Ca me déprime et me donne l'impression de manquer de vocabulaire
Le souci, c'est que je préfère les points de vue internes (qu'ils soient à la première ou à la 3e personne) et, du coup, j'ai tendance à les exprimer en employant, plus ou moins, le vocabulaire du personnage en question.
Petit exemple tiré de mon défi du Challenge :
J'ai des "faire" et des "falloir" et des répétitions (quoique sur ce point précis, y'a sûrement moyen de tourner ça autrement, là c'est du premier jet), mais je ne vois pas comment reformuler ça sans perdre l'"ambiance".La porte s'ouvre enfin, et laisse entrer le bon air froid du dehors. Le soleil est à peine levé, et si je me les pelais pas autant, je profiterais bien de la vue. Mais j'ai un taf, et il faut que je fasse bonne impression. Je fais sortir le chariot - doucement, faudrait pas que ça se renverse - et je regarde autour de moi où se trouve le mec que je dois nourrir.
Paradoxalement, je trouve que l'usage d'argot enrichit le texte, car il apporte plein de nouveaux mots et expressions. Le problème, c'est quand mes personnages utilisent simplement un niveau de vocabulaire courant/familier.
Quand j'écris des dialogues, je veille à ce que ça sonne naturel, et j'ignore délibérément les répétitions qu'il peut y avoir. Mais le reste du temps, ça devient délicat. Chercher des synonymes enrichit le vocabulaire du personnage, et la plupart des gens appellent un chat un chat, pas un felis domesticus.
Et à côté de ça, il y a la chasse aux répétitions de toute sorte...
D'ailleurs, à ce propos, j'ai l'impression que les traducteurs ne font pas forcément beaucoup d'efforts en ce sens... et que ça passe pas trop mal, en général.
(T'façon, vu combien ils sont payés, on les comprend...)
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