Voilà, ce fil existe sur le forum "Challenge Nuits de l'écriture" mais, suite aux réponses qui y sont données, je m'interroge et je voudrais connaitre vos réponses (vu que tout le monde n'est pas inscrit là-bas).
Par ailleurs je rajoute une question essentielle de mon point de vue et qui ne figure pas là-bas : que pensez-vous de la surenchère sadique vis à vis de votre histoire ? Un tords ? Un bien ? L'évitez-vous ? Si oui, comment ? Ou au contraire cela ne vous dérange pas parce que vous considérez que si les personnages ne "prennent pas plein la gueule, il n'y a pas de quoi en faire un roman"
Pour ma part : (copier/coller la réponse que j'ai donné) :
Je crois qu'on pourrait dire que oui mais ce n'est pas forcement fait de manière consciente...
Le personnage principal de "Toucher le fond [...] est une femme qui a perdu son mari et son enfant dans un accident tragique. Seule au monde elle ne peut s'en remettre et tente de se suicider régulièrement, d'une manière efficace d'aillleurs. Si ce n'est que je la condamne à la vie perpétuelle : elle est immortelle.
Margaux quant à elle je la condamne -en voulant aider quelqu'un- à prendre ses illusions pour la réalité. Tant et si bien qu'elle en mourra.
(Je ne peux en dire plus sans spoiler la chute, ce serait dommage).
Ma prochaine nouvelle sera un huis-clos. Je condamne mes personnages à la folie et à l'angoisse.
Un autre de mes texte parle des enfants soldats, l'enfant participe au massacre de son ancien village.
Et ça c'est que pour les nouvelles
Par contre, si je reconnais que je n'écris pas sur des sujets joyeux dans les trois quart des cas, j'évite la surenchère autant que possible, je trouve que cela nuit à une histoire...
A vous de débattre ! Je pense que cela pourrait faire un échange constructif alors n'hésitez pas à dire puis défendre (gentiment) votre point de vue
Je m'excuse d'avance si cela a déjà été crée avant, j'ai regardé mais il ne me semble pas...