[visible par les non-inscrits] Ici, on peut poser des questions (techniques ou non) sur l'écriture, les outils qui y sont dédiés et plus largement, sur le monde du livre !
Pour l'aspect le jour de la morsure, il y a plein de belles images sur le Web.
Je sais mais je ne voulais pas aller voir, j'aime pas le sang and co
Ok donc je vais supprimer les sutures. Les antibio n'existent pas mais je peux surement trouver des herbes qui feront le job. Le miel, ça passe si je le mets directement dessus ?
Merci pour tes réponses !
Pour l'aspect le jour de la morsure, il y a plein de belles images sur le Web.
Je sais mais je ne voulais pas aller voir, j'aime pas le sang and co
Ok donc je vais supprimer les sutures. Les antibio n'existent pas mais je peux surement trouver des herbes qui feront le job. Le miel, ça passe si je le mets directement dessus ?
Merci pour tes réponses !
Le miel ... j'y crois peu, car c'est un milieu sucré et donc les bactéries adorent s'y multiplier. Mais, sur de l'herboristerie, je ne peux guère t'aider, par manque de connaissance
Trilogie Havensele Nouvelliste chez Etherval, Aventures Oniriques et Compagnie, Gandahar, Géante Rouge Nés de l'eau in imaginaires d'Asie
Y'a pas de bactérie dans le miel (c'est un des rare aliment qui periment jamais). Y'a aussi plusieurs plante anti inflammatoire (la sauge, le thym) qui peuvent aider.
Mais globalement antiseptique et antibiotique c'est différent.
Un antiseptique va tuer les micro-organismes de façon superficielle. Je suis pas certaine qu'il existe un moyen fiable de gérer une infection sans antibiotique.
Globalement avec des moyens rudimentaux je dirais qu'une morsure vraiment moche risque vite de virer en infection, septicémie gangraine.
J'ai deux petites questions, j'espère que quelqu'un pourra m'aider.
J'ai un perso qui suit un traitement pour la bipolarité, depuis l'adolescence. Depuis peu, il avait un traitement plus "fort" car il était en plein épisode maniaque. Néanmoins, il arrête brutalement le traitement parce qu'il est en cavale et que je ne crois pas qu'on trouve son traitement en libre service.
D'après ce que j'ai lu, les symptômes de "sevrage" sont similaires à ce que peut vivre une personne qui arête subitement de se droguer.
Mes questions sont :
-à quel point est-ce que ça va l'affecter, et pour combien de temps? J'avais dans l'idée que ça le rende vraiment malade (fièvre, tremblements...), ce qui pousserait mes persos à interrompre leur "voyage" pour se reposer dans un endroit abrité quelques temps, mais je veux être sûre que ce soit crédible que la santé de mon perso justifie ce risque.
-sa petite amie infirmière étant en cavale avec lui, quels réflexes peut-elle avoir pour l'aider? Elle n'est pas du tout spécialisée en psychiatrie (d'ailleurs elle ne connaît pas la nature exacte de la maladie de son copain), mais c'est possible qu'elle ait déjà vu des symptômes de sevrage ou bien qu'elle ait des souvenirs de l'école d'infirmière à ce sujet.
Merci d'avance.
"Make the plan, execute the plan, expect the plan to go off the rails, throw away the plan"
Il y a probablement des experts en psychiatrie sur le forum donc je vais leur laisser le soins de répondre de façon plus complète que moi sur la durée et l'intensité des symptômes.
A première vue je dirais que si ton personnage est en cavale et en état de manque, ses potes vont pas trop avoir le choix que de s'arrêter le temps que ça passe. Les symptômes physiques sont une chose mais psychologiquement il va péter les plombs du fait qu'il aura pas sa dose : pour obtenir son traitement il pourrait faire des choses qui risquent de le révéler dans sa cavale, il pourrait aussi être infecte avec ses proches. De mon point de vue ses compagnons n'auront pas d'autres choix que de l'enfermer le temps que ça passe. Bien sûr tout ça dépend de l'intensité de son addiction au traitement.
Les drogués sont les plus faciles à anticiper dans une cavale car leur addiction rend certaines de leur décisions prévisibles. J'ignore par qui tes personnages sont poursuivit et dans quel univers se déroule ton histoire. Mais si la police existe, qu'ils connaissent le dossier médicale de ton personnages et qu'ils ont réussi à suivre son parcours, ils pourraient tout à fait évalué le moment où le manque le poussera a faire des choses irraisonné, donné son signalement dans les pharmacie où il pourrait se présenter, où les hôtels où il pourrait s'arrêter en attendant que le manque passe. A noter aussi qu'à l'issu de ce sevrage ses symptômes de bipolarité vont revenir.
Enfin, si je peux me permettre (et encore une fois je ne connais pas ton récit donc ce n'est pas un jugement mais plutôt une remarque qui me semble nécessaire vue le thème), il y a beaucoup de stéréotype et d'idées reçues autour de la bipolarité et de la psychiatrie qui nuisent aux personnages qui ont besoin de ses traitements. A mon sens le thème que tu as choisi nécessite des recherches sur le sujet aussi poussées que possible pour éviter de tomber dans des idées fausses pouvant être néfaste. Je ne pense pas qu'une réponse à ta question, donnée ici sur un forum, puisse réellement résoudre la question de "qu'est ce que l'état de manque quand on est sous traitement psychiatrique, comment il se manifeste avec quelle intensité, quels symptômes, quelle duré ?" et te permette d'en donner une représentation juste dans un récit. Du coup j'espère que tu fais également d'autres recherche sur la bipolarité d'une manière plus général ou que d'autres personnes ici pourront t'orienter vers des recherches plus approfondit.
Ne t'en fais pas, j'ai plutôt une bonne connaissance de la bipolarité, même si c'est davantage sur le type II que sur le type I et que je fais bien sûr des recherches à côté. Les stéréotypes associés aux "troubles mentaux" sont d'ailleurs des thèmes du roman. J'ai conscience que je n'ai pas le thème le plus facile, d'où mes questions. J'avais hésité à poser ma question sur un forum bipolaire, mais pour l'instant j'ose pas m'inscrire sur l'un d'eux juste pour poser mes questions, j'ai peur que ce soit mal perçu.
L'histoire se déroule dans notre monde, si ce n'est que mes persos sont poursuivis par la "police" des sorciers, ainsi que par des gens moins bien intentionnés. (bon, en fait, ils se sont un peu mis tous les sorciers du coin à dos, parce qu'ils ont en leur possession l'objet que tout le monde à envie d'avoir) La police a en effet à sa disposition son dossier médical, je n'avais pas pensé qu'ils pourraient s'en servir pour retrouver. Je ne pensais pas qu'on trouvait facilement son traitement en pharmacie vu que, sauf erreur de ma part, ce sont des médicaments vendus uniquement sur ordonnance. Je me disais que les pharmacies devaient donc les commander au besoin, mais peut-être qu'elles en ont en stock (après tout, ce n'est pas le seul bipolaire de la planète).
Je ne pensais pas que ce serait grave au point que sa petite amie doive l'enfermer (ils ne sont que deux en cavale). Mas je me dis que vu qu'il prend ce traitement depuis plusieurs années, il a dû développer une forte addiction.
Merci de ta réponse.
"Make the plan, execute the plan, expect the plan to go off the rails, throw away the plan"
Quel traitement précisément ? Parce que bon, il existe quantité de molécules possibles quand même... donc difficile à dire pour le sevrage. Et ça dépend aussi du type de bipolarité... c'est vrai que chaque cas est très différent...
Ce qui me vient surtout à l'esprit, c'est un épisode maniaque ou dépressif qui apparait, plus que de symptomes de manque purs ( me semble, mais encore une fois faut regarder la molécule prise)
La logique vous mènera d'un point A à un point B. L'imagination vous mènera partout. Albert Einstein Mon challenge 2022 :Le cafard
Je ne rentre pas trop dans les détails du traitement, mais je suis partie sur un traitement de fond avec un thymorégulateur (a priori, lithium vu que j'ai vu que c'était ce qui était le plus prescrit), auquel s'ajoute un antipsychotique atypique lors des épisodes maniaques ou mixtes (a priori olanzapine mais en vrai, c'est parce qu'il fallait en choisir un et que j'ai lu qu'il était prescrit en cas de manie).
C'est vrai que maintenant que j'y pense, j'avais vu que le sevrage engendré des symptômes de "manque" quand j'étais partie sur l'idée de lui faire prendre des antidépresseurs, or il n'en prend plus maintenant (sauf s'il fait un épisode dépressif).
C'est un bipolaire de type I, qui est surtout sujet aux épisodes maniaques ou aux épisodes mixtes.
"Make the plan, execute the plan, expect the plan to go off the rails, throw away the plan"
En fait, ce n'est pas très documenté en effet le sevrage au lithium, (ceci les Ad aussi, il a fallu du temps pour qu'on parle de sevrage, les médecins étaient en plein déni sur le sujet, ils assuraient qu'on pouvait arrêter comme ça en 2 semaines. Mon oeil...)
Mais tu as raison, il y a bien des symptomes de sevrage au lythium, en plus du rebond des symptomes ; je te copie un exemple de témoignage :
Liste des effets secondaires du sevrage du lithium :
Akathisie (surexcitation, impatience, agitation, irritabilité, impulsivité)
Hypomanie
Déprime
Grosse anxiété + ruminations
Confusion
Étourdissement
Maux de tête
Gros efforts mentaux pour réfléchir à certains moments
Insomnies
Fatigue
Trouble de la vue
Hypersudation
Soif intense
Polyurie
Tremblement
Assèchement bouche et oculaire
Digestion difficile
Rajoutés le 28/01/16
gros Pb concentration
Vertiges
Euphorie (pas forcément toujours agréable)
Spasmes
Brûlures d'estomac
donc bon déjà tu retrouves ce qu'on disait, rebond des symptomes ( c'est vrai aussi pour la dépression ou l'anxiété quand tu arrêtes les AD ou les anxiolytiques).
Après, le sevrage ça dépend des personnes... certaines peuvent avoir de gros problemes, d'autres presque rien... D'autres enfin, ça peut mener à 'hosto en cas de sevrage brutal.
Vu que j'ai expérimenté un sevrage aux AD un peu difficile, y'a quelques années, avec des symptomes communs à ce qui est décrit là (malgré une diminution progressive, mais le dernier pas, passé de presque de rien à rien du tout est vraiment le plus dur), je peux te décrire quelques symptomes. Même si apparemment je suis super sensible à ces molécules ( tu me fous une demi dose, je suis stone... et j'avais des symptomes de manque, de sevrage, avec juste quelques heures de retard de prise là où d'autres peuvent oublier une ou deux prises sans souci...)
Perso, je n'ai pas eu de rebond, ni d'effet psychologique particulier, mais franchement j'ai tenu au moral et à la volonté durant un bon mois dont 8-10 jours très difficile physiquement, quasi tout le temps au lit...
T'as l'impression d'avoir la grippe, avec de gros frissons et de grosses suées froides.
Sensation de courant électrique dans la tête dès que je tournais le regard ( très bizarre comme truc, ça peut faire peur à quelqu'un d'un peu hypocondriaque) accompagné de pas très loin d'une sensation de vertige.
Et grosse fatigue, oui, car tu ne dors pas bien vu que t'es au lit souvent...
Sinon, juste un truc sur les AD, en cas de bipolarité certains AD peuvent provoquer des états maniaques et sont déconseillés donc ( c'est souvent un indice pour le diagnostic...)
La logique vous mènera d'un point A à un point B. L'imagination vous mènera partout. Albert Einstein Mon challenge 2022 :Le cafard
Sinon, juste un truc sur les AD, en cas de bipolarité certains AD peuvent provoquer des états maniaques et sont déconseillés donc ( c'est souvent un indice pour le diagnostic...)
Oui, c'est pour ça que je suis partie sur l'idée que le perso n'en prenait pas, sauf si un épisode dépressif se déclare, ce qui n'est pas le plus fréquent chez lui (même s'il y aura droit dans le roman, quoique ce sera plus un état mixte).
En tout cas de ce que tu dis, ce sont des choses qui peuvent justifier qu'ils fassent une pause dans un endroit au calme avant de se lancer sur les routes à pied.
"Make the plan, execute the plan, expect the plan to go off the rails, throw away the plan"
Petite question qui ne tortura personne. (What ? Kashiira qui ne torture aucun personnages ??? ) (Bah quoi ? C'est pas si rare que ça... Si ?)
Brrrrref.
J'écris une petite histoire de Noël pour les 5-8 ans en essayant de ne pas passer par la case du sympathique mais overused Père Noël.
Le personnage principal s'appelle Jól est un petit garçon qui a un cache sur un œil. En général, c'est pour corriger un œil (et vu que je suis à moitié shootée au tradonal, je ne retombe pas sur le mot... Bref un oeil qui dit merde à l'autre) ?
