Le syndrome de l'imposteur et la peur de l'échec chez l'écrivain
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Re: Le syndrome de l'imposteur et la peur de l'échec chez l'écrivain
Le pire, c'est croire toute sa vie que l'on souffre du syndrome de l'imposteur, et se rendre compte un jour qu'il n'en est rien.
- Alaëlle
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Re: Le syndrome de l'imposteur et la peur de l'échec chez l'écrivain
J'ai lu pas mal de posts et reviendrai poursuivre ma lecture... Plein de choses intéressantes ont été dites, merci pour les liens sur les articles !
Je n'ai pas vraiment le syndrome de l'imposteur, car je bosse énormément sur mes textes. Pour moi, c'est comme un boulot, en fait. Et le temps passé à corriger (j'en suis à ma V7 sur mon mammouth quand même), à peaufiner ce texte, à "rouler mon rocher en haut de la montagne" (plusieurs fois donc), et bien franchement, je crois que je suis arrivée à produire un texte pas trop mal, j'ai envie de croire en ses chances.
Là où ça se corse, c'est que après envoi en soumission aux éditeurs, l'estime de soi en prend tout de même un coup à chaque refus. Et c'est là où la peur de l'échec s'insinue dans mon esprit : "bon sang de bonsoir, j'aurais fait tout ce boulot pour ne pas être un tout petit peu "reconnue" ?"
Oui, en ce moment, j'ai besoin de reconnaissance pour tout le travail abattu, j'avoue.
J'ai déjà eu une trentaine de refus en 2013-2014 sur une première soumission (j'en étais à ma V4, je crois). Avec le recul, j'ai honte de ce qu'ai envoyé. Mais je l'avais bien pris à l'époque, c'était un peu comme un jeu, j'étais dans l'écriture "hobby".
Là, dans cette nouvelle vague de soumi, j'en suis à 10 refus, j'attends encore de nombreuses réponses . À chaque "non", je plonge pour une journée dans un triste désespoir, puis je me remets vaillamment en selle. Je repense à toutes les choses positives qui ont été dites, aux amis du forum qui trouvent éditeurs (nombreux en ce moment, cycle ou pas cycle !), et je trouve que l'aventure est belle, pleine de surprise. Donc je m'accroche, je continue à bosser et j'espère vraiment décrocher un beau "oui" un jour. Ma nature plutôt optimiste m'aide bien sur ce coup-là. Travail et persévérance...
Mais c'est sûr que si tout le monde me dit non, je serai au fond du trou.
EDIT : je me dis aussi que du moment que je continue à m'éclater en écrivant, (et en corrigeant ), tout va bien.
Tous nos efforts payeront un jour, je pense. Patiiieeence...
EDIT 2 : je suis revenue pour finir de lire la discussion, et je me rends compte que c'est plutôt la peur de l'échec qui me tracasse en ce moment, parce que mon roman est en phase de soumission éditoriale. Je me mets moi-même la pression avec ça, sûrement trop. Après tout... est-ce que je serai plus heureuse en étant éditée ? Pas certain, finalement... Ce serait plutôt l'estime de soi qui serait à la fête, après tant de difficultés et de solitude dans mon parcours pro. Disons que ça ferait du bien au moral, un tout petit peu de reconnaissance (et l'objet-livre fini entre les mains ).
Et j'ai lu avec attention tout ce qui a été dit sur le syndrome de l'imposteur, une notion que je découvre plus ou moins en fait. Est-ce que ça ne serait pas comme un complexe d'infériorité en fait, un manque d'estime de soi ?
(Elikya, ton écriture est magiiiique ).
Je n'ai pas vraiment le syndrome de l'imposteur, car je bosse énormément sur mes textes. Pour moi, c'est comme un boulot, en fait. Et le temps passé à corriger (j'en suis à ma V7 sur mon mammouth quand même), à peaufiner ce texte, à "rouler mon rocher en haut de la montagne" (plusieurs fois donc), et bien franchement, je crois que je suis arrivée à produire un texte pas trop mal, j'ai envie de croire en ses chances.
Là où ça se corse, c'est que après envoi en soumission aux éditeurs, l'estime de soi en prend tout de même un coup à chaque refus. Et c'est là où la peur de l'échec s'insinue dans mon esprit : "bon sang de bonsoir, j'aurais fait tout ce boulot pour ne pas être un tout petit peu "reconnue" ?"
Oui, en ce moment, j'ai besoin de reconnaissance pour tout le travail abattu, j'avoue.
J'ai déjà eu une trentaine de refus en 2013-2014 sur une première soumission (j'en étais à ma V4, je crois). Avec le recul, j'ai honte de ce qu'ai envoyé. Mais je l'avais bien pris à l'époque, c'était un peu comme un jeu, j'étais dans l'écriture "hobby".
Là, dans cette nouvelle vague de soumi, j'en suis à 10 refus, j'attends encore de nombreuses réponses . À chaque "non", je plonge pour une journée dans un triste désespoir, puis je me remets vaillamment en selle. Je repense à toutes les choses positives qui ont été dites, aux amis du forum qui trouvent éditeurs (nombreux en ce moment, cycle ou pas cycle !), et je trouve que l'aventure est belle, pleine de surprise. Donc je m'accroche, je continue à bosser et j'espère vraiment décrocher un beau "oui" un jour. Ma nature plutôt optimiste m'aide bien sur ce coup-là. Travail et persévérance...
Mais c'est sûr que si tout le monde me dit non, je serai au fond du trou.
EDIT : je me dis aussi que du moment que je continue à m'éclater en écrivant, (et en corrigeant ), tout va bien.
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EDIT 2 : je suis revenue pour finir de lire la discussion, et je me rends compte que c'est plutôt la peur de l'échec qui me tracasse en ce moment, parce que mon roman est en phase de soumission éditoriale. Je me mets moi-même la pression avec ça, sûrement trop. Après tout... est-ce que je serai plus heureuse en étant éditée ? Pas certain, finalement... Ce serait plutôt l'estime de soi qui serait à la fête, après tant de difficultés et de solitude dans mon parcours pro. Disons que ça ferait du bien au moral, un tout petit peu de reconnaissance (et l'objet-livre fini entre les mains ).
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Trilogie Forestelle éditée chez Au Loup Éditions
4ème roman feel-good en recherche d'éditeur
Aucéade, spin-off de Forestelle, tome 1 en correction
Cycliste et Chocajou, équipe cycle
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