Quand peut-on (faut-il) douter (de ce qu'on écrit)?

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Isa S

Quand peut-on (faut-il) douter (de ce qu'on écrit)?

Message par Isa S »

Bonjour, je n'ai pas vu de fil sur le sujet, et je voudrais partager une de mes préoccupations du moment.

La remise en question constructive est un pilier de la bêta-lecture, je ne souhaite pas remettre cela en cause. Mais j’aimerai partager la réflexion que je me suis faite ces dernières semaines sur le moment du doute.

Personnellement, je me suis aperçue que je doutais beaucoup au début du projet. Plus il me semble ambitieux, plus je doute d’arriver à le faire «bien». Si j’y pense trop, je n’écris que quelques lignes avant de bloquer. Donc le doute au début, ou au milieu du projet est pour moi un handicap sérieux. La peur de l’échec m’entrave. J’ai stoppé net dans deux projets de nouvelles différents comme ça, rien que cette année. Si je veux avancer (finir), il faut que j’arrive à me dire que je peux le faire, quitte à tricher et faire semblant de me dire qu’il n’y a vraiment pas d’enjeu (genre : je n’écris que pour moi, je ne le ferai lire à personne, etc)
Je suppose que c’est assez universel, parce que c’est en mettant le doigt là-dessus que j’ai enfin compris le sens de la fameuse phrase de Yoda «Fais-le, ou ne le fais pas. Il n’y a pas d’essai.»
Donc le doute en pleine création est destructeur (pour moi). Maintenant, admettons que j’ai réussi à surmonter cette difficulté là, et que j’ai fini par m’éclater à écrire mon truc - nouvelle ou scène de roman, c’est à peu près le même processus. Le texte change de visage, parfois de personnages et/ou de thème en cours de route, mais je retombe en général sur mes pattes à la fin. Quand j’arrive à peu près au bout du projet, à la phase correction de l’orthographe, mise en forme etc, le doute revient au grand galop. Là, je n’aime plus mon texte. Je doute profondément de son intérêt. Je n’ai même pas envie de le faire bêta-lire tellement tout investissement supplémentaire dessus me paraît absurde. Si je m’écoutais il partirait directement dans un tiroir (virtuel).
En même temps, je suis persuadée qu’il n’y a qu’en ayant conscience de mes difficultés, de mes faiblesses, que je peux améliorer ce que j’écris. Ne pas douter serait me condamner à ne pas progresser (en plus d’être insupportablement suffisante)... Donc j’aurai envie d’avoir un rapport positif avec le doute, qu’il me fasse progresser au lieu de m’entraver...

Connaissez-vous des problèmes du même ordre, ou des problèmes inverses ? Avez-vous des astuces?

Edit : chers modérateurs, si le sujet a déjà été débattu, n'hésitez pas à déplacer/fusionner ce fil :)

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Selsynn
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Re: Quand peut-on (faut-il) douter (de ce qu'on écrit)?

Message par Selsynn »

J'ai appris des choses sur le management de projet et ce genre de choses (pas que je veuille devenir chef, mais que j'aimerais comprendre pourquoi les projets perso que je fait ne fonctionne pas) Et ce que tu dis est très vrai aussi dans des projets technique. Je veux dire ce n'est pas limité au monde de l'écriture.

Je sais plus le nom exact qu'il y a, mais il y a des gens qu'il faut écouter au début, ceux qui donne l'impulsion qui vont permettre de rêver... "On pourrait faire ça, et puis, là il se passerait ça..." sans aspect trop technique. Sans enthousiasme aucun projet ne nait.
Et puis, y'a ceux qui sont là depuis le début mais qu'on a pas écouter au début, ceux là, faut leur laisser faire la partie d'organisation. C'est eux de faire les planning, de voir le temps qu'il faut mettre pour chacune des taches. C'est à eux d'organiser, de manière réaliste, et pas totalement utopique comme les autres.

Je crois fondamentalement qu'on a toutes ces personnalités en nous (vous êtes pas schizo, vous ?) et qu’il faut apprendre effectivement à les écouter à certains moment. Il faut agir un petit peu comme un médiateur, il faut surveiller le temps de parole de tout le monde, et veiller à ce qu'il ne soit pas annexer par certaines personnes...

Bon, ça c'était la théorie. (et encore : ce dont je me souviens de la théorie, ce qui est différent ^^)
En pratique, moi, je pense que je ne doute plus avant de me lancer dans le projet. Par contre, je suis en plein doute après... Et là, la formule de Yoda, bin, elle sert à rien...
Bon j'ai écrit un pâté ce matin sur le topic des corrections, et j'ai la flemme de le reprendre...

Sinon, je te soutient entièrement Isa, et j'espère que tu retrouveras foi en tes idées rapidement !
Selsynn
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Siana
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Re: Quand peut-on (faut-il) douter (de ce qu'on écrit)?

Message par Siana »

Je pense qu'on a tous des phases comme ça où l'on doute de soi et de ses capacités à mener à bien un projet. A titre personnel, j'en ai eu plusieurs, tous les ans, plus sur le format roman que les nouvelles, et en particulier avec les retours de bêtas. Car la bêta c'est ce qui nous montre tous les défauts du texte, donc forcément on trouve ça moche. :wamp: De mon côté, j'ai essayé d'apprendre à survivre à cette période. Déjà, dès l'écriture, j'essaye d'accepter le fait que mon premier jet n'est pas parfait (même si j'en ai l'impression et que je l'espère), puis qu'il y aura encore du travail dessus. Et puis quand tombent les bêtas "bouh bouh, pleins de trucs qui vont pas, c'est quoi ce torchon ??", je me mets en mode "on va voir ce qu'on va voir, méchant bêta-lecteur, après les corrections tu ne pourras plus en dire autant !" Et ça marche. Enfin, je me demande si je ne me suis pas vaccinée à force de revoir mes manuscrits.
Après pour les déprimes du genre "je sais pas écrire, je fais que des trucs nuls", il y a la technique d'aller relire tous les commentaires positifs déjà reçus en bêta-lecture.

Et j'ajouterais qu'un projet, c'est pas en doutant qu'on le termine. Donc on peut se dire "si je ne veux pas que ça ressemble à rien, je ne doute pas et je continue jusqu'à y arriver ! (oui, j'ai décidé que j'y arriverai, c'est comme ça et pas autrement)".


Allez Isa, tu y arriveras ! :heart:

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Celia
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Re: Quand peut-on (faut-il) douter (de ce qu'on écrit)?

Message par Celia »

Je vais te paraître super courte dans ma réponse mais :
Si je commence à réfléchir, je n'écris plus. Je bloque tout de suite.
Je ne sais pas si ça va te rassurer, mais si j'arrivais à théoriser ces doutes, je pense que je pourrai m'en débarrasser. ^^
Bêta-lectrice
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Siana
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Re: Quand peut-on (faut-il) douter (de ce qu'on écrit)?

Message par Siana »

Après pour la question de créer/détruire (oui, je suis passée sur l'autre fil :oops: ), je pense avoir une technique pour savoir si on ne part pas trop de travers.
En fait, ça peut paraître bizarre, mais je me rend compte que je ne me suis jamais posé la question (et je m'en porte pas plus mal). Je ne me suis jamais demandé si je détruisais mon histoire (même en passant de la v2 à la v3, ce qui était quand même énorme !). Et je pense que c'est parce que j'ai toujours su ce que je voulais. Déjà, je travaille avec des plans, et ça m'a énormément aidée à revoir la structure globale du texte que j'avais mis à plat avec mon plan. Et à chaque fois qu'une idée me venait, soit ça s'incrustait à merveille dans le reste (en ajoutant un truc, répondant à une question, débloquant une situation) soit je doutais de son bien fondé. Dans tous les cas, je me demandais si c'était bien ce que je voulais, si je voulais que l'histoire tourne de cette façon. Et le fait est que je n'ai jamais changé les bases de l'histoire. Les trois-quart du traitement, de la mise en scène et des explications ont changé, pas les bases. Les bases, c'était ce que je voulais, et maintenant je sais quelles idées précises ça représente. Le reste pouvait donc changer du moment que je restais sur la voie que je m'étais fixée.
Donc peut-être qu'en faisant une liste de ce que vous voulez garder/surtout pas modifier (la base de l'histoire, je pense, en général), et pourquoi pas une autre de ce que vous ne voulez surtout pas qu'il arrive (disparition d'un personnage, d'un fil de l'intrigue...), vous arriverez à voir dans quelle limite se situent vos idées, et si elles dénaturent ou pas votre envie de base pour l'histoire.

Et au final, même avec énormément de changements, je n'ai pas l'impression d'avoir dénaturé mon histoire. J'ai plutôt le sentiment de l'avoir mieux racontée.

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Tristane Suzette
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Re: Quand peut-on (faut-il) douter (de ce qu'on écrit)?

Message par Tristane Suzette »

Je ne suis pas un bon exemple. Je doute d'un bout à l'autre. Chaque fois que je commence quelque chose, je crains de ne pas arriver au bout (ce qui, du coup, ne m'est arrivé que deux fois, mais volontairement parce que j'avais déjà un texte à présenter pour l'AT visé ^^, plus une autre fois pour un roman qui allait compter à vue de nez plus de 500k signes, ce que je ne me sentais sens pas capable de porter encore).
Chaque fois que j'envoie, je me dis que c'est bon pour la poubelle mais qu'il faut que je poursuive le processus que j'ai commencé en écrivant.
Bref, si je m'écoutais, tout irait à la poubelle :lol:
Après, j'ai plutôt de la chance quand même, car j'ai pris l'habitude de ne pas m'écouter une fois que je suis en train d'écrire. Sauf que, pour l'instant, je n'ai pas trop d'empan, et que je n'arrive pas à écrire sans douter si je reste trop longtemps sur un même texte.
Ce qui m'a aussi beaucoup aidée, aussi, c'est de passer au stylo-papier. J'ai bien apprécié de pouvoir "constater" mes avancées sur mon cahier, c'était hyper bénéfique cet aspect très matériel du processus d'écriture.

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Elikya
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Re: Quand peut-on (faut-il) douter (de ce qu'on écrit)?

Message par Elikya »

J'ai un peu la même réponse que Célia. Si je commence à réfléchir à l'ampleur du travail, à mon niveau en écriture, au temps que je vais y passer, au résultat que j'en tirerai ou pas, moi aussi je bloque.

Du coup, je passe à l'acte.

Même quand je suis déprimée, même quand je n'y crois plus, j'écris (ou je corrige selon les périodes). Et puis ça revient...

Ce qui m'aide beaucoup, c'est d'avoir plusieurs projets sur le feu. Quand j'ai ai marre de corriger j'écris, et inversement. Quand les romans me semblent interminables, j'essaie de penser à ma prochaine nouvelle pour P&M. Parmi mes histoires, il y en a toujours une qui me motive, même quand je doute de moi.

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Siana
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Re: Quand peut-on (faut-il) douter (de ce qu'on écrit)?

Message par Siana »

Et si vous pensiez à la nostalgie que vous ressentirez quand le projet sera terminé et qu'il commencera à vous manquer ? Perso, ça me motive.

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Nyaoh
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Re: Quand peut-on (faut-il) douter (de ce qu'on écrit)?

Message par Nyaoh »

Perso ce n'est pas au stade du développement du projet que je bloque, c'est plus au stade jusqu'où béta lire (ça peut sembler sans fin si on est pas dans un système à la cocyclics qui propose un début et une fin quelque part)... et au bout de combien de refus d'éditeur (sur un même projet/tout projet confondu?) on peut se dire qu'il faut arrêter les dégâts et se mettre au tricot, au crochet ou au poker :P :P je me suis posée plusieurs fois la question dans l'espace nouvelle ou certains ont l'air de douter mais ont au final des oui de loin en loin, quand on en a pas. ^^

Sinon tu peux penser comme l'ami Descartes et en gros décomposer au maxiiiimum tous tes projets et relectures, pour ne pas voir le bout du chemin, mais plutôt "next step" (oui en anglais j'ai décidé :P :P parce que je parle mal anglais). Comme ça ta relecture ne sera pas un immense gâchis mais un décortiquage de ton style sur tel ou tel aspect... Et un apprentissage pour toi. Je ne sais pas si ça te débloquera complètement, mais qui c'est ? Un autre objectif peut t'aider à avancer.
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Re: Quand peut-on (faut-il) douter (de ce qu'on écrit)?

Message par Iluinar »

Moi, en général, je ne doute pas au début. Ça vient en cours de projet. C'est sans doute pour ça que j'arrive mieux avec les nouvelles. J'ai le temps de les finir avant d'être bloqué par le doute. Mes doutes, ce n'est pas sur la qualité de mon écriture mais sur l'intérêt de ce que je raconte. Je finis toujours par penser que ce que j'écris est banal et sans intérêt.

Je n'ai pas de recette contre ça. Si j'en avais une...

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Re: Quand peut-on (faut-il) douter (de ce qu'on écrit)?

Message par Nicéane »

Moi c'est pareil, je ne doute pas au début. Enfin n'ayant pas écrit grand chose jusqu'à présent je ne sais pas si ce sera toujours mon cas mais pour l'instant je doute surtout car j'ai peur que mes idées ne tiennent pas la route. Est-ce que mes explications ne sont pas trop tirées par les cheveux, est-ce que je fais trop compliqué quand je peux faire simple, est-ce que je n'ai pas laissé quelque chose de côté... Ce que je fais : je ferme les yeux et je traverse la route. Parfois il faut arrêter de se poser des questions qui ne servent qu'à nous entraver. Personnellement j'essaie de trier mes doutes constructifs de ceux qui se transforment en machines d'autotorture. Maintenant je ne dis pas que ça fonctionne à chaque fois, loin de là ;)

Isa S

Re: Quand peut-on (faut-il) douter (de ce qu'on écrit)?

Message par Isa S »

Bon, déjà je me sens moins seule... ;) Merci pour vos encouragements, ils me touchent beaucoup :heart: :heart:. J'ai dû donner l'impression que j'étais déprimée, alors qu'en fait non, je fais juste un constat sur le "comment ça marche" de l'écriture, pour moi. En me disant que c'est une discussion qui peut peut-être aider quelques grenouilles.

Elikya, l'astuce des plusieurs projets semble bien marcher pour moi aussi. C'est ce que j'ai fait récemment, et c'est là que j'ai constaté le même processus sur tout ce que j'écris : nouvelle ou roman, même combat. Heureusement, ils n'ont pas tous la même importance à mes yeux, sinon je n'en sortirais pas je pense. Mais j'ai quand même fini deux nouvelles (dont l'une, par miracle, n'est même pas restée dans un tiroir). Et ça m'a reboostée pour les corrections du roman.

Par contre Siana, autant j'admire ton fonctionnement avec plan et histoire définis, autant je pense que ça ne me réussit qu'à moitié. Si c'est défini d'avance, je perds une partie de l'élan qui me pousse devant le clavier (savoir ce qui va se passer), et ça laisse encore plus de place à l'esprit critique qui me souffle, comme à Iluinar par exemple, que ça manque totalement d'originalité - ou que je ne vais pas bien "servir" l'histoire.
C'est un équilibre difficile entre ce que je veux raconter et découvrir ce que je raconte effectivement.

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Siana
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Re: Quand peut-on (faut-il) douter (de ce qu'on écrit)?

Message par Siana »

Je parlais surtout pour la correction après bêta-lecture, pour savoir quoi corriger et si c'est une bonne idée ou non. Après, pour la création même et la banalité des idées... je me retrouve au même stade que vous. :wamp:

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Syven
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Re: Quand peut-on (faut-il) douter (de ce qu'on écrit)?

Message par Syven »

Comme beaucoup, je pense que Yoda a raison.
Quand je relis, je doute aussi, je ne suis pas convaincue.
Mais au bout d'un nombre de pages erratiques, il se produit toujours au moins une fois ce moment magique où j'oublie que c'est mon texte et je rentre dedans. Et là, je suis rassurée. Je sais que si j'ai réussi à m'emporter, j'en emporterai d'autres avec moi et c'est tout ce qui importe.

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Re: Quand peut-on (faut-il) douter (de ce qu'on écrit)?

Message par Roanne »

Vous avez de la chance. Pour ma part je doute quasi tout le temps. Et c'est quand j'arrête de douter que ça devrait m'inquiéter le plus.
Vous n'aimez pas Noël ? ça tombe bien, nous non plus ! Du coup, avec Chapardeuse, nous vous invitons sur Wattpad pour (re)découvrir le Noël cataclysmique de Claire et Chan.

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