Beorn a écrit :Silène a écrit :En fait, ça dépend vraiment de l'ouvrage : il est fort possible que sur un très gros texte, l'éditeur demande une découpe en deux tomes. Du coup, est-ce que ça ne vaut pas le coup pour l'auteur d'y réfléchir en amont, justement pour la soumission ?
Si, tout à fait !
Ce que je veux dire, c'est qu'il ne faudrait pas concevoir son roman à cause des normes de CoCyclics, mais plutôt en fonction de ses propres objectifs.
Par exemple, on peut vouloir écrire le meilleur roman possible en son âme et conscience, sans penser à aucune contrainte. Ou alors, viser certains éditeurs et se renseigner sur ce qu'ils recherchent.
Je trouverais cela dommage qu'un auteur modifie son roman juste pour passer en cycle.
Juste une précision éditoriale, pour Mnémos que je connais bien : ils refusent les manuscrits en dessous de 400 000. Et au-delà de 900 000, ils demandent à le raccourcir ou à le scinder.
C'est ce qui s'est passé pour moi (La Pucelle faisait 950 000 signes), donc je connais bien le problème.
J'ai dû trouver une césure qui n'était pas prévue au départ et cela a posé problème à pas mal de lecteurs.
Par ailleurs, Mnémos comme Bragelonne (je le sais parce que les deux éditeurs me l'ont dit personnellement) ont l'habitude des romans en plusieurs tomes et ils pensent que 2 tomes est un mauvais chiffre pour les ventes. Ils pensent que 1 (le "one-shot") ou 3 et plus (tri/quadri/multilogie) sont plus vendeurs. Cela ne sera pas forcément rédhibitoire à leurs yeux, mais c'est une info qu'il peut être intéressant de connaître.
Le prochain roman que je devais publier chez Mnémos aurait dû être en deux tomes. J'ai présenté le premier, et l'éditeur était intéressé, mais il m'a demandé si je ne pouvais pas faire 300 000 signes de plus et boucler le roman pour en faire un one-shot - ce que j'ai fait. J'en suis très content comme ça, d'ailleurs (écrire un tome 2, c'est difficiiiiiile !)
Je ne vous parle donc pas de rumeurs, mais de faits très concrets.
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