[A] En dire trop ou pas assez

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Asia M
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[A] En dire trop ou pas assez

Message par Asia M »

Salut!

Voici une question à laquelle vous avez sûrement réfléchi beaucoup plus longuement que moi, si la SFFF sont vos genres de prédilection. De mon côté, j'ai écrit juste assez de récits SFFF pour connaître la problématique, mais pas assez pour avoir pris mon parti.

Comment faire découvrir son univers imaginaire à la lectrice sans que celle-ci ait l'impression de s'attaquer à un ouvrage d'ethnologie ou de sociologie? Mais, d'un autre côté, comment satisfaire la curiosité légitime de la lectrice de SFFF quant au monde que l'on a créé?

Pour ma part, je donne a priori plutôt dans le "pas assez". Je laisse volontiers mes lectrices se débrouiller toutes seules. Au lieu d'expliquer l'apparence et la fonction d'un objet que j'invente, je vais simplement le présenter en contexte et m'attendre à ce que mes lectrices s'en fassent leur propre idée. Par conséquent, on m'a souvent reproché de ne pas assez décrire les éléments magiques/fantastiques de mes histoires.

Sauf que je ne veux pas transformer ma fiction en dictionnaire, non plus... :? La seule solution à laquelle j'ai réfléchi pour l'instant, c'est d'avoir un personnage extérieur découvrir le monde pour la première fois: ainsi, les explications valent aussi pour lui et sont justifiées dans le cadre du récit. Mais dans le cas où tous mes personnages sont bien au fait de leur monde :?:

Que pensez-vous du glossaire en début de roman? Je vous avoue que lorsqu'il s'en trouve un, je ne lis jamais, et que je le vois même comme un passage rédhibitoire qui m'a plusieurs fois dégoûtée de commencer un livre... :(

Avez-vous d'autres méthodes? Et en tant que lectrices et lecteurs, que préférez-vous? Trop ou pas assez d'explications?
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Scipion
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Re: En dire assez, ne pas en dire trop

Message par Scipion »

Asia M a écrit : Comment faire découvrir son univers imaginaire à la lectrice
Ca je sais pas, je suis lecteur ^^
Asia M a écrit : Que pensez-vous du glossaire en début de roman?
Beurk quelle horreur !

Si tu veux mon avis, tout dépend de ton récit ! Elle est pas belle la réponse ? ;)
Certains récits, surtout SF, peuvent être très orientés techno, dans ce cas, il faut bien tout décrire avec minutie. D'autres privilégient plus les persos et l'histoire, dans ce cas, il faut en donner assez pour que ton lecteur (ou lectrice, hein, c'est la journée de la femme, je suis pas macho) comprenne de quoi il s'agit (et le visualise) sans le noyer de détails.

Prend comme une exemple une télé, dans de la littérature blanche. Dans quel cas vas-tu expliquer son fonctionnement précis, ou décrire les différents modèles, etc. ? Si ton perso est dépanneur, ou installateur, ou concepteur de télé, ou décorateur d'intérieur, bref si le détail sert ton propos.

Voila, je crois que c'est une question de feeling.
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Siana
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Re: En dire assez, ne pas en dire trop

Message par Siana »

Concernant cette question, j'ai fait une horrible constatation récemment : le lecteur se pose toujours beaucoup trop de questions, et il voudrait toutes les réponses tout de suite, sauf que si on les lui donne il qualifie l'histoire d'encyclopédie et ça le rebute (en particulier dans les premières pages de l'histoire) !
La solution : ne décrire que ce qui est utile au moment où ça l'est.
Ainsi, pas la peine de s'étendre sur le fonctionnement des moulins à eau en lévitation s'ils ne sont pas utiles à l'histoire (sauf si c'est pour l'ambiance, l'intrigue, mieux connaître un gus qui y travaille, quoi...). Quant au sabre laser, pas la peine d'écrire un article de dictionnaire à son sujet lorsque le héros le sors soudain de son sac. Là, il vaut mieux décrire brièvement l'objet, éventuellement dire de quelle façon le héros le tient (dans sa main, entre ses dents, par un bout ou par l'autre et pourquoi) et faire la description en montrant le héros l'utiliser : il appuie sur le bouton, la lame fait ziouuup en apparaissant, ça dégage de la chaleur, mais c'est normal, la lame est en plasma, etc.
Pour ce qui est du décor, pareil. Un peu pour donner de l'ambiance en se concentrant sur les lieux fréquemment visité ou utiles à l'intrigue et moins pour les lieux de passage.

Enfin, c'est ce que j'essaye de faire. ^^

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Macada
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Re: En dire assez, ne pas en dire trop

Message par Macada »

Scipion a écrit :
Asia M a écrit : Comment faire découvrir son univers imaginaire à la lectrice
Ca je sais pas, je suis lecteur ^^
:mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
Mais j'aimerais bien savoir pourquoi tu ne parles que de "lectrices" ?

Sinon, ta question est le casse-tête fondamental de tout auteur en train de présenter un "monde" non familier aux lecteurs.

Perso, je commence par en dire le moins possible - ce qui me semble indispensable à la scène en cours - et je débute par plusieurs scènes permettant chacune de présenter une facette du "monde" (toujours dans l'idée de facette indispensable pour débuter) et/ou un ou plusieurs personnages.
Puis je teste sur mes bêta-lecteurs et j'ajoute/modifie/précise en fonction.
Une question clé aux bêtas (parce qu'ils oublient souvent de le préciser) c'est peuvent-ils attendre ou non la réponse à la question qu'ils se posent ?
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Blanche
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Re: En dire assez, ne pas en dire trop

Message par Blanche »

Oh ? Ce sont des textes exclusivement pour filles ? Trop bien ! :D

Je suis assez d'accord avec ce qui s'est dit au-dessus.
Décrire un objet uniquement au moment où il apparaît, expliquer une coutume au moment où le héros (ou équivalent) doit s'y plier ... Le lecteur (ou la lectrice, hein ?) s'y retrouve de toutes façons.

Je pense qu'on peut même expliquer plus tard, ça entretient le suspense.
Exemple dans une conversation entre deux personnes :
"-on va attaquer le méchant ?
- Non, il a un Bzorg.
- Un Bzorg ? Ah zut ... Changeons de plan ..."
Et tu n'expliques le Bzorg qu'une fois qu'on y a vraiment affaire. Le lecteur va saisir de lui-même de quoi il s'agit grossièrement, que c'est un "truc" important et va deux fois mieux retenir quand il y arrivera en "vrai".

Et je suis d'accord avec Scipion : un glossaire au début ? Tu veux dire : un truc auquel on est obligé de se référer à chaque fois qu'il y a un Bzorg qui apparaît et qui nous fait sortir de la lecture ? Argh ...
^^

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Iluinar
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Re: En dire assez, ne pas en dire trop

Message par Iluinar »

Je crois que le risque est plus d'en mettre trop que pas assez. Créer un univers complexe, c'est énormément de boulot et la tentation est grande de vouloir mettre tout tout de suite dans son texte, histoire de ne pas avoir bossé pour rien ^^
Mais le risque, comme tu l'as dit, c'est de tomber dans l'encyclopédie et ça, ça tue le plaisir de la lecture.
Il vaut mieux ne donner que les informations indispensables à la compréhension immédiate de l'action et ne pas oublier qu'un roman c'est long et que les occasions de distiller ces infos sur le monde seront nombreuses. Inutile de se précipiter.
Bon, le problème, c'est de savoir si les infos données sont suffisantes pour la compréhension. Pour ça, je ne vois qu'une méthode, la beta lecture !

Sinon, je tiens à signaler que je suis une lectrice de sexe masculin et j'espère avoir le droit de lire tes histoires ^^

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Niniane
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Re: En dire assez, ne pas en dire trop

Message par Niniane »

Personnellement, j'éviterais le glossaire. Revenir tout le temps à la première page pour comprendre un mot, ça devient très vite lassant.

Dans le cadre des descriptions de monde, quitte à choisir entre les extrêmes, j'ai tendance à préférer le pas assez. Le pavé encyclopédique décourage, surtout si je ne comprends pas les mots techniques employés.
Tu peux distiller et décrire les choses au moment où tu les mets en scène, quitte à utiliser d'autres personnages pour approfondir certains points. Après, je ne sais pas ce que tu écris, mais il n'y a pas forcément que le nouvel arrivant qui peut servir de prétexte à l'explication du monde. Deux personnes de profession complètement opposées, ça peut marcher aussi.

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Milora
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Re: En dire assez, ne pas en dire trop

Message par Milora »

Tout à fait d'accord sur le "moins plutôt que trop !"


Je voulais juste ajouter :
Asia M a écrit : La seule solution à laquelle j'ai réfléchi pour l'instant, c'est d'avoir un personnage extérieur découvrir le monde pour la première fois: ainsi, les explications valent aussi pour lui et sont justifiées dans le cadre du récit.
Je trouve qu'on est davantage plongé dans l'univers quand, au contraire, le personnage est de là-bas. Disons que la technique du personnage extérieur (de préférence de notre monde) qui arrive dans un endroit et découvre tout, c'est vraiment très, très utilisé, et un peu facile. Ça peut marcher très bien, surtout si c'est justifié dans le récit (par exemple s'il faut absolument que le personnage soit un étranger, ou si tu veux insister sur l'étrangeté de ce qu'il va découvrir). Mais il y a aussi le risque de tomber dans le coup classique et peu crédible guide qui va raconter au héros (et au lecteur) l'organisation de son monde par le menu. J'ai toujours trouvé ça vraiment peu crédible : imaginons qu'un étranger débarque chez nous et qu'on décide de lui faire visiter le coin... est-ce qu'on va commencer par lui parler de l'organisation sociale et du fonctionnement des centrales nucléaires qui produisent notre énergie ? (et ça m'exaspère carrément quand je tombe sur une explication comme ça dans un livre ou une nouvelle)


Pour dépeindre un univers imaginé, je crois que le plus important n'est pas de donner au lecteur des explications sur toutes les inventions, mais de lui donner l'impression d'y être. Donc c'est pas grave si tout n'est pas expliqué, tant qu'y a pas d'incohérence...
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Re: En dire assez, ne pas en dire trop

Message par Ellie »

Je suis assez d'accord sur le «plutôt moins que trop» (ça arrange mon coté feignante, en plus), mais en faisant gaffe quand même de ne pas partir du principe que la lectrice ou le lecteur lit forcément beaucoup de fantasy ou de science-fiction et que certains termes «de base» n'ont pas du tout besoin d'être expliqués... y'a certains romans où j'ai parfois eu l'impression qu'il n'y avait effectivement pas de glossaire au début, mais uniquement parce que l'auteur partait du principe que t'avais le bestiaire de Donjons et Dragons sous la main...

Sinon le personnage qui n'y connait rien, je trouve ça pratique aussi, et c'est pas forcément l'étranger complet à l'univers, ça peut aussi être le type un peu bourrin qui s'est jamais intéressé à la magie (ou à l'inverse si on veut donner des explications sur les différentes armes). Après je pense que c'est bien d'éviter de partir en exposé complet dans ce cas, mais justement j'ai l'impression que le dialogue peut plus facilement permettre un «alors en très gros ça se passe comme ça» que la narration.

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Jo Ann v.
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Re: En dire assez, ne pas en dire trop

Message par Jo Ann v. »

Asia M a écrit :Sauf que je ne veux pas transformer ma fiction en dictionnaire, non plus... :? La seule solution à laquelle j'ai réfléchi pour l'instant, c'est d'avoir un personnage extérieur découvrir le monde pour la première fois: ainsi, les explications valent aussi pour lui et sont justifiées dans le cadre du récit. Mais dans le cas où tous mes personnages sont bien au fait de leur monde :?:
Lorsque j'ai commencé à écrire La Treizième Concubine, je situais le premier chapitre dans l'Eurostar (of all places). Une journaliste parisienne croisait un couple qui semblait tout sauf "terriens" (des humains "trop beaux", comme des Elfes de Tolkien, quoi). Ils font connaissance et le couple lui raconte une histoire, l'histoire de la treizième concubine. Et ce n'est qu'au deuxième chapitre que commençait l'histoire fantasy. Tous les 5/10 chapitres, je revenais sur Terre et ma journaliste posait les questions qu'il fallait pour la suite.
Ma formation de correctrice est passée par là et j'ai compris que ça ne servait à rien (à part alourdir le roman). J'ai donc dû distiller les informations tout le long du roman. Pas besoin de tout donner dès le départ (donc le glossaire de début ou à la fin, c'est plutôt gênant à la lecture et pour le trop plein d'informations). Et il n'y a que deux fois où j'utilise des notes de bas de page car il y avait deux termes qui méritaient une explication. Les autres, on croise les doigts pour qu'on comprenne le sens dans le contexte donné.

(Ça, c'est pour le roman, parce qu'avec les nouvelles, j'suis moins douée. ;-))

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Isaiah
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Re: En dire assez, ne pas en dire trop

Message par Isaiah »

Asia M a écrit :Comment faire découvrir son univers imaginaire à la lectrice sans que celle-ci ait l'impression de s'attaquer à un ouvrage d'ethnologie ou de sociologie? Mais, d'un autre côté, comment satisfaire la curiosité légitime de la lectrice de SFFF quant au monde que l'on a créé?

Pour ma part, je donne a priori plutôt dans le "pas assez". Je laisse volontiers mes lectrices se débrouiller toutes seules. Au lieu d'expliquer l'apparence et la fonction d'un objet que j'invente, je vais simplement le présenter en contexte et m'attendre à ce que mes lectrices s'en fassent leur propre idée. Par conséquent, on m'a souvent reproché de ne pas assez décrire les éléments magiques/fantastiques de mes histoires.

Sauf que je ne veux pas transformer ma fiction en dictionnaire, non plus... :? La seule solution à laquelle j'ai réfléchi pour l'instant, c'est d'avoir un personnage extérieur découvrir le monde pour la première fois: ainsi, les explications valent aussi pour lui et sont justifiées dans le cadre du récit. Mais dans le cas où tous mes personnages sont bien au fait de leur monde :?:

Que pensez-vous du glossaire en début de roman? Je vous avoue que lorsqu'il s'en trouve un, je ne lis jamais, et que je le vois même comme un passage rédhibitoire qui m'a plusieurs fois dégoûtée de commencer un livre... :(
Déjà, le glossaire, super-eurk. C'est indigeste au possible. Autant avoir un chapitre sur l'herbe à pipe. A la rigueur en fin de livre ou en en-tête de tes chapitres, c'est déjà plus fluide.

A priori, il faut expliquer les éléments dont tu as besoin et rien d'autre sous peine d'être un peu lourd. Les expliquer avant, à un moment opportun ou on rencontre l'élément sans y être confronté, ça peut être pas mal, mais il ne faut pas que ça alourdisse le texte, à bien doser donc.

Quant à la magie, je pense que si tu prends un parfait étranger, les lecteurs auront toujours l'impression que tu n'en as pas dit assez : ton personnage narrateur va voir un truc, en décrire les manifestations physiques et ça va s'arrêter là. Je pense que c'est une technique qui ne fonctionne pas tout le temps, mais qui permet d'alléger la narration.

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Selsynn
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Re: En dire assez, ne pas en dire trop

Message par Selsynn »

Moi j'aime bien avoir un extrait de l'Encyclopédie du Grand Tout en tête de chapitre. Avec juste une explication. C'est la méthode notamment de Werber. (mais pas que de lui, hein)

Autrement, je me rappelle d'un exercice dans la mare olympique (partie qui a disparu, si mes souvenirs sont bons) où le but était dans un texte court d'évoquer une fluburte, sans expliquer au lecteur de façon dictionnaire, mais qu'à la fin de l'extrait court, on sache de quoi il était question. ca se travaille, et puis, je trouve qu'après quelques essais ça fait beaucoup moins peur.

Par contre, les glossaires c'est parfait si tu veux que ton lecteur ne les lisent pas, du moins, pas à la première lecture.

En ce qui concerne les nouvellers, es-tu sur que tu as besoin de raconter comment les centrales produisent l'énergie ? A mon sens une nouvelle se doit d'être concise, et donc, tout ce qui n'est pas nécessaire à l'intrigue, et qui n'est pas de la description pour mettre dans le bain devrait sauter.
A prendre comme vous voulez, moi, j'ai jamais publié de nouvelles ^^

Et puis, je trouve que des retour de bêtas sont la meilleurs choses qui permet d'appréhender entre le trop et le pas assez. Et personnellement, mon défaut est de faire du pas assez ^^
Selsynn
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Re: En dire assez, ne pas en dire trop

Message par Asia M »

Merci énormément à toutes celles et tous ceux qui ont répondu! Même les conseils en apparence très simples n'étaient en fait pas si clairs dans mon esprit... C'est désormais arrangé. :merci:

Pour la féminisation (lectrices au lieu de lecteurs), bah, ça ne voulait rien dire... Juste que c'était la journée de la femme, comme l'a bien compris Scipion, et que les femmes sont tellement habituées à s'imaginer au masculin, j'ai pensé que l'inverse une fois de temps en temps ne pouvait pas faire de mal. ^^

Sinon, Jo Ann, ton idée me fait pourtant penser au roman préféré de mon enfance/jeunesse et qui reste une référence pour moi: Le roi Arthur, de Michael Morpurgo. Un jeune garçon de notre monde se noie, se réveille en présence d'un Arthur Pendragon qui vit désormais dans une grotte "hors du monde" et qui lui fait le récit de sa vie... Avec un ou deux retours au dialogue garçon/Arthur pour introduire des histoires non linéaires, comme celles d'autres chevaliers de la Table Ronde.

Bref, c'est sûr que l'intérêt du roman n'est pas là, mais à mon avis ça n'alourdit rien, et puis cela permet aussi un récit à la première personne avec quelques moments de recul assez touchants.
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