâche un peu le côté romantique de la chose
Je ne suis pas non plus de ceux qui inventent "un monde unique et super détaillé" à la Tolkien. J'admire réellement ceux qui ont la patience de créer un monde dans ses moindres détails, tellement concret qu'il en devient aussi tangible qu'une réalité. Chez moi les mondes sont souvent fantasques et purement "utilitaires": ils n'ont d'autre but que de servir de décor à ce qui m'intéresse réellement: l'histoire en elle-même et les personnages qu'elle met en scène.
En ce qui me concerne le "processus créatif" est toujours le même (je m'y suis habituée à force): une idée de départ, parfois très vague. Une réflexion qui me marque, une idée dans laquelle il y a du potentiel, parfois presque rien: une envie indistincte, parfois juste l'envie d'écrire une histoire dans laquelle rêgne une certaine ambiance.
Suit une période (qui s'étend généralement sur des années) pendant laquelle cette idée de départ grandit toute seule, s'associe à d'autres, se transforme, et finit par devenir un début d'histoire: des bouts de dialogues commencent à me venir à l'esprit, des personnages se développent d'eux-mêmes, une ambiance s'instaure, etc. De grands moments d'inspiration, puis plus rien pendant des mois. Pendant cette période de "gestation" de l'idée, toute tentative de rédaction prématurée se solde systématiquement et immanquablement par un lamentable échec.
Et puis un jour l'histoire est "mûre" pour être écrite: à partir de là, le travail des mots peut commençer (le mien, en somme, une fois que l'on daigne me rendre les rênes... ).
Bref, j'ai des dizaines et des dizaines d'histoires en développement (des anciens projets que j'aimerais remettre au goût du jour et des plus récents) qui attendent sagement leur heure, dormant pour l'instant dans des tas de cahiers de notes. De temps en temps, pendant quelques heures ou quelques jours, ils me "possèdent" au point que je suis incapable de penser à autre chose (y compris à mes projets en cours): je noircis des pages et des pages d'idées et de notes, l'histoire en devenir fait un bond. Et puis soudain plus rien, panne sèche, jusqu'à la prochaine fois.
Bref, je suis un auteur qui a l'impression très nette et parfaitement frustrante de n'avoir absolument pas son mot à dire à propos de ce qu'il écrit...
Pour ce qui est de l'histoire que j'écris actuellement, l'idée de départ était très simple:
Un jour, petite fille, je me suis dit: "Pourquoi les histoires décrivent toujours des mondes où l'écriture (ou le dessin) créent des choses ? Le contraire serait tellement plus intéressant. Il y a tellement plus de potentiel dans la destruction que dans la création."
Je sais, ce n'est pas une réflexion très rassurante de la part d'un enfant. Mais il faut croire qu'à l'époque déjà, j'avais un certain intérêt pour les trucs tordus et pas très nets. A à en croire mon cher et tendre, cette tendance ne va absolument pas en s'améliorant
C'est fou de voir de quel genre de détails anodins peuvent naître de grandes histoires...
Lowëya, ton histoire m'a vraiment touchée, ça a dû être des périodes très difficiles pour toi
Pour ce qui est des rêves, j'envie ceux qui font des songes nocturnes pleins d'inspiration: je me souviens rarement des miens et à chaque fois je peux leur trouver une explication très terre-à-terre, ce qui gâche un peu le côté romantique de la chose
Je ne suis pas non plus de ceux qui inventent "un monde unique et super détaillé" à la Tolkien. J'admire réellement ceux qui ont la patience de créer un monde dans ses moindres détails, tellement concret qu'il en devient aussi tangible qu'une réalité. Chez moi les mondes sont souvent fantasques et purement "utilitaires": ils n'ont d'autre but que de servir de décor à ce qui m'intéresse réellement: l'histoire en elle-même et les personnages qu'elle met en scène.
Magnifique Et tellement vraiLHomme au Chapeau a écrit :Il y a cette légende indienne (d'amérique) : les idées sont comme des oiseaux qui volent au-dessus de nous. Parfois il y en a une qui se pose sur ton épaule.
En ce qui me concerne le "processus créatif" est toujours le même (je m'y suis habituée à force): une idée de départ, parfois très vague. Une réflexion qui me marque, une idée dans laquelle il y a du potentiel, parfois presque rien: une envie indistincte, parfois juste l'envie d'écrire une histoire dans laquelle rêgne une certaine ambiance.
Suit une période (qui s'étend généralement sur des années) pendant laquelle cette idée de départ grandit toute seule, s'associe à d'autres, se transforme, et finit par devenir un début d'histoire: des bouts de dialogues commencent à me venir à l'esprit, des personnages se développent d'eux-mêmes, une ambiance s'instaure, etc. De grands moments d'inspiration, puis plus rien pendant des mois. Pendant cette période de "gestation" de l'idée, toute tentative de rédaction prématurée se solde systématiquement et immanquablement par un lamentable échec.
Et puis un jour l'histoire est "mûre" pour être écrite: à partir de là, le travail des mots peut commençer (le mien, en somme, une fois que l'on daigne me rendre les rênes... ).
Bref, j'ai des dizaines et des dizaines d'histoires en développement (des anciens projets que j'aimerais remettre au goût du jour et des plus récents) qui attendent sagement leur heure, dormant pour l'instant dans des tas de cahiers de notes. De temps en temps, pendant quelques heures ou quelques jours, ils me "possèdent" au point que je suis incapable de penser à autre chose (y compris à mes projets en cours): je noircis des pages et des pages d'idées et de notes, l'histoire en devenir fait un bond. Et puis soudain plus rien, panne sèche, jusqu'à la prochaine fois.
Bref, je suis un auteur qui a l'impression très nette et parfaitement frustrante de n'avoir absolument pas son mot à dire à propos de ce qu'il écrit...
Pour ce qui est de l'histoire que j'écris actuellement, l'idée de départ était très simple:
Un jour, petite fille, je me suis dit: "Pourquoi les histoires décrivent toujours des mondes où l'écriture (ou le dessin) créent des choses ? Le contraire serait tellement plus intéressant. Il y a tellement plus de potentiel dans la destruction que dans la création."
Je sais, ce n'est pas une réflexion très rassurante de la part d'un enfant. Mais il faut croire qu'à l'époque déjà, j'avais un certain intérêt pour les trucs tordus et pas très nets. A à en croire mon cher et tendre, cette tendance ne va absolument pas en s'améliorant
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Re: L'origine de votre roman
Lowëya
Chez moi, c'est assez drôle et très simple. A l'époque, je lisais Harry Potter (je ne sais plus quel tome), et je regardait Charmed. Et puis, un jour, je me suis dis : "Et si moi aussi j'écrivais un chouette livre qui se vendrait dans plein de pays ! Je suis sûre que j'en suis capable".
Alors je me suis demandé combien de héros je voulais. Six ça faisait trop, trois ou quatre pas assez (je sais pas pourquoi j'ai pensé ça ), donc cinq ça me paraissait bien. Et puis j'ai eu envie de faire une histoire de labyrinthe bizarre avec des trolls, des yetis et des tourbillons téléporteurs à l’intérieur, labyrinthe qui serait la maison d'une sorcière. Je sais pas pourquoi. J'avais peut-être lu un livre avec une maison hanté ou ce genre de truc aussi à cette époque.
Alors voilà, j'ai noté toutes mes idées sur papier, avant de les ordonner en plan. J'ai dessiné mes personnages aussi, ainsi que mon labyrinthe (au crayon de bois).
Après avoir terminé une douzaine de feuilles à petits carreaux, j'ai cru que je tenais le best-seller de l'année ! Puis j'ai eu envie de faire une suite... avec des démons et un méchant comme celui de la Triade dans Charmed. Le tout dans un monde parallèle que j’appelais l'Enfer. Bilan des courses, euh... de l'écriture : 30 pages, si mes souvenirs sont bons. Ouais, un second tome digne du succès d'Harry Potter !
Et puis une idée m'est venue, découlant de la fin de ce super tome 2 : une prophétie ! Tadaaam ! Manquait plus que ça.
Par la même occasion, c'est donc le fil directeur de mon histoire qui s'est développé petit à petit. Environ 70 pages pour cette partie, au final.
Donc voilà, ces trois parties qui composent maintenant le tome 1 on été créées séparément, chacune étant la suite de l'autre. Elles ont bien évolué, mais il reste des éléments de ce début (le labyrinthe, la propriétaire et sa famille, les cinq adolescents, quelques trolls et yetis, le monde parallèle avec ses habitants et sa famille royale, l'idée de la prophétie qui a évolué dans son traitement.). Mais s'il y a bien une chose qui n'a presque pas changé, également, c'est surtout la fin ! Croyez-le ou non, je n'ai pas touché à l'idée, et j'ai peu touché au scénario qui la porte. Cette fin, c'était sûrement ce dont j'étais la plus fière à l'époque, et aujourd'hui je la trouve intéressante (enfin, vu comment je l'ai ensuite développée, elle a eu le temps de me fasciner).
Les suites sont nées après réflexion sur l'histoire déjà posée avant.
Chez moi, c'est assez drôle et très simple. A l'époque, je lisais Harry Potter (je ne sais plus quel tome), et je regardait Charmed. Et puis, un jour, je me suis dis : "Et si moi aussi j'écrivais un chouette livre qui se vendrait dans plein de pays ! Je suis sûre que j'en suis capable".
Alors je me suis demandé combien de héros je voulais. Six ça faisait trop, trois ou quatre pas assez (je sais pas pourquoi j'ai pensé ça ), donc cinq ça me paraissait bien. Et puis j'ai eu envie de faire une histoire de labyrinthe bizarre avec des trolls, des yetis et des tourbillons téléporteurs à l’intérieur, labyrinthe qui serait la maison d'une sorcière. Je sais pas pourquoi. J'avais peut-être lu un livre avec une maison hanté ou ce genre de truc aussi à cette époque.
Alors voilà, j'ai noté toutes mes idées sur papier, avant de les ordonner en plan. J'ai dessiné mes personnages aussi, ainsi que mon labyrinthe (au crayon de bois).
Après avoir terminé une douzaine de feuilles à petits carreaux, j'ai cru que je tenais le best-seller de l'année ! Puis j'ai eu envie de faire une suite... avec des démons et un méchant comme celui de la Triade dans Charmed. Le tout dans un monde parallèle que j’appelais l'Enfer. Bilan des courses, euh... de l'écriture : 30 pages, si mes souvenirs sont bons. Ouais, un second tome digne du succès d'Harry Potter !
Et puis une idée m'est venue, découlant de la fin de ce super tome 2 : une prophétie ! Tadaaam ! Manquait plus que ça.
Par la même occasion, c'est donc le fil directeur de mon histoire qui s'est développé petit à petit. Environ 70 pages pour cette partie, au final.
Donc voilà, ces trois parties qui composent maintenant le tome 1 on été créées séparément, chacune étant la suite de l'autre. Elles ont bien évolué, mais il reste des éléments de ce début (le labyrinthe, la propriétaire et sa famille, les cinq adolescents, quelques trolls et yetis, le monde parallèle avec ses habitants et sa famille royale, l'idée de la prophétie qui a évolué dans son traitement.). Mais s'il y a bien une chose qui n'a presque pas changé, également, c'est surtout la fin ! Croyez-le ou non, je n'ai pas touché à l'idée, et j'ai peu touché au scénario qui la porte. Cette fin, c'était sûrement ce dont j'étais la plus fière à l'époque, et aujourd'hui je la trouve intéressante (enfin, vu comment je l'ai ensuite développée, elle a eu le temps de me fasciner).
Les suites sont nées après réflexion sur l'histoire déjà posée avant.
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Re: L'origine de votre roman
Personnellement, je crois que tout commence par des rêves. Je n'arrive jamais à m'en rappeller bien le matin et je me réveille toujours avant la fin.
Alors je prends les petits bouts dont je me souviens, une image, un bout de dialogue, un personnage croisé dedans, j'essaye d'inventer une suite, ou de le retrouver à partir de là, et mon imagination fertile finit par faire des histoires qui n'ont parfois aucun lien avec le point de départ.
Pour l'histoire que j'écris actuellement, je crois que c'est juste partie d'une jeune fille qui essayait d'esquiver un contrôle par portail détecteur de métaux et essayait de s'enfuit face au militaire en "volant" (sautant assez haut et pouvant se maintenir plus longtemps en l'air que la normale).
Alors je prends les petits bouts dont je me souviens, une image, un bout de dialogue, un personnage croisé dedans, j'essaye d'inventer une suite, ou de le retrouver à partir de là, et mon imagination fertile finit par faire des histoires qui n'ont parfois aucun lien avec le point de départ.
Pour l'histoire que j'écris actuellement, je crois que c'est juste partie d'une jeune fille qui essayait d'esquiver un contrôle par portail détecteur de métaux et essayait de s'enfuit face au militaire en "volant" (sautant assez haut et pouvant se maintenir plus longtemps en l'air que la normale).