Comment vous motivez-vous ?
- Crazy
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Re: Comment vous motivez-vous ?
Hello,
Tu trouveras dans Masques & Tubas plusieurs sujets sur le sujet
viewtopic.php?f=14&t=209824
viewtopic.php?f=14&t=206586
viewtopic.php?f=14&t=214378
viewtopic.php?f=14&t=217491
Par ailleurs, pense à te présenter dans la section faite pour ça avant qu'un gentil te le dise
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- Arya
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Re: Comment vous motivez-vous ?
Hello,
je trouve les index super pratiques, vraiment, je m'en sers très souvent d'ailleurs et c'est vrai qu'une fois que j'ai relu toute la discussion, ça m'a nourrie et j'ai appris plein de trucs, mais du coup, je trouve dommage que les nouveaux inscrits (et les autres) ne puissent pas mener de nouveau ces discussions, parce que c'est aussi comme ça qu'on s'intègre et puis qu'on apprend à se connaitre et qu'on tisse des liens.
On n'a plus beaucoup de discussions sur l'écriture entre nous, parce que, d'une certaine manière, ça a déjà été dis, mais justement, j'aimerais bien qu'on en ré-ouvre, même si on remet le couvert sur des sujets qui ont pu être abordés dans les années passées, ben on discute et c'est sympa. Là j'ai mon ptit café à la main et j'aimerais bien vous lire, vous les nouveaux, et tous les autres d'ailleurs !
Allez, je commence !
J'ai testé plein de trucs pour la motivation. Un temps, ce qui a bien marché pour moi, c'était la technique dite "pomodoro". Attention, c'est vraiment une "technique" et rien de plus. C'est quasiment de la mécanique. Le principe, c'est que tu règles le minuteur de ton téléphone sur 25 minutes. Tu écris 25 minutes à fond, sans faire autre chose (pas de réseaux sociaux, pas de forum cocyclics ! ). Quand le téléphone sonne, tu règles 10 minutes de récré, où tu fais qqch qui te plait. Tu t'accordes une récompense : chocolat, jouer avec le chien / le chat, aller sur les réseaux sociaux, etc. Puis de nouveau, une fois que ça sonne, 25 minutes d'écriture intensive, etc.
Je trouve que c'est assez efficace même si je ne le fais plus. Je devrais peut-être m'y remettre d'ailleurs parce que Facebook / internet me "pollue" beaucoup. En fait, le chronomètre te force à écrire avec la perspective d'une récompense à la clé. Et dans la répétition quotidienne de l'exercice, tu trouves un rythme et ton récit avance.
Mais encore une fois c'est une technique un peu bête et méchante. Si tu es déprimé, que ton moral est au plus bas, peut-être que tu as besoin d'une pause, pour revenir avec beaucoup de motivation quelque temps plus tard ?
je trouve les index super pratiques, vraiment, je m'en sers très souvent d'ailleurs et c'est vrai qu'une fois que j'ai relu toute la discussion, ça m'a nourrie et j'ai appris plein de trucs, mais du coup, je trouve dommage que les nouveaux inscrits (et les autres) ne puissent pas mener de nouveau ces discussions, parce que c'est aussi comme ça qu'on s'intègre et puis qu'on apprend à se connaitre et qu'on tisse des liens.
On n'a plus beaucoup de discussions sur l'écriture entre nous, parce que, d'une certaine manière, ça a déjà été dis, mais justement, j'aimerais bien qu'on en ré-ouvre, même si on remet le couvert sur des sujets qui ont pu être abordés dans les années passées, ben on discute et c'est sympa. Là j'ai mon ptit café à la main et j'aimerais bien vous lire, vous les nouveaux, et tous les autres d'ailleurs !
Allez, je commence !
J'ai testé plein de trucs pour la motivation. Un temps, ce qui a bien marché pour moi, c'était la technique dite "pomodoro". Attention, c'est vraiment une "technique" et rien de plus. C'est quasiment de la mécanique. Le principe, c'est que tu règles le minuteur de ton téléphone sur 25 minutes. Tu écris 25 minutes à fond, sans faire autre chose (pas de réseaux sociaux, pas de forum cocyclics ! ). Quand le téléphone sonne, tu règles 10 minutes de récré, où tu fais qqch qui te plait. Tu t'accordes une récompense : chocolat, jouer avec le chien / le chat, aller sur les réseaux sociaux, etc. Puis de nouveau, une fois que ça sonne, 25 minutes d'écriture intensive, etc.
Je trouve que c'est assez efficace même si je ne le fais plus. Je devrais peut-être m'y remettre d'ailleurs parce que Facebook / internet me "pollue" beaucoup. En fait, le chronomètre te force à écrire avec la perspective d'une récompense à la clé. Et dans la répétition quotidienne de l'exercice, tu trouves un rythme et ton récit avance.
Mais encore une fois c'est une technique un peu bête et méchante. Si tu es déprimé, que ton moral est au plus bas, peut-être que tu as besoin d'une pause, pour revenir avec beaucoup de motivation quelque temps plus tard ?
ed. Pocket : Le roi des fauves / Les loups chantants / La mort du temps / Le dieu-oiseau
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- Lilia
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Re: Comment vous motivez-vous ?
C'est assez drôle, j'ai à peu près la même technique qu'Arya : j'écris à fond pendant 15 minutes, sans me préocuper de rien, ni de mes mails/ma TV/Facebook, ni même des répétitions, des verbes faibles, de l'abus d'adverbes. Tout ce qui compte, c'est dépasser ma peur de l'échec et d'avancer sans me poser de questions. Si je me pose des questions, je me mets la pression et n'avance pas. Le reste, je le garde pour la phase de correction.
J'ai appris cette "méthode" pendant le NaNo et je continue de l'utiliser. Elle marche vraiment bien. Par contre, je ne fonctionne pas à la récompense. (j'ai essayé : je bouffe mon chocolat pendant l'écriture, j'arrive pas me contrôler ! )
J'ai appris cette "méthode" pendant le NaNo et je continue de l'utiliser. Elle marche vraiment bien. Par contre, je ne fonctionne pas à la récompense. (j'ai essayé : je bouffe mon chocolat pendant l'écriture, j'arrive pas me contrôler ! )
- Laetitia
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Re: Comment vous motivez-vous ?
Quand ça fait un moment que je regarde ma page sans rien y mettre, j'écris autre chose, si possible de complètement différent. Mon cerveau est content, j'arrête de le saouler avec un truc sur lequel il bloquait, du coup il se lance joyeusement dans le nouveau truc. Bon, l'inconvénient c'est que j'ai toujours trois ou quatre projets en même temps, ça peut être un peu le foutoir. Mais comme ça, quand je bloque sur un texte, je me rabat sur un autre.
Ça ne marche pas à tout les coups. Des fois, à la fin de la journée, j'ai passé en revue tout mes projets et y'en a pas un seul qui a avancé. Mais au moins, je les ai tous plus ou moins relus, et ça aide quand même. Au pire, si le blocage persiste, je démarre encore un nouveau truc !
Sinon, des fois ça veut pas venir, mais je me force à écrire quelques phrases et ça enclenche le processus. J'en suis donc arrivée à la conclusion que mon esprit était une grosse feignasse qu'il faut mettre au boulot de force.
Pour ce qui est du moral, je pense qu'il faut parfois se changer les idées, faire autre chose, laisser un petit moment l'écriture de côté (pas trop longtemps, hein !) et y revenir plus tard, quand ça va un peu mieux. Après, on peut aussi écrire des trucs bien quand on est déprimé. Ce sera juste moins joyeux
Il m'arrive aussi de me replonger dans les idées que j'ai notées pour mon histoires, de les décortiquer, de les retravailler, de les réarranger, de les insulter, de les effacer rageusement avant de les remettre... ce genre de choses. En cas de crise aiguë (si si, ça arrive) je décide que de toute façon tout est nul, qu'il n'y a rien a garder, que je vais tout abandonner parce que je n'arriverai à rien et que je vais carrément arrêter d'écrire. Heureusement, ça ne dure jamais longtemps.
Ça ne marche pas à tout les coups. Des fois, à la fin de la journée, j'ai passé en revue tout mes projets et y'en a pas un seul qui a avancé. Mais au moins, je les ai tous plus ou moins relus, et ça aide quand même. Au pire, si le blocage persiste, je démarre encore un nouveau truc !
Sinon, des fois ça veut pas venir, mais je me force à écrire quelques phrases et ça enclenche le processus. J'en suis donc arrivée à la conclusion que mon esprit était une grosse feignasse qu'il faut mettre au boulot de force.
Pour ce qui est du moral, je pense qu'il faut parfois se changer les idées, faire autre chose, laisser un petit moment l'écriture de côté (pas trop longtemps, hein !) et y revenir plus tard, quand ça va un peu mieux. Après, on peut aussi écrire des trucs bien quand on est déprimé. Ce sera juste moins joyeux
Il m'arrive aussi de me replonger dans les idées que j'ai notées pour mon histoires, de les décortiquer, de les retravailler, de les réarranger, de les insulter, de les effacer rageusement avant de les remettre... ce genre de choses. En cas de crise aiguë (si si, ça arrive) je décide que de toute façon tout est nul, qu'il n'y a rien a garder, que je vais tout abandonner parce que je n'arriverai à rien et que je vais carrément arrêter d'écrire. Heureusement, ça ne dure jamais longtemps.
- Adé
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Re: Comment vous motivez-vous ?
(Je plussoie Arya par rapport aux index et aux discussions )
De mon côté, j'ai tendance à être multi-tâche (j'écris sur mon temps de travail, j'écris devant des séries, etc., sinon je ne trouve pas trop de temps pour le faire), donc j'avoue avoir abandonné l'idée d'être très efficace sur une période donnée, sinon, je me mettais la pression pour y arriver, je bloquais, et j'avançais pas. Alors maintenant, ma technique de barbare c'est plus ou moins le contraire de ce qui a été dit avant : j'écris un peu partout et un peu tout le temps, je suis rarement efface sur de petites durées, mais ça me permet d'avancer régulièrement, et finalement, selon les jours, je suis plutôt productive. C'est un rythme que j'ai pris et qui me convient bien maintenant, puisque je suis toujours plongée dedans (ce qui n'empêche pas que des fois je puisse arriver à rien toute la journée, ou d'écrire non stop à fond pendant une heure et demi en voulant tuer la personne qui vient me déranger !)
Pour le moral, pas de solution, en général, si forcer ne fonctionne pas, c'est qu'il faut faire un peu autre chose. Pareil pour la page blanche... s'aérer l'esprit peut aider.
Pour les syndromes du milieux, réfléchir à la suite, ou bien si ça ne veut vraiment pas, je reprends du recul en changeant de projets quelques semaines, le temps que la motivation revienne.
Faire des pauses est un mal nécessaire, parfois Bon courage à toi en tout cas , la Mare, c'est pas mal pour ça, ça aide à rester brancher écriture je trouve, notamment si tu participes aux Challenges, aux OLT, etc.
De mon côté, j'ai tendance à être multi-tâche (j'écris sur mon temps de travail, j'écris devant des séries, etc., sinon je ne trouve pas trop de temps pour le faire), donc j'avoue avoir abandonné l'idée d'être très efficace sur une période donnée, sinon, je me mettais la pression pour y arriver, je bloquais, et j'avançais pas. Alors maintenant, ma technique de barbare c'est plus ou moins le contraire de ce qui a été dit avant : j'écris un peu partout et un peu tout le temps, je suis rarement efface sur de petites durées, mais ça me permet d'avancer régulièrement, et finalement, selon les jours, je suis plutôt productive. C'est un rythme que j'ai pris et qui me convient bien maintenant, puisque je suis toujours plongée dedans (ce qui n'empêche pas que des fois je puisse arriver à rien toute la journée, ou d'écrire non stop à fond pendant une heure et demi en voulant tuer la personne qui vient me déranger !)
Pour le moral, pas de solution, en général, si forcer ne fonctionne pas, c'est qu'il faut faire un peu autre chose. Pareil pour la page blanche... s'aérer l'esprit peut aider.
Pour les syndromes du milieux, réfléchir à la suite, ou bien si ça ne veut vraiment pas, je reprends du recul en changeant de projets quelques semaines, le temps que la motivation revienne.
Faire des pauses est un mal nécessaire, parfois Bon courage à toi en tout cas , la Mare, c'est pas mal pour ça, ça aide à rester brancher écriture je trouve, notamment si tu participes aux Challenges, aux OLT, etc.
- Hikari
- Toutes les roses n'ont pas d'épines, en Enfer ou ailleurs
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Re: Comment vous motivez-vous ?
+1 avec Laetitia
J'écris quand l'inspiration me vient, mais j'ai une dizaine de projets. Parfois, j'ai trois projets ouverts en même temps, j'écris un bout par ci, une scène par là. J'ai des tonnes de petits bouts de papiers avec des notes dessus pour mes différents projets. Pour l'instant, j'ai "Fleurir en Enfer", "À quelques pas de l'Enfer" et "J'ai tué le meurtrier de Saint-James", puisque les trois histoires sont reliées (Andy). Pour le moral, si je suis déprimé j'écris des scènes tristes, mais j'essaie de ne pas forcer non plus. Parfois une pause est nécessaire
J'écris quand l'inspiration me vient, mais j'ai une dizaine de projets. Parfois, j'ai trois projets ouverts en même temps, j'écris un bout par ci, une scène par là. J'ai des tonnes de petits bouts de papiers avec des notes dessus pour mes différents projets. Pour l'instant, j'ai "Fleurir en Enfer", "À quelques pas de l'Enfer" et "J'ai tué le meurtrier de Saint-James", puisque les trois histoires sont reliées (Andy). Pour le moral, si je suis déprimé j'écris des scènes tristes, mais j'essaie de ne pas forcer non plus. Parfois une pause est nécessaire
- NaNa
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Re: Comment vous motivez-vous ?
Les challenges m'aident bien à me motiver. 2 extraits de max 4000 sec à poster chaque semaine, ça permet d'avancer. Et voir les autres grenouilles s'intéressaient à notre roman nous prouve que ça vaut le coup.
Pour ce qui est d'écrire quand on n'a pas le moral, je n'écris pas dans le désordre alors je n'écris pas des scènes tristes exprès à ces moments, mais j'ai des projets qui ont différentes tonalités alors je peux jongler.
Pour ce qui est d'écrire quand on n'a pas le moral, je n'écris pas dans le désordre alors je n'écris pas des scènes tristes exprès à ces moments, mais j'ai des projets qui ont différentes tonalités alors je peux jongler.
"Make the plan, execute the plan, expect the plan to go off the rails, throw away the plan"
OLT : Pèlerins des Enfers
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- Kushiel
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Re: Comment vous motivez-vous ?
J’écris à coup de que l'envie soit présente ou pas. Si j'attendais d'avoir la pêche, le moral, des intuitions fulgurantes, et bien pour le coup, cela serait vraiment la page blanche.
Donc, j’écris beaucoup sous la contrainte, sur des intervalles de 30 minutes quand je suis fatiguée ou plus quand je le suis moins (Notre Florie a fait un très joli exposé sur son blog. Et j’ai retenu que de la contrainte nait la créativité )
J'ai bien conscience que des fois, c'est vraiment très mauvais, mais le plus important pour moi est d'avancer en mode premier jet. Ensuite, il y aura le temps des corrections pour améliorer le tout
Et pour garder le moral et être soutenu par des personnes qui connaissent ou ont connu les mêmes problématiques, tu es sur le bon site !
Donc, j’écris beaucoup sous la contrainte, sur des intervalles de 30 minutes quand je suis fatiguée ou plus quand je le suis moins (Notre Florie a fait un très joli exposé sur son blog. Et j’ai retenu que de la contrainte nait la créativité )
J'ai bien conscience que des fois, c'est vraiment très mauvais, mais le plus important pour moi est d'avancer en mode premier jet. Ensuite, il y aura le temps des corrections pour améliorer le tout
Et pour garder le moral et être soutenu par des personnes qui connaissent ou ont connu les mêmes problématiques, tu es sur le bon site !
Trilogie Havensele
Nouvelliste chez Etherval, Aventures Oniriques et Compagnie, Gandahar, Géante Rouge
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- Crazy
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Re: Comment vous motivez-vous ?
Cultiver la créativité de florieteller
Trilogie Havensele
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- sherkkhann
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Re: Comment vous motivez-vous ?
Hello,
Je n'attend pas non plus d'avoir de l'inspiration pour me mettre à écrire : j'écris tous les jours, n'importe où et n'importe quand. Pour avoir assez de temps (mes plus longues séances sont le soir quand ma fille est couchée), je ne regarde plus la télé. Je suis plutôt lente à démarrer, il me faut bien une quinzaine de minutes pour plonger dans ma scène et poser les premiers mots. Pour autant, ce temps "mort" n'est pas inutile, car il est quand même consacré au projet : j'imagine la scène en cours, ou une autre, ou un dialogue qui arrivera bien plus tard. Ca m'arrive souvent d'être bloqué en plein milieu d'une scène : j'écris, j'écris, et paf, sans savoir pourquoi, je n'arrive plus à aligner deux mots. Avant je paniquais, car cet état pouvait durer très longtemps. Maintenant, je sais d'où viennent mes blocages : c'est quand je pars dans une mauvaise direction. Parfois, une ligne de dialogue me bloque tout, il suffit que j'efface la scène, que je réfléchisse au scénario, que je trouve ce qui cloche (en général, une intrigue qui démarre mal/ trop tôt / mauvaise évolution d'un perso) et l'écriture repart.
Après, j'ai une technique, pas pour me motiver à écrire mais pour optimiser mes séances Je m'auto-frustre. Je commence par écrire le début d'une scène clef, par exemple le point de non-retour, là où la tension est au max, où les perso sont dans la mouise totale (fin acte I / début acte II) et j'arrête en plein milieu. Ca me frustre tellement de laisser la scène en plan que quand je reviens au tout début du roman, je me grouille de finir mes chapitres pour enfin arriver à ma scène. Et j'ai très envie d'écrire, genre non-stop, tant que je suis pas arrivée à la scène en question. Je fais ça tout le long du roman. Une fois le point de non-retour fini, je m'accorde une pause dans l'écriture : pendant quelques jours, je n'écris pas et je regarde des séries. Ensuite, je commence le climax et paf, je reviens en avant C'est juste horrible comme sensation, mais ça marche.
Bon après, c'est difficile de se mettre à écrire quand le moral est vraiment au plus bas. Pendant ma dépression, je n'ai rien écrit pendant des semaines, mais là, c'est plus qu'un problème de motivation, ça se règle pas avec des techniques, puisque on a plus envie de rien, tout court. D'ailleurs, c'est mon signal d'alarme : quand je n'ai plus envie d'écrire, c'est mauvais signe, et c'est différent d'un simple "pas motivé / la flemme / oh nan tiens, je vais glander sur youtube)
Je n'attend pas non plus d'avoir de l'inspiration pour me mettre à écrire : j'écris tous les jours, n'importe où et n'importe quand. Pour avoir assez de temps (mes plus longues séances sont le soir quand ma fille est couchée), je ne regarde plus la télé. Je suis plutôt lente à démarrer, il me faut bien une quinzaine de minutes pour plonger dans ma scène et poser les premiers mots. Pour autant, ce temps "mort" n'est pas inutile, car il est quand même consacré au projet : j'imagine la scène en cours, ou une autre, ou un dialogue qui arrivera bien plus tard. Ca m'arrive souvent d'être bloqué en plein milieu d'une scène : j'écris, j'écris, et paf, sans savoir pourquoi, je n'arrive plus à aligner deux mots. Avant je paniquais, car cet état pouvait durer très longtemps. Maintenant, je sais d'où viennent mes blocages : c'est quand je pars dans une mauvaise direction. Parfois, une ligne de dialogue me bloque tout, il suffit que j'efface la scène, que je réfléchisse au scénario, que je trouve ce qui cloche (en général, une intrigue qui démarre mal/ trop tôt / mauvaise évolution d'un perso) et l'écriture repart.
Après, j'ai une technique, pas pour me motiver à écrire mais pour optimiser mes séances Je m'auto-frustre. Je commence par écrire le début d'une scène clef, par exemple le point de non-retour, là où la tension est au max, où les perso sont dans la mouise totale (fin acte I / début acte II) et j'arrête en plein milieu. Ca me frustre tellement de laisser la scène en plan que quand je reviens au tout début du roman, je me grouille de finir mes chapitres pour enfin arriver à ma scène. Et j'ai très envie d'écrire, genre non-stop, tant que je suis pas arrivée à la scène en question. Je fais ça tout le long du roman. Une fois le point de non-retour fini, je m'accorde une pause dans l'écriture : pendant quelques jours, je n'écris pas et je regarde des séries. Ensuite, je commence le climax et paf, je reviens en avant C'est juste horrible comme sensation, mais ça marche.
Bon après, c'est difficile de se mettre à écrire quand le moral est vraiment au plus bas. Pendant ma dépression, je n'ai rien écrit pendant des semaines, mais là, c'est plus qu'un problème de motivation, ça se règle pas avec des techniques, puisque on a plus envie de rien, tout court. D'ailleurs, c'est mon signal d'alarme : quand je n'ai plus envie d'écrire, c'est mauvais signe, et c'est différent d'un simple "pas motivé / la flemme / oh nan tiens, je vais glander sur youtube)
- Kushiel
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Re: Comment vous motivez-vous ?
Trilogie Havensele
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- Yocko
- Pirate peu académique, tellomancienne à ses heures
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Re: Comment vous motivez-vous ?
J'ai personnellement beaucoup de mal à me motiver, en vérité. Surtout ces derniers temps (peut-être un an, environ), où me mettre à écrire est très dur pour moi. J'ai tout de même réussi à aligner presque 20 000 mots pour Yalen en novembre dernier, mais c'est bien à peu près tout, car les mots que j'ai écrit depuis le début de l'année ne sont que des sorte de notes pour le moment pas très exploitables.
J'aime beaucoup le NaNoWriMo pour le boost qu'il m'apporte : la motivation que j'en tire est dingue, et j'ai réussi à terminer le premier jet de mon roman grâce à deux ans de NaNo ! C'est peut-être pour ça que je suis un peu triste d'avoir échoué sur mon objectif de l'année dernière, parce que ça marche d'habitude bien sur moi.
Pour essayer de me rebooster un peu, j'ai envoyé mes textes à des proches ; j'essaie de mettre de côté la petite angoisse qui veut qu'elles ne me répondent jamais et aient oublié mes envois, j'attends leurs retours. En espérant qu'avoir une vision nouvelle sur mes textes pourrait m'aider à reprendre !
J'ai pourtant tout un tas d'idées, mais dès qu'il s'agit de les exécuter, je suis encore rouillée (par peur de l'échec, sans doute, comme l'a cité quelqu'un dans le fil !) J'espère que ça finira par se décanter. Mais je crois qu'il ne faut pas retarder éternellement le fait "de s'y mettre", et qu'effectivement, y aller de force et peut-être une solution ; chaque jour qui passe sans écrire sape ma motivation.
J'aime beaucoup le NaNoWriMo pour le boost qu'il m'apporte : la motivation que j'en tire est dingue, et j'ai réussi à terminer le premier jet de mon roman grâce à deux ans de NaNo ! C'est peut-être pour ça que je suis un peu triste d'avoir échoué sur mon objectif de l'année dernière, parce que ça marche d'habitude bien sur moi.
Pour essayer de me rebooster un peu, j'ai envoyé mes textes à des proches ; j'essaie de mettre de côté la petite angoisse qui veut qu'elles ne me répondent jamais et aient oublié mes envois, j'attends leurs retours. En espérant qu'avoir une vision nouvelle sur mes textes pourrait m'aider à reprendre !
J'ai pourtant tout un tas d'idées, mais dès qu'il s'agit de les exécuter, je suis encore rouillée (par peur de l'échec, sans doute, comme l'a cité quelqu'un dans le fil !) J'espère que ça finira par se décanter. Mais je crois qu'il ne faut pas retarder éternellement le fait "de s'y mettre", et qu'effectivement, y aller de force et peut-être une solution ; chaque jour qui passe sans écrire sape ma motivation.
- Arya
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Re: Comment vous motivez-vous ?
Je lisais hier sur Facebook un post de Nadia Coste (NB sur le forum) et à un moment, elle disait "mieux vaut mal écrire, que ne pas écrire". Je trouve ça assez juste. Je crois qu'on peut vraiment être paralysé par la peur de l'échec, de mal faire, que ce soit nul ou pas la hauteur de ce qu'on avait en tête. Mais en réalité, si on couche au moins un premier jet sur le papier, après on pourra le reprendre autant de fois qu'on voudra et qu'on s'améliorera à ce moment-là. Je pense aussi, même si c'est difficile, qu'il faut vraiment se convaincre qu'on est seul face à l'écran, que personne ne va nous juger. J'ai toujours le sentiment idiot que quelqu'un est en train de lire par-dessus mon épaule et critique ce que je fais, c'est absurde.
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