Je réalise que je suis plus partie sur du témoignage et de l'interprétation des faits que sur des preuves tangibles. A part du côté de l'accusation.
Là en gros il s'agit de déterminer si mon perso a agi en pleine capacité de discernement ou si son cas relève de la psychiatrie.
Arguments de l'accusation : il a prémédité son acte donc il est capable de raisonner, son père veut le faire passer pour fou parce que ça l'arrange politiquement
Arguments de la défense : il souffre de problèmes psy depuis l'enfance donc il je plaide pas la folie pour s'en sortir, son crimes est dû à des troubles psychiatriques.
Hum, dans ce cas, je ne sais même pas si on entre dans l'irresponsabilité pénale (en France en tout cas). À la rigueur, il pourrait y avoir une atténuation de responsabilité qui allégerait la peine du fait de la maladie. Mais encore une fois, on va rechercher le discernement au moment où l'action s'est produite. Grosso modo, je pense que même si t'as une maladie qui te pousse à faire des folies, si tu a agis avec clarté au moment des faits et qu'il est possible de retirer un acte volontaire, alors la maladie ne sera pas prise en compte. Après, c'est surement plus complexe que ça, mais bon.
Et surtout, y'a la question de l'apport de la preuve. En fonction du régime juridique, il va devoir prouver qu'il n'était pas maître de lui-même au moment des faits, et non l'inverse. Donc si tu me dis qu'il y a préméditation, ça me parait très compliqué à prouver.
Après encore une fois, c'est un univers fictif, donc c'est toi qui choisis le droit applicable
Tout dépend des lois applicables, des éléments qui permettent de qualifier juridiquement, des présomptions existantes, des preuves recevables, etc... Bref, un sacré bordel
Pour donner un exemple, y'a eu un procès fictif en France où un avocat a réussi à innocenter Voldemort. Donc tout est possible
J'espère t'avoir aidé un minimum (et surtout ne pas avoir dit n'importe quoi )