[A] L'histoire d'amour : "dans" l'intrigue ou "à côté" ?
Posté : sam. mars 02, 2013 9:49 am
Beaucoup de romans de SFFF comportent une histoire d'amour, ce qui semble assez normal étant donné que c'est une préoccupation qui touche, hum, beaucoup de gens.
Ce que j'ai remarqué cependant, c'est que de façon assez surprenante, dans plusieurs romans, cette histoire d'amour était en quelque sorte une sous-intrigue indépendante. Le personnage aimé n'avait qu'un lointain rapport avec l'intrigue principale et générait ses propres obstacles.
Certes, ces obstacles et difficultés sont souvent en lien avec l'intrigue, mais globalement, le personnage aimé reste en dehors de tout cela.
Quelques exemples :
Dans l'Assassin royal,
Dans Le nom du Vent
Dans Le prince écorché et son t2
Certes, ces histoires d'amour ne sont pas "à côté" du roman : elles sont liées aux thèmes principaux, elles permettent de construire et de caractériser le personnage, elles sont moteur de l'action car elles apportent leur lot de problèmes à résoudre. Donc elles sont bien en cohérence avec le roman, seulement, elle ne sont pas au centre de l'intrigue principale.
Bien entendu, on peut citer de très nombreux exemples inverses, où les personnages de l'histoire d'amour s'affrontent au cours de l'intrigue, ou au contraire s'allient pour atteindre un but. Mais moi pensais que le schéma "dans l'intrigue" était le seul possible, je m'aperçois que de très belles histoires d'amour peuvent rester "à côté".
Peut-être que le fait de séparer l'histoire d'amour permet de faire de l'être aimé un personnage plus efficace dans son rôle ? Peut-être qu'une femme/un homme qui est à la fois objet d'amour et à la fois protagoniste direct des principaux conflits "dilue" la puissance ou la beauté de ce rôle ?
De fait, quand je pense à des romans qui m'ont beaucoup plu eux aussi mais où, au contraire, le personnage aimé est un allié direct ou un adversaire direct du protagoniste, j'ai l'impression que l'histoire d'amour est drôle ou touchante, ou tendre, mais qu'elle n'atteint pas la même intensité passionnelle.
Par exemple dans Fils des Brumes de Brandon Sanderson (excellent roman au demeurant), dans La compagnie noire, ou encore dans Les aventuriers de la mer.
Ce n'est certainement pas une loi, et je suis sûr qu'on peut trouve des exemples où la passion est forte, mais tout de même, ça m'intrigue.
Qu'en pensez-vous, ô grenouilles ?
Avez-vous des trucs, des astuces ou des convictions à ce sujet ?
Avez-vous lu des articles ou des livres qui traitent de la question ?
Ce que j'ai remarqué cependant, c'est que de façon assez surprenante, dans plusieurs romans, cette histoire d'amour était en quelque sorte une sous-intrigue indépendante. Le personnage aimé n'avait qu'un lointain rapport avec l'intrigue principale et générait ses propres obstacles.
Certes, ces obstacles et difficultés sont souvent en lien avec l'intrigue, mais globalement, le personnage aimé reste en dehors de tout cela.
Quelques exemples :
Dans l'Assassin royal,
Spoiler:
montrer
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Bien entendu, on peut citer de très nombreux exemples inverses, où les personnages de l'histoire d'amour s'affrontent au cours de l'intrigue, ou au contraire s'allient pour atteindre un but. Mais moi pensais que le schéma "dans l'intrigue" était le seul possible, je m'aperçois que de très belles histoires d'amour peuvent rester "à côté".
Peut-être que le fait de séparer l'histoire d'amour permet de faire de l'être aimé un personnage plus efficace dans son rôle ? Peut-être qu'une femme/un homme qui est à la fois objet d'amour et à la fois protagoniste direct des principaux conflits "dilue" la puissance ou la beauté de ce rôle ?
De fait, quand je pense à des romans qui m'ont beaucoup plu eux aussi mais où, au contraire, le personnage aimé est un allié direct ou un adversaire direct du protagoniste, j'ai l'impression que l'histoire d'amour est drôle ou touchante, ou tendre, mais qu'elle n'atteint pas la même intensité passionnelle.
Par exemple dans Fils des Brumes de Brandon Sanderson (excellent roman au demeurant), dans La compagnie noire, ou encore dans Les aventuriers de la mer.
Ce n'est certainement pas une loi, et je suis sûr qu'on peut trouve des exemples où la passion est forte, mais tout de même, ça m'intrigue.
Qu'en pensez-vous, ô grenouilles ?
Avez-vous des trucs, des astuces ou des convictions à ce sujet ?
Avez-vous lu des articles ou des livres qui traitent de la question ?