Bonjour à toutes,
Comme l'indique plus ou moins bien le titre, je voulais savoir si lors du début d'un roman il valait mieux
Entrer directement dans l'eau du bain;
Permet de tisser un fil rouge tenace, qui indique clairement vers ou se dirige le protagoniste
Mais peut perdre le lecteur de part la grande quantité d'information ajouté
Accompagner de la main le lecteur
Introduit clairement l'univers et développe l'affection envers les personnages
Peut donner lieu à une redondance si le fil rouge ne se développe pas assez.
Salut,
Hé bien en fait, je ne suis pas d'accord avec ton analyse. Je crois que les points positifs et négatifs que tu exposes ne sont pas les conséquences de leur causes.
D'abord, je pense que démarrer direct ou accompagner le lecteur sont deux façons de faire qui doivent servir une histoire. Le choix, je le fais à ce niveau là.
Caricaturalement : je vois bien un thriller direct dans le bain avec une victime qui se noie dès les premières lignes, pour un roman noir, des enjeux explosifs où l'on doit sauver un enfant enlevé, un conflit simple meurtrier/policier, un rythme soutenu.
Ou une plongée lente, pour la découverte d'un nouveau monde fantasy, un enjeux géostratégique complexe entre plusieurs régions, un conflit psychologique ou morales entre l'utilisation de la magie et celle l'énergie à vapeur.
Mais si on fait évoluer un perso vif et instinctif, pourquoi pas opter pour une plongée rapide ? Et si on suit un héro plutôt posé et réfléchi, utiliser un ton plus lent et argumenté. De même et encore, si on veut marquer une montée en puissance ou plutôt un enlisement, un huis-clos...
Ensuite, le nombres d'informations importe peu dans ce choix, je pense. Car si le rythme de diffusion est bon par rapport à la complexité, s'il sont nécéssaires au bon moment et pas utilisés 10 chapitres plus tard ( sauf ce que j'appelle "l'ameçonnage*"), s'ils sont pertinents pour l'histoires en caractérisants le monde, l'ambiance, les perso et non seulement accéssoires et pour faire plaisir à l'auteur ce qui arrive plus souvent qu'on ne pense...
*Pour ceux qui ont lu "Désolation" de Stéphen King,
le gamin chope une balle au début du roman qui servira pour la fin
, ou une info existe pour être oubliée. Donner l'effet "Ha ui !! c'était au début ça ! 'tin, il avait tout prévu le c... !"
Voilà, mais ce n'est que mon avis et la manière dont moi je choisis. Après, perso, j'ai un gros faible pour le direct dedans et sans transition, malgré ma démonstration ci-dessus... J'adors lire, mais alors vraiment, le côté "je suis où là, qu'est-ce qui se passe, c'est qui lui, mais c'est un vrai bordel ici !!??" et qu'ensuite tout ce démèle petit à petit. Genre lendemain d'enterrement de vie de garçon à la "Very bad things".