Personnage (ok!), trame général (ok), l'antagoniste (à l'aide))
Posté : sam. mars 09, 2024 3:59 pm
Bonjour à toutes et à tous,
Hésitez pas à changer le sujet de place si nécessaire. Je ne suis pas sûre de l'endroit exact où cette question à sa place. Merci d'avance à ceux qui prendront le temps de lire.
Je suis en pleine ré-écriture d'un projet qui date un peu et où je me suis lancé bille en tête sans véritable structure. Les extraits de ce projet sont dans les papyrus. J'avais une idée de mes personnages, quelques idées de peuples et de scènes que je voulais écrire, une petite idée des thématiques que je souhaitais aborder et j'avais rédigé une centaine de page.
Entre temps j'ai lu un peu de théorie (essentiellement la collection "Écrire de la fiction" de chez Argyll ) et binge-watch un peu de vidéo sur le sujet sur yt. Et je me suis rendue compte qu'il manquait un truc pourtant essentiel un réel antagoniste.
J'ai des personnages ( + une crise politique et crise climatique) qui font figures d'opposants aux souhaits des personnages principaux ( et dans l'idée eux-aussi sont des antagonistes l'un et l'autre pour leurs objectifs respectifs, au moins au début jusqu'au milieu du récit) mais ce sont des figures que j'ai du mal à développer.
Dans l'état je n'ai pas de personnage antagoniste qui suit les héros pendant toute l'histoire, c'est plutôt une accumulation de conditions/personnages qui vont évoluer mais je n'ai pas de figure qui se dégage. Donc pour moi ça coince, il me manque quelque chose.
Du coup, (oui les questions arrivent maintenant ) comment travaillez vous la (les) figure(s) de l'antagoniste dans vos récits, comment vous les trouvez ?
Comment ajouter vous de la nuance à un antagoniste quand votre récit ne suit que les points de vue de vos personnages principaux ? Et qu'ils ne peuvent pas le voir recueillir des chats abandonnés , par exemple ?
Est-ce qu'un passage ou deux du point de vue de cet antagoniste serait considéré comme maladroit ? Quels seraient les autres moyens de faire partager les motivations de ce personnage de façon un peu plus subtile qu'un dialogue ?
Est-il grave que celui-ci ne se révèle véritablement qu'à la fin des 25% du récit ? Comment ne pas la faire en mode "haha j'étais dans l'ombre mais c'est moi le véritable méchant"
J'ai essayé de le travailler en opposition à mes deux personnages mais j'arrive sur un truc caricatural (très manichéen) que je n'aime pas et que j'arrive pas à manipuler.
Je tombe sur un vieux monsieur riche conservateur qui ne veut pas que le monde change et aveugle à la souffrance qu'il créer. C'est pas ouf !
J'ai essayé de tirer de la connaissance des récits que j'aime mais je ne pense pas avoir le talent (ni l’expérience et le temps de travail) de Becky Chambers ou de G.R.R Martin, de Sebastien de Castell ou de Claire North . Et surtout, mon histoire est assez éloigné de ce qu'iels produisent, je ne vois pas trop comment utiliser leurs constructions à mon avantage. .
Et en faite en terminant ce message je me dis que le plus simple (peut être) aurait été de faire un syno de travail, de le soumettre et de voir les retours , c'est con d'avoir l'illumination à la fin.
Merci dans tous les cas pour vos réponses (et bravo d'avoir lu jusqu'à la fin!)
Hésitez pas à changer le sujet de place si nécessaire. Je ne suis pas sûre de l'endroit exact où cette question à sa place. Merci d'avance à ceux qui prendront le temps de lire.
Je suis en pleine ré-écriture d'un projet qui date un peu et où je me suis lancé bille en tête sans véritable structure. Les extraits de ce projet sont dans les papyrus. J'avais une idée de mes personnages, quelques idées de peuples et de scènes que je voulais écrire, une petite idée des thématiques que je souhaitais aborder et j'avais rédigé une centaine de page.
Entre temps j'ai lu un peu de théorie (essentiellement la collection "Écrire de la fiction" de chez Argyll ) et binge-watch un peu de vidéo sur le sujet sur yt. Et je me suis rendue compte qu'il manquait un truc pourtant essentiel un réel antagoniste.
J'ai des personnages ( + une crise politique et crise climatique) qui font figures d'opposants aux souhaits des personnages principaux ( et dans l'idée eux-aussi sont des antagonistes l'un et l'autre pour leurs objectifs respectifs, au moins au début jusqu'au milieu du récit) mais ce sont des figures que j'ai du mal à développer.
Dans l'état je n'ai pas de personnage antagoniste qui suit les héros pendant toute l'histoire, c'est plutôt une accumulation de conditions/personnages qui vont évoluer mais je n'ai pas de figure qui se dégage. Donc pour moi ça coince, il me manque quelque chose.
Du coup, (oui les questions arrivent maintenant ) comment travaillez vous la (les) figure(s) de l'antagoniste dans vos récits, comment vous les trouvez ?
Comment ajouter vous de la nuance à un antagoniste quand votre récit ne suit que les points de vue de vos personnages principaux ? Et qu'ils ne peuvent pas le voir recueillir des chats abandonnés , par exemple ?
Est-ce qu'un passage ou deux du point de vue de cet antagoniste serait considéré comme maladroit ? Quels seraient les autres moyens de faire partager les motivations de ce personnage de façon un peu plus subtile qu'un dialogue ?
Est-il grave que celui-ci ne se révèle véritablement qu'à la fin des 25% du récit ? Comment ne pas la faire en mode "haha j'étais dans l'ombre mais c'est moi le véritable méchant"
J'ai essayé de le travailler en opposition à mes deux personnages mais j'arrive sur un truc caricatural (très manichéen) que je n'aime pas et que j'arrive pas à manipuler.
Je tombe sur un vieux monsieur riche conservateur qui ne veut pas que le monde change et aveugle à la souffrance qu'il créer. C'est pas ouf !
J'ai essayé de tirer de la connaissance des récits que j'aime mais je ne pense pas avoir le talent (ni l’expérience et le temps de travail) de Becky Chambers ou de G.R.R Martin, de Sebastien de Castell ou de Claire North . Et surtout, mon histoire est assez éloigné de ce qu'iels produisent, je ne vois pas trop comment utiliser leurs constructions à mon avantage. .
Et en faite en terminant ce message je me dis que le plus simple (peut être) aurait été de faire un syno de travail, de le soumettre et de voir les retours , c'est con d'avoir l'illumination à la fin.
Merci dans tous les cas pour vos réponses (et bravo d'avoir lu jusqu'à la fin!)