L'origine de votre roman

[pateris]

En effet, toujours difficile de voir comment et par quelles accrétions on en vient au récit terminé… C'est pourquoi la nouvelle est plus facile (en général), puisque basée sur une seule idée. Du coup, le premier jet vient souvent tout seul, en une journée.
Pas de rêves pour moi, mais Dan Simmons (avant qu'il ne vire vieux con facho et xénophobe) m'a dit avoir pris pour point de départ de "L'échiquier du mal" un rêve où il voyait une vieille dame poursuivie par un hélicoptère. Il s'est mis à réfléchir à ce qui pouvait entraîner telle situation… et hop !
Pour parler des récents, "La première mort" est venue d'un voyage à Amsterdam (évidemment) et du fait de vouloir faire un roman purement psychologique, suivre un perso unique. Un article d'un gratteux quelconque sur Amsterdam, où il limitait cette ville sublime à la fumette (et je me demande encore s'il y était seulement allé) m'a foutu en rogne, si bien que j'ai voulu me servir de cette ville et des lieux que j'avais vu comme décor… Et hop !
Pour mon cyberpunk "Fils de la haine", j'étais parti de photos du film "Tetsuo 2" avec ses biomécaniques démentielles. Ça m'a fait penser fusion métal et chair, plus ma vieille envie de faire une histoire de monstre tragique, et tout s'est greffé au fil du temps…
Pour mes 14 épisode de la série Richard Blade, qui m'ont occupé quelques années, ça partait parfois d'une simple idée : et si je reprenais la structure du "Règne du feu" avec des vampires à la place des dragons ? Et si le point de départ de plein de films haddeubals — un reality-show meurtrier — était transposé dans l'espace ? Voire partir juste d'un titre : "Génération brutale", traduction du "Harsh Generation" du groupe d'indus Grendel (http://www.youtube.com/watch?v=Kz3Kk12zDe8) que j'écoutais beaucoup. Ensuite, l'urgence aidant (rançon de qui travaille sur des séries), il fallait en rajouter constamment avec en tête la question éternelle de l'auteur populaire : comment rendre tel passage encore plus intéressant ? Et si je rajoutais une péripétie ? Un détail marrant ? Un suspense ?

Ici les studios, à vous Cognacq-Jay !

[Celia]

Pour mes nouvelles, je choisis souvent des brèves que j'ai vu sur LeMonde (c'est quasi le seul organe de presse que je lis) Il y a souvent des choses qui m'interpèlent, après, je les utilise de façon plus ou moins éloignée de la "réalité".
Pour mon challenge 2011, c'est arrivé par un croquis qu'Elvire de Cock avait mis sur son blog. J'ai commencé à construire une histoire sur le personnage (un jeune ado) et ça a amené à ce qui est aujourd'hui le troisième volume des aventures de Gladys et Salam. Le reste des scripts (il y en a 4 pour l'instant) est arrivé très très vite.
Alros que pour les Chasseurs, je suis partie de "je suis un jeune auteur et j'ai envie d'écrire sur les vampires parce qu'Anne Rice est super cool" et ça a mis une dizaine d'années pour en arriver au point où ça en est aujourd'hui.

[alcestehilton]

il fallait en rajouter constamment avec en tête la question éternelle de l'auteur populaire : comment rendre tel passage encore plus intéressant ? Et si je rajoutais une péripétie ? Un détail marrant ? Un suspense ?

Ah ! je vois tout à fait ce que tu veux dire !

Alros que pour les Chasseurs, je suis partie de "je suis un jeune auteur et j'ai envie d'écrire sur les vampires parce qu'Anne Rice est super cool" et ça a mis une dizaine d'années pour en arriver au point où ça en est aujourd'hui.

j'adore ! Je crois qu'on a tous un peu fantasmé sur des auteurs qui nous ont fait rêvé et qui nous ont donné l'envie d'écrire... Anne Rice m'a aussi donné envie de créer des vampires...

[Celia]

Ouaip, même sis maintenant Les Chasseurs n'ont plus grand chose à voir avec Anne Rice (y'a des vampires certes, mais pas que)

[Krapoutchniek]

Vous avez de la chance de rêver de votre roman. Ca ne m'est jamais arrivé en 4 ans

Sinon, à l'époque je jouais à Guild Wars. Fasciné par le background plutôt original du jeu et amateur de Role Play, je voulais créer mon propre monde et en faire un genre de jeu de rôle par forum. Finalement j'ai laissé tomber le côté RP mais j'ai tout de même créé ce monde. Ca, c'était avant le roman. Ensuite, environ un an plus tard, j'ai décidé de m'attaquer plutôt à une histoire en particulier, avec le background que j'avais inventé et ça a donné mon roman. Enfin, ça donne ce que je suis en train d'écrire. Et comme je ne suis pas très assidu, en quatre ans j'en suis à peine à la moitié du premier tome. Mais comme je suis inscrit au challenge et que je vais sûrement consacrer le Nanowrimo de cette année à ça, j'ai bon espoir d'écrire en 2-3 mois ce que j'ai écrit en 4 ans

[alcestehilton]

Vous avez de la chance de rêver de votre roman. Ca ne m'est jamais arrivé en 4 ans

Sinon, à l'époque je jouais à Guild Wars. Fasciné par le background plutôt original du jeu et amateur de Role Play, je voulais créer mon propre monde et en faire un genre de jeu de rôle par forum. Finalement j'ai laissé tomber le côté RP mais j'ai tout de même créé ce monde. Ca, c'était avant le roman. Ensuite, environ un an plus tard, j'ai décidé de m'attaquer plutôt à une histoire en particulier, avec le background que j'avais inventé et ça a donné mon roman. Enfin, ça donne ce que je suis en train d'écrire. Et comme je ne suis pas très assidu, en quatre ans j'en suis à peine à la moitié du premier tome. Mais comme je suis inscrit au challenge et que je vais sûrement consacrer le Nanowrimo de cette année à ça, j'ai bon espoir d'écrire en 2-3 mois ce que j'ai écrit en 4 ans

Moi mes rêves sont parfois tellement bien scénarisé que je me demande si ce sont les miens hélas j'ai perdu beaucoup d'idée de roman en ne les recopiant pas immédiatement sur un support. Il faut savoir que ce genre de rêve s'efface irrémédiablement de notre cerveau une fois bien réveillé. Les peu de fois où j'ai pu les "sauver" du monde magique et éphémère des songes, c'est en me réveillant brutalement et en recopiant mon rêve dans les secondes. D'ailleurs ce phénomène assez troublant m'a tellement questionné que j'en ai créée une ébauche de roman où justement les rêves humain étaient en faite des mondes parallèles et vis versa pour leurs rêves qui se trouvait être notre monde.
Bref tout ça pour te dire que peut-être que tu fais ce type de rêve mais que tu ne t'en souviens pas une fois réveillé.

Je connais bien les "histoires sans fin" j'ai des tas de fictions qui ne demande qu'a être achevé et cela depuis des années... Alors je ne peux que t’encourager pour ton challenge, auquel je me suis aussi inscrites pour les mêmes raisons que toi

[Krapoutchniek]

Bonne chance également

Concernant les rêves, je m'en souviens parfois. Si je rêvais de mon roman, je pense que ça me marquerait. Enfin j'imagine.

[Mélanie]

Je ne me souviens vraiment pas beaucoup de mes rêves. Si vous avez des astuces, je suis preneuse.

Pour la genèse de mon roman, c'est plutôt compliqué : j'ai énormément joué avec le fond de l'intrigue. Si bien que je ne sais pas exactement à partir de quand on peut considérer que c'est le roman que j'écris.

Cependant, le principal de mon action, il provient de l'opéra. Ce qu'il m'arrive, sans livret, j'ai un mal fou à comprendre ce qu'il se dit. D'autant plus quand on a de vieilles versions mal enregistrées avec des chanteurs qui chantent mieux qu'ils n'articulent. Si bien qu'en essayant de reconstituer les paroles, à force de contresens, d'équivoques et de spéculations, je me persuade d'entendre des choses et je suis capable de reconstituer des histoires plutôt bien construites… mais totalement fausses.

Quand je trouve le livret, généralement, c'est tout un monde qui s'écroule. D'une part, je me rends compte que j'ai inventé n'importe quoi. Mais ensuite, d'autre part, ça me permet d'avoir des idées et des situations que j'aime et qui sont à l'abandon… et avec une musique attitrée.

[Grenouille_Bleue]

j'adore ! Je crois qu'on a tous un peu fantasmé sur des auteurs qui nous ont fait rêvé et qui nous ont donné l'envie d'écrire... Anne Rice m'a aussi donné envie de créer des vampires...

Dans mon cas, c'est un peu l'inverse: les écrivains que je n'aime pas me donnent envie d'écrire, dans le sens "mais merde, j'aurais pu faire mieux".

Les écrivains que j'aime me brisent l'ego et me murmurent à l'oreille que jamais je n'arriverai à leur niveau.

Quand je lis certains romans de Robin Hobb (attention, point de vue personnel), je me dis: "mais c'est nul, comment est-ce que les gens peuvent aimer ?" et je suis du coup moins critique sur mes écrits.

Quand je lis par exemple le Trône de Fer de George Martin, je me désespère en me disant "mais en fait, ce que j'écris, c'est tellement de la daube, au secours".

Bwef

[Sytra]

j'adore ! Je crois qu'on a tous un peu fantasmé sur des auteurs qui nous ont fait rêvé et qui nous ont donné l'envie d'écrire... Anne Rice m'a aussi donné envie de créer des vampires...

Dans mon cas, c'est un peu l'inverse: les écrivains que je n'aime pas me donnent envie d'écrire, dans le sens "mais merde, j'aurais pu faire mieux".

Les écrivains que j'aime me brisent l'ego et me murmurent à l'oreille que jamais je n'arriverai à leur niveau.

Quand je lis certains romans de Robin Hobb (attention, point de vue personnel), je me dis: "mais c'est nul, comment est-ce que les gens peuvent aimer ?" et je suis du coup moins critique sur mes écrits.

Quand je lis par exemple le Trône de Fer de George Martin, je me désespère en me disant "mais en fait, ce que j'écris, c'est tellement de la daube, au secours".

Bwef

J'ai encore une réaction différente par rapport aux romans que je lis et qui me plaisent : souvent ils me donnent envie d'inventer non pas une histoire similaire, mais la suite de l'histoire. Parce que j'aime tellement les personnages que je n'ai pas envie de les laisser !
Mon envie d'écrire une histoire contemporaine ou futuriste se basant sur les légendes arthuriennes existe depuis que j'ai lu Le cycle de Pendragon de Stephen Lowhead. Ces romans m'ont tellement marquée que je sais que cette envie ne me quittera pas tant que je ne l'aurai pas réalisée.

[alcestehilton]

j'adore ! Je crois qu'on a tous un peu fantasmé sur des auteurs qui nous ont fait rêvé et qui nous ont donné l'envie d'écrire... Anne Rice m'a aussi donné envie de créer des vampires...

Dans mon cas, c'est un peu l'inverse: les écrivains que je n'aime pas me donnent envie d'écrire, dans le sens "mais merde, j'aurais pu faire mieux".

Les écrivains que j'aime me brisent l'ego et me murmurent à l'oreille que jamais je n'arriverai à leur niveau.

Quand je lis certains romans de Robin Hobb (attention, point de vue personnel), je me dis: "mais c'est nul, comment est-ce que les gens peuvent aimer ?" et je suis du coup moins critique sur mes écrits.

Quand je lis par exemple le Trône de Fer de George Martin, je me désespère en me disant "mais en fait, ce que j'écris, c'est tellement de la daube, au secours".

Bwef

Je te rejoins complétement dans ce que tu viens de dire ! je suis comme toi. En faite je me suis mal exprimé, je voulais dire que certaines histoires m'ont tellement emporté que j'ai aussi voulu en créée une semblable... Le vampire vu par Anne Rice m'a donné plein d'idée !

[pateris]

En même temps, ça peut être utile de lire de mauvais bouquins (ou voir de mauvais films), parce qu'on peut se dire en cours de route "tiens, comment j'aurais tourné ça ?", et ça permet de concocter un récit original qui n'a souvent au final par grand chose à voir avec le matériau de base…
(Oui, des années à supplier la fée inspiration de vous sussurrer à l'oreille l'Idée du Siècle(TM), ça laisse des traces !)

[LHomme au Chapeau]

Je ne me souviens vraiment pas beaucoup de mes rêves. Si vous avez des astuces, je suis preneuse.

Il parait que si l'on pense avant de s'endormir à l'idée de s'en souvenir, on s'en souvient

[Zela]

J'ai utilisé cette technique et je confirme ça marche très bien !
Un peu trop même, je faisais comme des rêves éveillés à la fin du coup mon sommeil n'était plus récupérateur, j'ai du arreter ;

[Aelys]

J'ai utilisé cette technique et je confirme ça marche très bien !
Un peu trop même, je faisais comme des rêves éveillés à la fin du coup mon sommeil n'était plus récupérateur, j'ai du arreter ;

Chez moi ça ne marche pas Je ne me souviens jamais de rien !