Pas de souci
Sur le coup, je me suis demandé si je n'avais pas tout simplement oublié que j'avais participé à ce fil, du coup je l'ai relu entièrement pour vérifier
Ceci dit, autant le faire maintenant
Je me souviendrai toujours de la première fois que j'ai fait lire le début d'un de mes romans à mes parents, quand j'étais ado. Ma mère n'a rien compris, et mon père a ri tout du long. Avec le recul, je confirme que c'était effectivement très confus et risible - j'ai soigneusement fait toutes les erreurs possibles dans un début de roman fantasy - mais sur le coup ça m'a drôlement refroidie (surtout que j'étais à ce moment-là convaincue d'avoir écrit un chef d'œuvre ), et après ça je ne leur ai plus fait lire mes textes en cours. Ils ont lu quelques une de mes nouvelles terminées par contre.
Avec mes frères et sœurs c'était différent, surtout l'aînée de mes sœurs ; elle lisait absolument tout ce que j'écrivais, et me faisais ses réflexions - au point souvent de me laisser complètement influencer, car elle avait des idées très arrêtées sur les personnages qu'elle aimait ou pas et râlait quand un développement ne lui plaisait pas. Il m'a fallu du temps pour me réapproprier certaines de mes histoires après ça. Maintenant, je lui montre mes textes quand le premier jet est terminé, voire corrigé, et elle se contente d'un petit "ouais c'est pas mal, mais t'as oublié une majuscule là."
Mon mari est le premier dans mon entourage à avoir lu un de mes textes dans le but de le bêta-lire ; c'était le premier jet de Frère des lions. Il a fait pas mal de réflexions que dans l'ensemble j'ai rejetées - de toute façon, il n'avait aucune expérience en bêta-lecture, et il ne lisait presque pas à l'époque, il ne comprenait rien à rien, etc. Plus tard, quand Frère des lions est passé en cycle, mes alphas m'ont fait exactement les mêmes réflexions, et je les ai trouvées très pertinentes... L'occasion ne s'est pas encore représentée, mais je pense que s'il me bêta-lit à nouveau, je serai un peu plus réceptive (surtout que dans le même temps, il s'est mis à lire beaucoup plus, et on vient de démarrer un projet d'écriture ensemble ; il a gagné en "légitimité"). Après, le côté affectif rend les réflexion d'une personne proche plus difficiles à accepter que celles venant d'un "inconnu".