Exactement Si on ne sait pas, autant utiliser l'ellipse ou rester vague mais crédible.Beorn a écrit : Par exemple, dans le cas du coup de fil à la police dans un roman ayant pour thème principal le marché mondial du café, effectivement, on ne doit pas se louper sur le thème du café, mais on peut faire une ellipse sur le fonctionnement de la police en disant qu'ils ont été avertis et qu'ils envoient une équipe, point.
La description précise des procédures policières risque d'apparaître comme une digression indigeste, si l'intrigue tourne en fait autour du café. Et en plus, on risque de se planter.
Là je vois deux points.Beorn a écrit : C'est vrai, on voit ça (quoique, un peu moins maintenant, j'ai l'impression), et parfois dans des films qui font de gros succès.
Mais cela dépend du niveau d'exigence que tu t'imposes et du public que tu vises, on en revient là.
Le public de certains films américains pour ados, par exemple, paye pour voir des cascades, des explosions et le soutien gorge de la copine blonde du héros.
Il aime que les coups de poings fassent "plaf", que les voitures explosent quand elles percutent un poteau et qu'un revolver ait une portée de deux cent mètres. Mais en ce qui me concerne, je n'écris pas pour ces gens. Je ne suis pas sûr, d'ailleurs, que beaucoup de ces gens achètent des livres (quoique je n'en sais rien, après tout) voire, s'ils le font, qu'ils attendent la même chose d'un livre et d'un film.
Primo, ça dépend beaucoup du choix du style. Si on décide d'écrire du "pulp", on peut aller dans la surenchère et un réalisme "léger". Et c'est pareil si on veut écrire le nouveau Starwars (qui s'affranchit de pas mal de problématiques physiques). Il faut juste en être conscient et l'assumer, et trouver de l'intérêt ailleurs. Personnellement, ce n'est pas un style qui m'attire, mais c'est choix tout à fait possible.
Secundo, dans tous les cas, la narration littéraire est différente de la narration visuelle. Ce qui peut passer à l'écran parce que "ça en jette" tombera simplement dans le cliché à l'écrit car il est compliqué de rendre visuellement sans y passer des pages et des pages. D'ailleurs, les bonnes scènes d'action littéraires sont très rares (et la plupart des auteurs que j'ai pu lire les évitent ou laissent une grande part d'imagination au lecteur).