J'ai trouvé ce fil et toutes ses réponses passionnants, m'étant retrouvée dans la même position pour mes deux romans SFFF La dernière Plaie et la Porteuse de Pluie. J'espère que vous me permettez de mettre mon grain de sel.
A. Sans être scientifique, mon esprit renâcle devant le "tout est permis" scientifique alors que cela ne me cause aucun problème sur la partie "paranormale" des romans (télépathie, magnétisme, etc.) qui tient plus de la magie que de la science (et même cette partie "magique", j'aurais tendance à chercher une explication scientifique, ma rationalité me perdra
). Ma technique première, basique, pour paraphraser Jacques Bergier (je n'ai pas retrouvé la citation exacte) :
1- si cela déroge à des lois qui me sont inconnues, je n'ai aucun problème
2- si cela déroge à des lois qui me sont connues, alors là j'ai un problème
B . Une autre méthode pour "inventer" la technologie du futur m'a été donnée par le mensuel "Science & Vie", mais pas par les grands articles sur les recherches fondamentales. Non, non, pas du tout. Il faut faire la chasse aux petits entrefilets parlant de recherches qui passent totalement inaperçues et qui, pour une raison ou une autre (je soupçonne les différents lobbys à l’œuvre
) ne se diffusent jamais à grande échelle. Dans le bunker de la Porteuse de Pluie, par exemple, la technologie pour cultiver sous terre dérive d'un de ces petits articles totalement anodins. D'un côté, je sais que c'est faisable (cela ne contredit pas mon point 2 sur Bergier), et d'un autre côté, pour le lecteur (moyen on va dire), c'est de la science-fiction, puisque dans ce cas précis, cette technique n'a jamais démarré à grande échelle (les lobbys d'avant 
ou alors il y a trop de soleil dans ma région pour qu'elle soit utile 
). D'ailleurs, je viens de faire une recherche Google et pas moyen de trouver trace de cette technique dans les premiers résultats affichés. Bizarre n'est-ce-pas ? C. Mon autre technique, typiquement dans la Porteuse de pluie, c'est d'imaginer un monde avec les points A et B (technologies futuristes) mixé avec la conscience d'une perte totale ou partielle des acquis des siècles précédents (la conquête de l'espace, c'est fini, ils ont perdu la technologie, par exemple). C'est une technique que j'ai déjà vue dans plein de romans.
D. Enfin, ma dernière méthode (dans La dernière Plaie), certaines technologies sont futuristes au moment où les personnages y sont confrontés, mais pas du tout pour nous qui lisons. Beaucoup de pitchs avec voyage dans le temps s'en servent. Dans mon roman, les Égyptiens d'il y a 3500 ans vivent au quotidien avec la technologie de leurs Visiteurs alors que leur vie de tous les jours est celle de leur époque.
Voilà comment j'ai essayé de me dépêtrer de cette question, je ne sais pas si j'ai toujours bien réussi à rendre vraisemblable mes "inventions".
Pour terminer, j'insère ici la conclusion de ma post-face à La Porteuse de Pluie, je trouve qu'elle va bien dans ce fil: En conclusion, quoi que j'imagine, quoi que vous imaginiez, la réalité se révélera certainement toujours plus folle que la plus folle des fictions. Et pas besoin d'OVNI ou d'extra-terrestres, les humains se débrouillent déjà très bien tout seuls, pour le meilleur comme pour le pire.
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pour ce film, c'est effectivement bluffant d'anticipation. Tu sais, j'imagine, que dans certains pays, il existe maintenant des panneaux officiels de signalisation routière mettant en garde contre les nomophobes