Bonsoir,
Je ne sais pas si je vais t'aider...
Je suis en effet d'une tendance assez solitaire et casanière. Il est donc rare que ma vie sociale prenne tellement d'ampleur que cela m'empêche d'écrire ( note : je ne comprends pas dans la vie sociale, le boulot.). Mais cela m'est arrivée parfois d'avoir des sorties qui s'enchainaient et une envie d'écrire que je ne pouvais assouvir.
C'est frustrant, en effet.
J'avoue qu'à chaque fois, j'étais soulagée de retrouver du temps pour écrire !
Mais j'avoue aussi que je sacrifie volontiers les mondanités.
J'ai une activité professionnelle qui implique beaucoup de contacts. Et très souvent, cela me suffit niveau relations humaines. Je ne suis pas un ours asocial, mais je sature et fatigue vite et aime la solitude. Cela me permet de me ressourcer.
Maintenant, le plus dur, pour moi en tout cas, c'est justement de faire avec les impératifs professionnels. Quand je travaillais en entreprise, c'était pas trop mal. J'écrivais tot le matin, à la pause de midi, quand j'avais un creux dans mon emploi du temps... Je n'ai jamais autant produit de textes, en fait !
Aujourd'hui que je travaille chez moi, c'est plus compliqué. Une certaine culpabilité de ne pas travailler s'installe quand je veux écrire ( et vice-versa, quand je travaille, j'ai envie d'écrire !
) et cela peut aller jusqu'à me bloquer.
Ceci dit, je suis en rodage de ce coté là...
Je crois qu'il faut se trouver un équilibre, s'organiser un emploi du temps et s'y tenir (à peu près en tout cas) Donc je me fait des "list to do" tous les matins. ça marche assez bien et ça dégage du temps libre car une fois les priorités réalisées, je peux me dégager l'esprit.
Pour ce qui est d'en parler.
Cela dépend des périodes. En phase de correction, j'aime discuter de ce que j'écris, même avec des personnes ne partageant pas ce hobby. Bon, j'ai la chance d'avoir de bons lecteurs autour de moi. Mais en phase d'écriture, je suis plus secrète ( à part ici sur le challenge). C'est un travail solitaire par nature et cela me convient très bien.
Donc bon, pour conclure, je crois que le rapport à l'écriture ( tout comme la vie sociale) est individuel. A chacun de se le construire, sans culpabiliser, se comparer aux autres. Quant aux personnes ne comprenant pas... ( et j'en ai croisées) et bien, j'ai tendance à dire "tant pis." Et à passer à autre chose sans me prendre la tête.
Maintenant, c'est vrai que j'ai un mode de vie qui me permet ce luxe.
Et que mes relations proches sont des gens avec qui je peux échanger sur des tas de choses, dont parfois l'écriture (parmi d'autres thèmes) En retour, je m'intéresse à leurs loisirs créatifs, à leur jogging ou à leurs amours malheureuses
Et cela me donne parfois des idées
.