[A] Nombre de personnages : vos préférences

[Elisabeth]

Salut à tous


Je ne dois pas être la seule dans ce cas, mais - force ou faiblesse - mon intrigue est plutôt fournie en personnages. En l'espèce, disons qu'il y en a un peu plus de 10 dont on ne pourra pas se contenter de les laisser crever dans un fossé. =P Pour cette raison, j'ai opté pour un type de narration "bonne vieille méthode" où chaque chapitre est narré du point de vue d'un (ou de quelques) personnage(s) différent(s).

Personnellement - outre le fait que gérer tout ces personnages dans le temps est parfois franchement prise d'encéphale (ah me*de, lui ça fait 7 chapitres qu'on l'a pas vu et faudrait pas qu'on l'oublie, surtout que ce dialogue était sensé suivre le précédent de 24h même pas...) - je trouve qu'avoir plusieurs personnages permet d'aborder une histoire sous tout un tas d'angles différents, de la rendre plus vraie. Qui plus est pour les intrigues un peu complexes ça permet de rappeler les faits au lecteur sans introduire de lourdeur.

MAIS (bah oui, ya un mais, tout de même) je sais que certains préfèrent les intrigues à un personnage central, ou bien à un groupe (pas plus de 5/6) de persos centraux, et abhorrent les intrigues où on marche sur les persos, et qui nécessitent parfois de revenir à la liste des dramatis personae du début d'ouvrage faute d'être un peu paumé...

Et vous ? Votre avis ? Un seul perso ? Un groupe ? Si oui de quelle taille ? Ou bien une myriade, voire une kyrielle ? Et surtout, pourquoi ? Peut être que cela dépend du genre ?

Je pensais faire ce topic en y intégrant un sondage mais apparemment ce n'est pas trop possible, alors profitez-en et expliquez tout en détail vos préférences.

[Cocoon]

Bonjour à toi

Question intéressante, je te dirai bien d'emblée que tout dépend du style que tu as et des messages que tu veux faire passer. D'autant que le style diffère selon l'intrigue. Par exemple, Pratchett dans sa série du disque-monde s'amuse à faire suivre plusieurs personnages car plusieurs sous intrigues et que ceux-ci se croisent à travers une ville, cela permet de présenter plusieurs endroits et personnages qui n'ont pas forcément de raisons de se rencontrer.

Dans un style plus différent, Asiimov dans Fondation nous présente une série de personnages qui sont séparés de plusieurs dizaines/centaines d'années dans le temps. On suit le même but (sauver la galaxie, en somme) mais les personnages présentés ne sont que des porteurs du flambeau. Ils se passent la main pour faire suivre l'intrigue sur le temps. On a donc plusieurs histoires axées sur un personnage, mais qui se suivent.

Personnellement, je n'aime pas les histoires avec trouzemille personnages. J'ai lu plusieurs romans où les personnages non seulement avaient un background long de 13 générations avec des relations très creusées pour chaque, avec des noms imprononçables et des dialogues relativement longs. C'est sûr, c'est riche, on y trouve plein de choses, mais pour ma part je ne supporte pas ce genre d'histoire, car on passe plus de temps à tenter de se rappeler qui est qui et pourquoi/qu'est-ce-qu'il-fait-là-déjà?

Je trouve que ça paume le lecteur trop facilement et, dans un sens, ça freine trop l'immersion pour s'y plonger complètement.

Faire une histoire avec un groupe de persos et des chapitres écrits à travers un narrateur différent est un point de vue très intéressant, car oui on découvre mieux la personnalité de tel ou tel perso. La horde du contrevent de A. Damasio l'a très bien illustré, même si ça reste un exercice assez difficile car il exige de bien pousser la personnalité et le passé de chacun pour lui donner un style propre.

Pour ma part, je préfère me contenter d'un seul narrateur principal, mes premiers écrits s'axaient sur la figure du sage qui raconte des faits passés, un peu comme Bilbon dans Le hobbit, je trouvais ça plus simple et plus agréable. Mais maintenant j'aime bien jouer avec un narrateur présent, moins sûr de lui. J'ai rajouté plus de personnages dans mes histoires, qui avoisinent les 4/5 persos principaux (j'entends ici "Héros"), à cela rajouter la figure de l'Adversaire et un ou deux side kick du méchant. Je ne tourne pas au dessus de dix, car vu mon style je pense que ça diluerait trop la présence des autres et je pense que je finirai par en "oublier" sur le chemin. ça m'est déjà arrivé de zapper un perso et de m'en rendre compte quelques six chapitres plus loin...

Donc, en résumé, ça dépend, comme tu l'as dit. Tous les styles ont leurs avantages et je pense que le nombre de persos et la narration dépend des affinités et des désirs de chacun. Ceux qui aiment les histoires tordues et alambiquées auront plus de facilités avec les sous intrigues et un bon nombre de personnages alors que d'autres y préfèreront les huis-clos à trois ou quatre persos dans toute l'histoire.

En espérant t'avoir apporté de l'eau à ton moulin

[Maden]

Ça dépend de la position géographique de tes personnages et de la narration choisie, comme le suggérait Cocoon.

Si tu choisis une narration troisième personne avec focalisation interne, tu ne peux pas raconter du point de vue de Trucmuche ce que fait Machintruc à 3000 kilomètres plus loin. Dans ce cas, oui on aurait deux narrateurs distincts, pas vraiment le choix.

Maintenant, si ces deux personnages sont toujours ensemble dans leur quête du Graal, un seul point de vue suffit.

Par contre, tu peux décider d'en avoir deux quand même si justement tu veux jouer sur l'écart entre les points de vue/la personnalité de chaque personnage, mais j'attendrais en tant que lecteur que ce soit vraiment justifié car si ce que raconte Trucmuche peut tout aussi bien être raconté de la même façon par Machintruc, qu'est-ce qui justifie le changement de point de vue ?

Ensuite pour répondre à la question du nombre, je dirais part sur le moins possible, tant pour toi que pour ton lecteur. Pour mon roman en cours, j'étais partie sur 6 points de vue, et j'ai fini par n'en garder que 4 (et c'est déjà pas mal !), tout simplement parce que 6 c'était beaucoup trop pour mon profil de débutante. Je m’emmêlais souvent les pinceaux, parfois certains personnages n'avaient rien à raconter donc ils tombaient aux oubliettes durant toute une partie de l'intrigue... bref, pas gérable pour moi. Maintenant, à toi de tester tes limites ! Je pense que tu t'en sortiras bien en te posant la question à chaque changement de point de vue : pourquoi ce changement ? Si tu n'arrives pas à le justifier, alors c'est qu'il n'est pas nécessaire.

[Anonyme_Quatre]

Hum, il me semble que la question a déjà été plus ou moins posée sur ces sujets :
viewtopic.php?f=14&t=205945
viewtopic.php?f=14&t=208602

Est-ce que ça correspond bien ?

[Elisabeth]

Hum, il me semble que la question a déjà été plus ou moins posée sur ces sujets :
viewtopic.php?f=14&t=205945
viewtopic.php?f=14&t=208602

Est-ce que ça correspond bien ?

Oui et non, ma question était plus purement de l'ordre de vos préférences en tant que lecteurs, plutôt que de celui des techniques à employer. Depuis le temps sur la technique ça roule plutôt bien. Je me demandais simplement pourquoi certains préféraient ou avaient en horreur (sisi, ça existe ! ) des persos à la puissance (n). =]

[Ellie]

Perso, ça dépend de comment se passe l'histoire. S'il y a un nombre important de personnages mais qui restent relativement «groupés» ça me gêne pas. Par groupés je veux pas dire qu'ils doivent rester ensemble tout le temps, mais en gros qu'il y ait un nombre de «fils narratifs» assez réduit, que les personnages se croisent régulièrement et fassent avancer à peu près la même histoire.

J'ai plus de mal quand y'a des personnages «éparpillés», genre t'as un à un bout du monde, un second à l'autre bout, un troisième qui est un flash-back de ce qui s'est passé il y a deux cent ans, etc., et que tu vois pas forcément ce qui les unit (sauf a priori à la fin du bouquin).

Je me permet un exemple concret avec le trône de fer :

Spoiler: montrer

Le fait qu'il y ait beaucoup de points de vue, en soi, ne me gênait pas plus que ça parce qu'il y avait quand même pas mal de croisements, malgré les distances, avec des personnages qui apparaissent selon plusieurs points de vue, des évènements qu'on a vu depuis un des personnages point de vue qui ont une influence sur ce qui se passe dans un autre point de vue. Par contre j'avais plus de mal avec les chapitres sur Daenerys (et, dans une moindre mesure, ceux qui se passent au Mur et au-delà), qui mettent plus de temps à être rattachés au reste.

Bref, ça me gêne pas en soi qu'il y ait beaucoup de personnages, par contre quand j'ai l'impression de lire plusieurs romans en parallèle j'ai plus de mal.

[tomate]

J'aurais tendance à répondre "autant qu'il en faut pour raconter ton histoire". Après, c'est à toi de construire le récit de telle façon que le lecteur ne se perde pas.

Le nombre de persos que le lecteur peut tolérer est àmha une question d'habitude de lacture. Lorsque j'étais ado, j'ai commencé par lire des romans-fleuve russes avec une foultitude de persos d'importance variable, genre "Guerre et Paix". En plus, la mode était aux grandes sagas familiales, ou historiques comme les romans de James Clavell où il y avait aussi un paquet de persos et d'intrigues secondaires. "Le Seigneur des Anneaux" n'est pas mal non plus dans son genre.

De nos jours, les gens ont plus l'habitude de romans focalisés sur un petit nombre de persos, mais si tu sais bien les agencer, il n'y a pas de raison pour qu'ils se perdent.

[Pagu]

Salut Elisabeth,

Alors le nombre de personnages, une question importante en effet !! Je pense aussi que cela dépend de ton histoire, tu peux avoir 2 persos principaux comme 10 mais l'important reste de pouvoir s'identifier à eux et de ne pas trop s'éparpiller non plus. Je pense que la qualité prime à la quantité, c'est à dire que tes persos doivent être bien creusés chacun et d'autres seront là en guise de figurant !!

[cyberlune]

ma question était plus purement de l'ordre de vos préférences en tant que lecteurs, plutôt que de celui des techniques à employer. Depuis le temps sur la technique ça roule plutôt bien. Je me demandais simplement pourquoi certains préféraient ou avaient en horreur (sisi, ça existe ! ) des persos à la puissance (n). =]

en tant que lectrice, je n'ai pas d'a priori sur le nombre de perso: ça dépend entièrement de la façon dont l'auteur gère la chose:
-il y a (enfin je trouve) pas mal de pdv dans la horde du contrevent, mais comme il y a une unité de lieu, ça ne m'a pas gênée
-pas trop de problème avec un roman comme au bord de l'eau, où il y a peu de vraix perso principaux, on peut se raccrocher facilement à quelques "figures connues" et suivre, même si la... totalité des héros atteint 108 personnages.
- en revanche j'abhore les romans comme le trône de fer, parce que j'ai l'impression de lire plusieurs romans qu'on a disséqué et remis en petits bouts en les mélangeants les uns aux autres: j'y lis les chapitres par thème de pdv et non dans l'ordre chronologique pour reconstituer les histoires
ce n'est pas une question de nombre mais une question de mise en scène qui me convient ou pas

après, comme Tomate, il me semble que le bon nombre de personnages est celui dont tu as besoin pour raconter ton histoire. Si tu les gères bien, qu'ils sont tous bien caractérisés, même s'ils sont 12 ou 15, il n'y a pas de raison que ça ne fonctionne pas

[LynVie]

Je vais sans doute répéter un peu ce qui a été dit, mais effectivement en tant que lectrice, je dirais que tout dépend. je n'ai en tout cas aucun a priori particulier quant à plusieurs personnages ou un seul. Tout va dépendre de l'univers et de l'histoire, de l'intrigue. J'ai adoré ^pouvoir suivre plusieurs personnages dans des oeuvres comme Games of Throne par exemple, parce que cela me permettait de suivre une même intrigue à plusieurs endroits, et parce que... je l'avoue, j'aime quand les auteurs n'hésitent pas à sacrifier des personnages auxquels pourtant on s'attache. C'est cruel, certes, mais j'aime. Et ce ne serait pas possible ou bien plus difficile à rendre si on n'avait pas suivi tous ces personnages avant leur mort

Mais j'ai adoré aussi des oeuvres où on ne suivait qu'un seul personnage, comme par exemple certains tomes de la romance de Ténébreuse de M.Z. Bradley. Cela permettait pour le coup de laisser des non dits, des mystères sur un personnage inconnu, sur un personnage secondaire, sur son passé. Cela permettait du coup de découvrir en même temps que le personnage principal qu'on suivait le monde ou les autres personnages.

Donc tout dépend aussi de ce que tu veux rendre en un sens.

Quant à avoir peur de perdre un personnage pendant 7 chapitres et de se dire, sacrebleu, ca fait un siècle que je l'ai pas vu lui... Oui et non. Là aussi tout va dépendre de ton intrigue et du rendu de ton histoire. Ce n'est je pense pas gênant si ton personnage est bien ancré et bien introduit dans l'histoire.

Par exemple, dans le trône de fer pour ne reprendre que lui qui a souvent été cité, tous les personnages sont bien introduits avant que les chapitres les concernant s'espacent. On les a déjà rencontrés souvent, on sait où ils en sont, ce qu'ils faisaient ou non, quand on les perd de vue et quand on les retrouve. Car ils ont été bien ancrés avant qu'on ne les perde de vue justement... On a eu le temps de s'attacher à eux et de vouloir la suite, de se demander ce qu'ils deviennent. On remarquera d'ailleurs que les pov ne deviennent plus nombreux qu'au fur et à mesure de l'histoire. On suit tout d'abord 2-3 personnages, puis un autre qu'on avait déjà vu avant mais pour qui soudain on suit son point de vue, puis encore un autre, pour au final en suivre près d'une dizaine... sans que ce ne soit réellement gênant (bien sûr il y aura toujours certains qui n'aimeront pas, mais c'est comme tout^^).

Je pense donc que le fait que ton histoire possède une dizaine de personnages à suivre n'est pas forcément gênant en soi... si on ne les suit pas tous d'un coup dès le début.

Ou alors comme dit plus haut, il faut un lien autre, un ancrage autre à ton histoire pour que ce ne soit pas gênant. Par exemple, dans la horde, je dirais presque, en exagérant un peu, qu'au final le personnage principal du livre n'est pas les personnages eux-mêmes mais l'histoire et le lieu, donc l'alternance des pov n'es guère gênante. De même dans le roman comme au bord de l'eau, ce ne sont pas vraiment les personnages qui sont les personnages... hum pas très claire, désolée.

[tomate]

Peut-être une façon de voir plus clair est d'essayer de faire un syno, ou même un pitch de ton roman pour comprendre comment il va s'agencer.

Par exemple, si tu peux résumer en disant que "c'est l'histoire de la guerre de machin vue par plusieurs personnages, un paysan, un seigneur, un soldat etc..." C'est clair que tu écris l'histoire dans cette optique et l'intrigue centrale, c'est la guerre.

Au contraire, si c'est plutôt "l'histoire de machin qui fait ci, pendant que truc fait ça et bidule fait autre chose,...", c'est beaucoup plus dur de dégager un fil conducteur.

[Black_Mike]

Bonjour tout le monde de la part d'un petit nouveau sur le site (vous pouvez consulter "Présentation de Black Mike" pour plus de détails) !

Pour répondre à la question, effectivement, je vais honteusement copier la majorité des réponses : bah, tout dépend de l'histoire !

Lire un roman avec un seul personnage principal ou à peine une poignée ne me dérange pas car généralement l'auteur peut mieux se concentrer sur la caractérisation et la présentation des persos. On apprend à les comprendre, les aimer, les détester, détester à les aimer, etc. Le faible nombre de personnages n'est pas synonyme de faiblesse d'imagination de la part de l'auteur ou faiblesse de l'histoire (quoique dans certains cas, cela peut l'être). Inversement, un grand nombre de personnages peut noyer les informations, certains personnages seront peut-être plus "texturés" que d'autres, etc. Ou pas. Tout dépend de l'auteur, s'il est doué pour cela ou non.

Je me rends compte, en regardant brièvement les romans que j'ai, que la plupart d'entre eux ne dépassent pas 5 à 6 personnages principaux. Coïncidence mystérieuse ? Volonté inconsciente de ne pas être submergé par une pléthore de persos ? Hasard bienheureux ? Franchement, j'en sais rien. Et tout aussi franchement, je m'en f**s.

Toujours est-il que je préfère un bouquin qui privilégie les persos (quitte à en avoir que deux) que la multitude (je suis peut-être parano, mais j'ai l'impression que, dans ces cas-là, c'est pour combler et faire du remplissage, du remplissage, du remplissage). Car, au final, si t'as qu'un seul personnage et qu'il est très bien construit, tu peux faire un roman entier avec. Et zigouiller tous les autres au passage.

[Dami]

C’est rendu que je mange devant le forum pour lire le plus de sujet qu’il m’est possible.



J’apporte ma petite contribution à celui-ci :

Lorsque j’étais ado, j’ai écrit une série de 240 « épisodes » de 7500 mots dans lesquels il y avait environ 2000 personnages, dont 200 personnages principaux. J’ai eu la chance d’avoir une belle communauté autour de ce récit (c’était les débuts d’Internet, c’était plus facile de percer) et suite à ces retours, j’ai séparé les personnages en deux catégories : ceux dont les gens se souvenaient et les autres, les persos sans un charisme suffisant.

J’ai été radical, dans la nouvelle version de la série que je suis en train de peaufiner, tous les personnages de la deuxième catégorie ont été supprimés ou fusionnés avec d’autres. De toute façon, c’était souvent des personnages que même moi, j’avais tendance à oublier. Bref, je pense que le plus important n’est pas le nombre de personnages, mais de développer des personnages assez charismatiques, uniques, pour qu’on s’en souvienne même s’il y a des chapitres entiers dépourvus de leur présence. Et surtout, il faut prendre le temps de soigner leur arrivée. One Piece par exemple prend des tomes entiers à présenter ses nouveaux personnages, il prend son temps, et c’est pour ça qu’il réussit à faire des guerres épiques avec une quarantaine de personnages forts : rendu à la guerre, on se souvient encore de qui est qui.

Ensuite, naturellement, au tout début de ma série, il y avait très peu de personnages. On suit un petit groupe de « héros » qui découvrent l’univers petit à petit et ce n’est que des centaines d’épisodes plus tard que les premières guerres ont lieu. Je ne connaissais pas One Piece à l’époque, mais plus j’y pense et plus je me dis qu’effectivement, c’est une belle manière de faire. En parallèle, pour moi, l’exemple à ne pas faire niveau nombre de personnages, c’est d’en avoir plusieurs comme dans Dragon Ball, mais qu’ils deviennent presque tous complètement inutiles. Ça m’avait affreusement déçu, mais bon, je ne m’égarerai pas trop sur le sujet...

(Quoiqu’il faut parler de son expérience en tant que lecteur, alors je me gâte.)

Malheureusement, je ne peux pas citer des exemples comme le Seigneur des Anneaux et GOT, je n’ai vu que les films et la série qui possèdent moins de personnages (mais j'ai adoré le Hobbit et les nouvelles de GOT). J’ai une mémoire exécrable pour les noms et ce genre de romans deviennent vite des casse-têtes. Je les lirai quand même bientôt puisque ces œuvres possèdent maintenant des wikis et en cas de problèmes de mémoire, je pourrai aisément m’y référer.

Il ne faut jamais sous-estimer la nouvelle mode des wikis !



Des visuels des personnages aident aussi la mémoire, d’ailleurs.

Je peux au moins nommer un autre roman qui ressemble à ce que je fais : Battle Royale. Énormément de personnages, mais des personnages très bien écrits avec chacun son chapitre, alors on ne s’y perd jamais. Un petit bijou de lecture (par contre, n’écoutez pas les films, c’est totalement le contraire, c’est terriblement mal fait).

[Amaryan]

Ma préférence, c'est quand le nombre de personnages présents dans le récit est strictement égal au nombre minimum de personnages nécessaires pour raconter au mieux ce récit.

[Dami]

Touché.

Va falloir que je repense toutes mes histoires !

NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !