takisys a écrit :
le plus flagrant, c'est un cas comme "Highlander" vous savez cette série "indigente" dérivée du film... mais avec des combats superbement mis en scène par un des grand maitre en la matière sinon le grand maitre lui-même.
(j'aime les bagarres et les combats quand ils sont esthétiques)
Hé ! Moi je l'aimais bien ! Je la regardais toujours après le collège
(Et faut dire que le spin off était mauvais, Amanda ou pas !
)
Ma question, c'est est-ce que ça vous fait ça ? des fois, souvent ou jamais ?
et quand/si ça vous le fait, quelle en est à votre avis la cause ?
En ce qui me concerne, je pense que c'est parce que la plupart des héros sont trop "héros" est pas assez humain. Et Que ça s'applique même de plus en plus au antihéros aussi
Moi aussi j'ai souvent tendance à préférer les seconds rôles dans les fictions. Parce que souvent le héros est celui qui se prend au sérieux, celui sur qui porte la situation grave, celui que le scénario met en valeur ; donc c'est sur les seconds rôles que retombent l'humour, les traits de caractère originaux, les valeurs comme la loyauté ou au contraire les choses un peu limites...
En tous cas j'étais comme Takysis et, quand j'ai commencé à écrire (mettons, un peu après cette phase où vous vous lancez dans le grand roman de vos 14 ans en plagiant à peu près tout ce que vous avez lu et la série télé du moment
), quand j'ai commencé à écrire avec sérieux, donc, je m'étais fait cette réflexion. J'ai décidé de placer le premier rôle sur des personnages qui, dans la plupart des bouquins, auraient eu le rôle secondaire. Un narrateur amusant, ou un narrateur qui n'est a priori pas le noeud de l'intrigue. Je jugerai pas du résultat par contre
Enfin bon, maintenant je n'y pense plus vraiment quand j'essaie d'écrire ou d'imaginer un personnage... Sans doute aussi parce que je lis moins de livres où le héros est "lisse" tandis que les personnages secondaires le sont moins...
Célia a écrit :Ensuite le côté lecteur/spectateur : je vais parler de la caricature de ce problème, soit le cinéma et les séries télé grand public. Les producteurs vont, quasi systématiquement, faire du héros un dénominateur commun qui devrait plaire à la majorité du public, en respectant tout un tas de caractéristiques qui n'ont pas changé depuis des dizaines d'années (homme, blanc, hétéro, américain, middle class) Et pour diversifier le tout, ils lui donnent des seconds rôles un peu moins "commun" (à une époque dans les films d'action c'était une femme et un Noir) Du coup dans la littérature populaire et dans le cinéma, à la télé, les auteurs sont souvent très limités dans leur conception du héros (il doit être comme ci et comme ça) et prennent beaucoup plus de libertés avec les seconds rôles. Le héros s'est transformé en anti-héros, mais n'a pas tant évolué que ça. Alors que ses copines sont devenues des femmes indépendantes (bon, quand on a de la chance), les side kick ont un côté un peu plus fou ou un peu plus sombre (donc plus intéressants), les "quotas de personnages de couleur" ont plus de profondeur, de temps en temps des revendications sociales ou culturelles plus poussées (souvent c'est caricatural, mais pas tout le temps), etc etc.
Oui, voilà, exactement ! Je suis tout à fait d'accord !
C'est souvent dû au fait que les auteurs cherchent souvent à créer un héros avec une part d'universel, un héros auquel tout lecteur pourra s'identifier. Ce qui est moins le cas des personnages plus marqués.
Et, tout comme toi Célia, je ne pense pas non plus que ça soit vrai dans toutes les oeuvres. Ça l'est surtout dans celles qui adoptent un schéma classique ou vendeur (c'est pas péjoratif du tout).
Là on a cité plein d'exemples où c'est le cas (et je suis d'accord avec vous
), mais il y en a une foultitude où ça ne l'est pas...
d'ailleurs que je ne les vois pas du tout comme étant des héros. Ceci explique sans doute cela. Bref, je suis en pleine auto-analyse en ce moment, je crois... 
