Oooooh quelle belle mine d'informations ! Merci, ça va m'aider, moi aussi !Et google est mon ami :
http://www.chu-rouen.fr/ssf/art/histoir ... iecle.html
Catalogue de lien sur la médecine du XIXème siècle. On a déjà un fil pour les coup de pouce en histoire ? (puisque cela peut autant servir en steam punk, en uchronie qu'en fantasy)
Les femmes et le cycle menstruel
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Re: Les femmes et le cycle menstruel
Re: Les femmes et le cycle menstruel
Mini-digression : si elle porte un corset, attention à ne pas lui faire boire de bulles.
Les femmes corsetées (d'après le guide d'un château visité il y a quelques mois, et les objets dans les vitrines) buvaient le champagne chaud et sans bulles : elle buvaient dans des coupes très plates (pas dans des flûtes) et touillaient avec un touilleur (élégant et assorti) pour enlever les bulles.
Les femmes corsetées (d'après le guide d'un château visité il y a quelques mois, et les objets dans les vitrines) buvaient le champagne chaud et sans bulles : elle buvaient dans des coupes très plates (pas dans des flûtes) et touillaient avec un touilleur (élégant et assorti) pour enlever les bulles.
- Elikya
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Re: Les femmes et le cycle menstruel
Un détail au cas où : en cas de règles douloureuses il faut se coucher sur le côté, en position foetale, et non pas sur le dos. Cette position soulage les organes sollicités.
Ce conseil m'avait été donné par une infirmière scolaire à la "joyeuse" époque de mon adolescence et je l'ai testé. Pour ma part, j'ai vraiment moins mal dans cette position.
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Re: Les femmes et le cycle menstruel
Puisque l'on va dans les détails terre-à-terre, chez certaines femmes, donc, les règles ne sont pas douloureuses.
Chez d'autres c'est l'inverse : je compatis (en plus, tout ce que les médecins trouvent à répondre en général, c'est que c'était normal, avant de sous-entendre qu'on est trop douillette (bah voyons !). Tsumire, j'ai conscience que j'ai de la chance d'y échapper, mais j'ai d'autres soucis que tu ne voudrais pas en échange, crois-moi.
Sinon, il peut y avoir d'autres effets secondaires que la douleur à gérer, c'est très variable d'une femme à l'autre :
- gonflement de la poitrine (semaine qui précède les règles) : quelqu'un en a déjà parlé à cause des corsets, mais je vous assure que même sans corset c'est l'horreur ;
- gonflement général, rétention d'eau : idem
(et là je déconseille l'alimentation avec plein de légumes, surtout le soir, il vaut mieux manger des viandes maigres au dîner pour éviter d'accentuer le phénomène à cause des sels minéraux et surtout de se retrouver, en plus, ballonnée).
- maux de tête, qui peuvent virer en migraine
- impression que le contenu de ses instestins aussi veut se faire la malle (les colites sont très fréquentes chez beaucoup de femmes, surtout en début de règles, et ça en général on oublie de prévenir les jeunes filles que c'est un des "effets secondaires" possible) ; c'est le genre de détail pratique qui devait être pénible à gérer quand on portait corset, crinoline, jupons, robe, chemise et veste...
- odeur
- mal-être général
- sautes d'humeur, inconstance, dolence, déprime ou au contraire hyper-activité
- dégoût sexuel ou au contraire envies sexuelles (les hormones, ça cogne, donc les femmes peuvent réagir de façon radicalement opposée, certaines se soulagent au début de leurs règles en pratiquant la masturbation, ne me regardez pas avec ses yeux ronds, moi aussi cela m'a surprise, mais ce qui m'a le plus choqué c'est d'apprendre que des femmes ont été déclarées hystériques et envoyées en HP à cause de ces pratiques, je suppose que le lien sur la médecine au XIXème en parle, j'irai jeter un oeil dès que j'en aurai le temps).
Surtout, ne pas oublier la peur, l'effarement que peut provoquer l'apparition des règles chez une jeune fille / jeune femme qui n'a pas été prévenue.
C'est traumatisant (elle peut se croire très malade, en train de faire une hémorragie interne ou quelque chose dans le genre).
Je suppose que j'en oublie, il y a tellement de cas différents... En tout cas, j'espère que ça t'aidera Tsumire ou que ça aidera d'autres auteurs.
Pour les mélanges d'herbes qui soulagent en tisane, il faut chercher dans les simples qui ont des vertues anti-spasmodiques, je crois que les liens déjà donnés devraient suffire donc je n'ajouterai rien de plus.
Chez d'autres c'est l'inverse : je compatis (en plus, tout ce que les médecins trouvent à répondre en général, c'est que c'était normal, avant de sous-entendre qu'on est trop douillette (bah voyons !). Tsumire, j'ai conscience que j'ai de la chance d'y échapper, mais j'ai d'autres soucis que tu ne voudrais pas en échange, crois-moi.
Sinon, il peut y avoir d'autres effets secondaires que la douleur à gérer, c'est très variable d'une femme à l'autre :
- gonflement de la poitrine (semaine qui précède les règles) : quelqu'un en a déjà parlé à cause des corsets, mais je vous assure que même sans corset c'est l'horreur ;
- gonflement général, rétention d'eau : idem
(et là je déconseille l'alimentation avec plein de légumes, surtout le soir, il vaut mieux manger des viandes maigres au dîner pour éviter d'accentuer le phénomène à cause des sels minéraux et surtout de se retrouver, en plus, ballonnée).
- maux de tête, qui peuvent virer en migraine
- impression que le contenu de ses instestins aussi veut se faire la malle (les colites sont très fréquentes chez beaucoup de femmes, surtout en début de règles, et ça en général on oublie de prévenir les jeunes filles que c'est un des "effets secondaires" possible) ; c'est le genre de détail pratique qui devait être pénible à gérer quand on portait corset, crinoline, jupons, robe, chemise et veste...
- odeur
- mal-être général
- sautes d'humeur, inconstance, dolence, déprime ou au contraire hyper-activité
- dégoût sexuel ou au contraire envies sexuelles (les hormones, ça cogne, donc les femmes peuvent réagir de façon radicalement opposée, certaines se soulagent au début de leurs règles en pratiquant la masturbation, ne me regardez pas avec ses yeux ronds, moi aussi cela m'a surprise, mais ce qui m'a le plus choqué c'est d'apprendre que des femmes ont été déclarées hystériques et envoyées en HP à cause de ces pratiques, je suppose que le lien sur la médecine au XIXème en parle, j'irai jeter un oeil dès que j'en aurai le temps).
Surtout, ne pas oublier la peur, l'effarement que peut provoquer l'apparition des règles chez une jeune fille / jeune femme qui n'a pas été prévenue.
C'est traumatisant (elle peut se croire très malade, en train de faire une hémorragie interne ou quelque chose dans le genre).
Je suppose que j'en oublie, il y a tellement de cas différents... En tout cas, j'espère que ça t'aidera Tsumire ou que ça aidera d'autres auteurs.
Pour les mélanges d'herbes qui soulagent en tisane, il faut chercher dans les simples qui ont des vertues anti-spasmodiques, je crois que les liens déjà donnés devraient suffire donc je n'ajouterai rien de plus.
Vous n'aimez pas Noël ? ça tombe bien, nous non plus ! Du coup, avec Chapardeuse, nous vous invitons sur Wattpad pour (re)découvrir le Noël cataclysmique de Claire et Chan.
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Re: Les femmes et le cycle menstruel
Je viens de me souvenir que j'ai un livre sur les "remèdes de grands-mères", justement…
*Quelle couillonne…*
(càs = cuillère à soupe)
• Soulagement immédiat obtenu en mettant une compresse aussi chaude que possible, ou bouillotte, sur le bas-ventre.
• Verser un litre d'eau bouillante sur 20g de feuilles de persil séchées. Laisser infuser 10 min. Boire à intervalles réguliers.
• Boire des infusions de camomille romaine (1 càs pour 100g d'eau bouillante).
• Boire une tasse après les repas d'infusion de sauge (40g de feuilles / 1 litre d'eau) ou de balsamite (30g de plante pour 1L d'eau).
• Masser le ventre avec 2 gouttes d'huile essentielle de sauge diluées dans une càs d'huile d'olive.
• Faire cuire 5 poignées de son et 2 de lierre grimpant dans un peu d'eau. Mettre la préparation dans un linge et appliquer le cataplasme sur le bas-ventre.
• Pour les règles abondantes, faire un bain de siège de prêle les deux premières journées journées des règles. Laisser macérer 7 à 8 càs de prêle dans de l'eau froide toute une nuit. Au matin, chauffer jusqu'à ébullition et ajouter à l'eau du bain.
• Appliquer des feuilles de chou écrasées. Renouveler toutes les 2 heures.
• Faire cuire 100g de riz blanc pour obtenir du gruau. Incorporer 50g de ciboulette hachée (ail ou chinoise), saler et manger.
• Boire 40 gouttes de teinture mère de safran 3fois/jour dans de l'eau, ou 20 gouttes toutes les 2 heures.
Je te fais grâce des remèdes à commencer avant les règles, ou qui soulagent les syndrômes prémenstruels, mais je peux te les signaler si tu le souhaites.
*Quelle couillonne…*
(càs = cuillère à soupe)
• Soulagement immédiat obtenu en mettant une compresse aussi chaude que possible, ou bouillotte, sur le bas-ventre.
• Verser un litre d'eau bouillante sur 20g de feuilles de persil séchées. Laisser infuser 10 min. Boire à intervalles réguliers.
• Boire des infusions de camomille romaine (1 càs pour 100g d'eau bouillante).
• Boire une tasse après les repas d'infusion de sauge (40g de feuilles / 1 litre d'eau) ou de balsamite (30g de plante pour 1L d'eau).
• Masser le ventre avec 2 gouttes d'huile essentielle de sauge diluées dans une càs d'huile d'olive.
• Faire cuire 5 poignées de son et 2 de lierre grimpant dans un peu d'eau. Mettre la préparation dans un linge et appliquer le cataplasme sur le bas-ventre.
• Pour les règles abondantes, faire un bain de siège de prêle les deux premières journées journées des règles. Laisser macérer 7 à 8 càs de prêle dans de l'eau froide toute une nuit. Au matin, chauffer jusqu'à ébullition et ajouter à l'eau du bain.
• Appliquer des feuilles de chou écrasées. Renouveler toutes les 2 heures.
• Faire cuire 100g de riz blanc pour obtenir du gruau. Incorporer 50g de ciboulette hachée (ail ou chinoise), saler et manger.
• Boire 40 gouttes de teinture mère de safran 3fois/jour dans de l'eau, ou 20 gouttes toutes les 2 heures.
Je te fais grâce des remèdes à commencer avant les règles, ou qui soulagent les syndrômes prémenstruels, mais je peux te les signaler si tu le souhaites.
Site d'auteur
L'Aube de la Guerrière: urban fantasy/bit-lit avec bastons et mythologies
Cinq pas sous terre: de la noirceur dans la Ville rose…
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- Beorn
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Re: Les femmes et le cycle menstruel
Juste ce sur point : là-dessus, je rejoins Celia, la médecine du XIXème siècle, c'était n'importe quoi. Vers la fin du siècle, on découvre tout juste que les microbes existent, c'est dire ! Les soins étaient le plus souvent complètement inefficaces.Tsumire a écrit :Beorn a écrit:
Je pense aussi que la plupart des gens étaient exposés à des souffrances physiques bien plus fortes qu'aujourd'hui (que l'on pense aux rages de dent, par exemple, auxquelles tout le monde était exposé à un moment ou à un autre de sa vie, mais il y aurait mille autres exemples), et que, par la force des choses, ils enduraient mieux la douleur que nous.
Mais cela dépend aussi du milieu de vie. Une bourgeoise du XIXième siècle avait accès à des soins que le paysan isolé n'imagine même pas.
Quant à soigner la douleur, pour les gens riches, il existait bien des remèdes à base d'opiacés (comme le laudanum, effectivement), mais globalement, la lutte contre la douleur en médecine, c'est une invention très récente.
Site officiel
Bragelonne : Le 7ème Guerrier-Mage / Calame T1
Castelmore : Le jour où... / 14-14 / Un ogre en cavale / Lune rousse
Rageot : Le club des chasseurs de fantômes 1 et 2
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Castelmore : Le jour où... / 14-14 / Un ogre en cavale / Lune rousse
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Re: Les femmes et le cycle menstruel
Edit : erreur de ma part pour ce qui suit. Je pensais que la question portait sur le moyen âge, et non sur le XIXème. Désolée.
Sur la base de "la vie quotidienne de la femme au moyen age" (chez heimdal), je confirme pour l'odeur. Surtout que l'hygiène n'est pas ce que nous connaissons. Demandez-vous pourquoi à cette époque les draps sont devenus écrus (pas encore blancs !) et pourquoi on les tapait avec une baguette.
Il y a des insectes en nombre, même au coeur des villes (la pollution au moyen âge de JP Leguay), à cause des animaux qui y sont élevés et des rues souillées. Bon, évidemment, le commun a un odorat moins délicat que de nos jours.
La lessive dépend souvent de la taille du trousseau disponible et des facilités d'accès à l'eau et au séchage (difficile en hiver, ce qui provoque des moississures dans le linge mal aéré !).
A noter qu'il y a des parasites, aussi, que ce soit des pous, des puces, des tiques, des mites, des cafards ou plus simplement des vers (ascaris, ténia). Alors, avoir mal au ventre est courant.
Sur la base de "la vie quotidienne de la femme au moyen age" (chez heimdal), je confirme pour l'odeur. Surtout que l'hygiène n'est pas ce que nous connaissons. Demandez-vous pourquoi à cette époque les draps sont devenus écrus (pas encore blancs !) et pourquoi on les tapait avec une baguette.
Il y a des insectes en nombre, même au coeur des villes (la pollution au moyen âge de JP Leguay), à cause des animaux qui y sont élevés et des rues souillées. Bon, évidemment, le commun a un odorat moins délicat que de nos jours.
La lessive dépend souvent de la taille du trousseau disponible et des facilités d'accès à l'eau et au séchage (difficile en hiver, ce qui provoque des moississures dans le linge mal aéré !).
A noter qu'il y a des parasites, aussi, que ce soit des pous, des puces, des tiques, des mites, des cafards ou plus simplement des vers (ascaris, ténia). Alors, avoir mal au ventre est courant.
Modifié en dernier par Conteuse le jeu. juin 10, 2010 1:17 pm, modifié 1 fois.
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Re: Les femmes et le cycle menstruel
Je disais juste que les règles peuvent être douloureuses (voir très douloureuses) et que dans certains cas, des femmes ont même des traitements spécifiques administrés par des médecins (voir des certificats pour demeurer à domicile, même les jours de travail). Mais la douleur varie d'un individu à un autre, le seuil de tolérance aussi. Je ne cherchais à faire aucune différenciation, crois-moi. Ni à hiérarchiser les soucis de santé ou douleurs entre elles. Toutes mes excuses si ça a été interprété dans ce sens.Roanne a écrit : Tsumire, j'ai conscience que j'ai de la chance d'y échapper, mais j'ai d'autres soucis que tu ne voudrais pas en échange, crois-moi.
Oh que oui !Roanne a écrit :Je suppose que j'en oublie, il y a tellement de cas différents... En tout cas, j'espère que ça t'aidera Tsumire ou que ça aidera d'autres auteurs.
Ce n'est pas une question très ordinaire mais pourtant, je trouve hasardeux de transcrire un souci banal comme les menstruations dans une autre époque.
Ça ira très bien. Merci beaucoup !Nessae a écrit :Je te fais grâce des remèdes à commencer avant les règles, ou qui soulagent les syndrômes prémenstruels, mais je peux te les signaler si tu le souhaites.
C'est vrai, je reste marquée par les grandes avancées médicales, en oubliant qu'elles ne sont produites qu'à la fin du siècle. Bon, dans mon cas, c'est un peu différent puisque la médecine est très avancée (connaissance du système immunitaire, des enzymes et microbes) et une éducation très poussée sur l'hygiène est inculquée aux jeunes mères, même dans les villages reculés, par le biais de l'église.Beorn a écrit :Juste ce sur point : là-dessus, je rejoins Celia, la médecine du XIXème siècle, c'était n'importe quoi. Vers la fin du siècle, on découvre tout juste que les microbes existent, c'est dire ! Les soins étaient le plus souvent complètement inefficaces.
Quant à soigner la douleur, pour les gens riches, il existait bien des remèdes à base d'opiacés (comme le laudanum, effectivement), mais globalement, la lutte contre la douleur en médecine, c'est une invention très récente.
à tous
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Re: Les femmes et le cycle menstruel
Aucun souci miss
Puis ton problème est réel : comment étaient abordés les soucis à une autre époque, comment le seraient-il dans un autre univers, dans une autre société, finalement, c'est le fondement même de l'écriture.
Là tu avais un cas pratique et précis qui te posait problème, c'est normal d'échanger autour.
Pour ma part, j'ai eu un cas similaire dans mon roman, en temps normal la narratrice n'y pense pas (sauf quand ça tombe mal ou simplement que les effets secondaires la gênent ), mais dans certains cas, elle est contrainte d'en tenir compte.
Quand elle part pour une durée indéterminée en vadrouille, elle prend des médecines pour couper ses cycles (un peu comme les femmes qui prennent 2 plaquettes de pilules coup sur coup) afin de ne pas avoir ce détail pratique à gérer.
Et lorsque ses règles reviennent, là elle douille car son corps doit retrouver son équilibre. J'ai trouvé important d'en parler car on suit de près la-dite narratrice donc cela ne me paraissait pas un "détail" que je pouvais occulter.
J'ai voulu un univers "moderne" dans ses moeurs donc j'y ai aussi ajouté la contraception, indispensable pour l'émancipation sexuelle féminine et pour que les femmes puissent vivre leur vie sans l'angoisse permanente d'une grossesse malvenue.
Par contre, la pression sociale, la peur de la "mauvaise réputation" restent d'actualité ... et j'ai occulté une autre peur, celle des maladies "honteuses", parce que là tout de suite ça casserait l'ambiance des scènes sensuelles. Impossible de se concentrer sur le glamour d'une situation si on commence à s'interroger à ce sujet et je me voyais mal placer des distributeurs de préservatifs dans mon roman.
Ce n'est pas simple parce que c'est à la fois "banal" (dans le fait qu'on vit avec, tout comme on croque du chocolat et qu'on boit de l'eau) et propre à chaque individu.Tsumire a écrit :Oh que oui !Roanne a écrit :Je suppose que j'en oublie, il y a tellement de cas différents... En tout cas, j'espère que ça t'aidera Tsumire ou que ça aidera d'autres auteurs.
Ce n'est pas une question très ordinaire mais pourtant, je trouve hasardeux de transcrire un souci banal comme les menstruations dans une autre époque.
Puis ton problème est réel : comment étaient abordés les soucis à une autre époque, comment le seraient-il dans un autre univers, dans une autre société, finalement, c'est le fondement même de l'écriture.
Là tu avais un cas pratique et précis qui te posait problème, c'est normal d'échanger autour.
Pour ma part, j'ai eu un cas similaire dans mon roman, en temps normal la narratrice n'y pense pas (sauf quand ça tombe mal ou simplement que les effets secondaires la gênent ), mais dans certains cas, elle est contrainte d'en tenir compte.
Quand elle part pour une durée indéterminée en vadrouille, elle prend des médecines pour couper ses cycles (un peu comme les femmes qui prennent 2 plaquettes de pilules coup sur coup) afin de ne pas avoir ce détail pratique à gérer.
Et lorsque ses règles reviennent, là elle douille car son corps doit retrouver son équilibre. J'ai trouvé important d'en parler car on suit de près la-dite narratrice donc cela ne me paraissait pas un "détail" que je pouvais occulter.
J'ai voulu un univers "moderne" dans ses moeurs donc j'y ai aussi ajouté la contraception, indispensable pour l'émancipation sexuelle féminine et pour que les femmes puissent vivre leur vie sans l'angoisse permanente d'une grossesse malvenue.
Par contre, la pression sociale, la peur de la "mauvaise réputation" restent d'actualité ... et j'ai occulté une autre peur, celle des maladies "honteuses", parce que là tout de suite ça casserait l'ambiance des scènes sensuelles. Impossible de se concentrer sur le glamour d'une situation si on commence à s'interroger à ce sujet et je me voyais mal placer des distributeurs de préservatifs dans mon roman.
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Re: Les femmes et le cycle menstruel
Tiens, je tilte que j'ai lu un livre une fois où une femme se cachait pour brûler en douce le linge qu'elle utilisait pour ses menstruations. Bon, je ne me souviens ni du nom du livre ni de l'auteur.
Je sais ça aide pas à la discussion ( ), mais la question m'a refait songer à ce passage. Quant à son environnement... le trou noir. Navré pour l'auteur et son oeuvre, ils m'ont pas marquée.
Je sais ça aide pas à la discussion ( ), mais la question m'a refait songer à ce passage. Quant à son environnement... le trou noir. Navré pour l'auteur et son oeuvre, ils m'ont pas marquée.
Romans publiés :
- Démons, roman fantasy, SEMA Edition
- Rebel, roman fantasy, Edition Voy'el
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Re: Les femmes et le cycle menstruel
Histoire d'apporter un élément à ce fil : dans "Les aventuriers de la mer", on conseille à une jeune fille (qui doit se faire passer pour un garçon) d'utiliser des chaussettes noires comme "garnitures" de façon à pouvoir les laver discrètement sans attirer l'attention.
(je me doute que dans ton cas, Tsumïre, ça ne te seras pas utile, mais au cas où d'autres seraient confrontés au problème dans leurs écrits...)
(je me doute que dans ton cas, Tsumïre, ça ne te seras pas utile, mais au cas où d'autres seraient confrontés au problème dans leurs écrits...)
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Re: Les femmes et le cycle menstruel
Vous n'avez pas des remèdes contre les topics qui rendent malades ? Je viens de tout lire et je ne me sens pas très bien...
— Malach, avez-vous entendu ça ? Je suis, je cite, "drôle, tourmenté, incompris".
— Je ne vois pas en quoi c'est flatteur.
— Mon cher, cela veut dire que je plais aux femmes !
— Décidemment, je ne les comprendrai jamais.
— Je ne vois pas en quoi c'est flatteur.
— Mon cher, cela veut dire que je plais aux femmes !
— Décidemment, je ne les comprendrai jamais.
- Macada
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Re: Les femmes et le cycle menstruel
Tu veux du Spasfon ?
En cours : Bob le Blob et les Poubelles 100%
Actualité :
Les Garloup, ed.ActuSF
Entre troll et ogre en poche !
Rencontre autrice : "Pass Culture" sur Adage
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Entre troll et ogre en poche !
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Re: Les femmes et le cycle menstruel
Ca me fait penser à un passage dans "Le Trône de Fer".Tiens, je tilte que j'ai lu un livre une fois où une femme se cachait pour brûler en douce le linge qu'elle utilisait pour ses menstruations. Bon, je ne me souviens ni du nom du livre ni de l'auteur.
Un des personnages principaux est une jeune fille de 12/13 ans. Elle est fiancée à un gamin de son age, ennemi de sa famille et cruel.
Le fait qu'elle ait ses règles "autorise" la consommation du mariage.
Le matin où elle se rend compte qu'elle a taché ses draps, elle panique et pète un cable. Elle jette tout ce qui est tâché au feu, elle essaye même d'y mettre le matelas.
- Roanne
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Re: Les femmes et le cycle menstruel
C'est écrit par un homme, non ?... A moins d'avoir de gros problèmes, on ne tâche pas ses draps au début de ses règles, on salit sa culotte (ou alors elle dormait nue ? mais même ainsi, il n'y a pas de raison que ça atteigne le matelas, faut pas exagérer, surtout pour des premières règles, ce n'est pas une hémorragie interne).
En tout cas, c'est le genre de truc qui me ferait tiquer à la lecture.
En tout cas, c'est le genre de truc qui me ferait tiquer à la lecture.
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