Difficile de te dire ce qu'il en est sans avoir lu ton histoire. La vraie question c'est : pourquoi penses-tu, toi, qu'elle relève du fantastique ?
Par ailleurs, si ton œuvre ne contient pas d'éléments de SFFF, tu as d'autres solutions pour la travailler. Il existe des forums qui "accueillent" tous les genres, par exemple Mille-Feuilles. Il y a aussi un fil quelque part sur Cocyclics qui permet de demander des bêtas off pour les œuvres de blanche, mais pour trouver des volontaires il faut en général être bien intégré à la Mare.
Limite du fantastique
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Re: Limite du fantastique
Je dirais que si tes âmes soeurs sont des créatures/émanations d'êtres vivants, qui évoluent dans un plan différent du nôtre, on est bien dans une histoire relevant de l'imaginaire, donc qui peut se travailler sur la mare.
Par contre, si tu appelles âmes soeurs deux personnes humaines qui s'aiment et se découvrent très proches, on est dans de la romance de lit' générale, je pense.
Y a-t-il un élément irrationnel/imaginaire dans ton histoire ?
Par contre, si tu appelles âmes soeurs deux personnes humaines qui s'aiment et se découvrent très proches, on est dans de la romance de lit' générale, je pense.
Y a-t-il un élément irrationnel/imaginaire dans ton histoire ?
Re: Limite du fantastique
Siana, merci pour le topo très complet. Je nuancerais sur Stephen King, s'il est connu pour ça, on oublie trop souvent qu'une bonne partie de sa production fantastique n'effraie pas du tout. Et que parmi ses œuvres les plus effrayantes ce sont sans doute celles où il n'y a aucun élément fantastique (Cujo, misery...) qui sont les plus réussies.
Donc pour moi ce critère n'est pas indispensable pour qualifier une oeuvre de fantastique : il peut être présent ou pas. Je remarque d’ailleurs que ce sont souvent les détracteurs du genre ( littérature pour ado) qui mettent l'accent dessus.
Par contre le fait que le fantastique soit perçu comme étranger, ne faisant pas partie du monde dans lequel évolue les personnages ( et source de peur, c'est vrai), est un critère important, qui le différencie du merveilleux où cet aspect est complètement intégré dans le paysage.
Donc pour moi ce critère n'est pas indispensable pour qualifier une oeuvre de fantastique : il peut être présent ou pas. Je remarque d’ailleurs que ce sont souvent les détracteurs du genre ( littérature pour ado) qui mettent l'accent dessus.
Par contre le fait que le fantastique soit perçu comme étranger, ne faisant pas partie du monde dans lequel évolue les personnages ( et source de peur, c'est vrai), est un critère important, qui le différencie du merveilleux où cet aspect est complètement intégré dans le paysage.
Modifié en dernier par ilham le mer. mars 18, 2015 8:29 am, modifié 1 fois.
La logique vous mènera d'un point A à un point B. L'imagination vous mènera partout. Albert Einstein
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Re: Limite du fantastique
+1Mariedelabas a écrit :Je dirais que si tes âmes soeurs sont des créatures/émanations d'êtres vivants, qui évoluent dans un plan différent du nôtre, on est bien dans une histoire relevant de l'imaginaire, donc qui peut se travailler sur la mare.
Par contre, si tu appelles âmes soeurs deux personnes humaines qui s'aiment et se découvrent très proches, on est dans de la romance de lit' générale, je pense.
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Re: Limite du fantastique
C'est des âmes soeurs qui se retrouvent vie après vie. Mais on suit une seule de leur vie. Le point qui me paraît légèrement fantastique c'est que l'héroïne ressent et rêves de sa moitié bien avant qu'il lui apparaisse comme une présence mais imaginaire.
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Re: Limite du fantastique
Vu comme ça, la question que je me pose c'est : et lui, il ne ressent aucune présence ? pourquoi elle mais pas lui ?
Vraiment, je pense que le coté fantastique ou non va dépendre de la façon dont du traites cette présence imaginaire et de l'explication que tu en donneras si tu en donnes une. Et de ce que j'en connais déjà pour avoir lu le début, tu as encore le choix du traitement pour la suite de l'histoire, donc c'est à toi de choisir.
Vraiment, je pense que le coté fantastique ou non va dépendre de la façon dont du traites cette présence imaginaire et de l'explication que tu en donneras si tu en donnes une. Et de ce que j'en connais déjà pour avoir lu le début, tu as encore le choix du traitement pour la suite de l'histoire, donc c'est à toi de choisir.
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Re: Limite du fantastique
Alors, je dirais ici que ce projet est clairement fantastique. Mais c'est romantique-fantastique.
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Re: Limite du fantastique
Alors pour moi, c'est clairement fantastique. Ensuite, tu sais, les catégories...
Rien n'empêche d'en cumuler plusieurs (Fantastique + romance, voire + romans ado), ou de mettre en avant l'une plutôt que l'autre. Marc Levy ou Guillaume Musso écrivent du fantastique, mais ce n'est pas ce qui est mis en avant. Il y a parfois des éléments de fantastique dans la romance, mais on appelle ça "romance" ou "romance ado" selon le cas.
La façon de présenter l'oeuvre est un élément déterminant. Le classement dans un genre est aussi l'affaire de marketing, donc de l'éditeur (en cas de publication à compte d'éditeur) ou de l'auteur (si c'est de l'auto-édition).
Sinon, oui, Le trône de fer, je pense que c'est assez clairement de la fantasy. Il y a assez peu de magie, (il y en a quand même indubitablement, et de plus en plus), mais de toute façon, à mon sens, ce n'est pas la magie qui fait la fantasy, c'est le fait que l'univers n'existe pas du tout.
En l'occurrence, Westeros, malgré ses ressemblances avec l'Europe médiévale, n'existe pas dans notre monde.
Par ailleurs, le seigneur des anneaux n'est pas la seule référence en fantasy. Un roman de fantasy peut ressembler à un roman de littérature générale par bien des thèmes (et en effet, le TdF a une filiation évidente avec les rois maudits) mais ne pas appartenir au même genre.
Rien n'empêche d'en cumuler plusieurs (Fantastique + romance, voire + romans ado), ou de mettre en avant l'une plutôt que l'autre. Marc Levy ou Guillaume Musso écrivent du fantastique, mais ce n'est pas ce qui est mis en avant. Il y a parfois des éléments de fantastique dans la romance, mais on appelle ça "romance" ou "romance ado" selon le cas.
La façon de présenter l'oeuvre est un élément déterminant. Le classement dans un genre est aussi l'affaire de marketing, donc de l'éditeur (en cas de publication à compte d'éditeur) ou de l'auteur (si c'est de l'auto-édition).
Sinon, oui, Le trône de fer, je pense que c'est assez clairement de la fantasy. Il y a assez peu de magie, (il y en a quand même indubitablement, et de plus en plus), mais de toute façon, à mon sens, ce n'est pas la magie qui fait la fantasy, c'est le fait que l'univers n'existe pas du tout.
En l'occurrence, Westeros, malgré ses ressemblances avec l'Europe médiévale, n'existe pas dans notre monde.
Par ailleurs, le seigneur des anneaux n'est pas la seule référence en fantasy. Un roman de fantasy peut ressembler à un roman de littérature générale par bien des thèmes (et en effet, le TdF a une filiation évidente avec les rois maudits) mais ne pas appartenir au même genre.
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Re: Limite du fantastique
Tu veux dire à compte d'éditeur ?Beorn a écrit :Le classement dans un genre est aussi l'affaire de marketing, donc de l'éditeur (en cas de publication à compte d'auteur)
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Re: Limite du fantastique
Arrgh, oui, je voulais dire à compte d'éditeur - et que je manquais de sommeil, aussi.
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