Ereold a écrit :Si Garcia Marquez n'a placé que deux fois le mot "diaphane", c'est en espagnol. Parce que je sors tout juste de ma lecture en français, et justement, le mot m'a quelque peu "choqué" (bon, le terme est trop fort mais l'idée y est) parce qu'il reparaissait quelques fois au long du livre, dont une fois "diaphanéité" (et ce mot-là, il se remarque...).
infiniment Ereold ! C'est sûr que "diaphanéité", c'est repérable !
Ceci étant, si quelqu'un a une source fiable sur le bouquin en espagnol, je suis preneuse, parce que c'est vraiment quelque chose d'intéressant à citer
@Tigrette :
Décidément, il sera dit que nous pourrons nous comprendre. En tous cas, je ne cherche pas à faire "passer un message".
La première citation que tu donnais, pour moi, indique des difficultés qui ne peuvent être traitées par Antidote. C'est sur cette première citation que je m'appuyais pour répondre, puisque, au départ, tu n'avais donné que celle-là.
Les (nombreuses) autres citation, que tu as données ensuite, montrent sans conteste que l'informatique aurait été un outil formidable pour la traque aux répétitions lexicales.
En définitive, pour moi, la première citation n'illustrait pas ton argument ; alors que les autres citations oui.
(tout ça est très normal, vu que nous ne sommes pas d'accord sur le genre de répétitions que traquait Flaubert 200 pages en amont, toi voyant des lexicales, moi des structurelles (le fait que Flaubert parle de répétitions lexicales dans certaines de ses lettres ne prouvant pas que c'est le seul type de répétitions auquel il est sensible))
Ceci étant, tu as affirmé par la suite qu'Antidote était un outil contre les répétitions structurelles. C'est cela que je souhaiterais que tu expliques, même si ce n'est pas le sujet de départ. C'est cela que je trouve très très intéressant. Et si je pose cette question, ce n'est pas pour faire passer un message anti-Antidote. Du tout. Je suis même en train de m'interroger pour savoir si je me l'achète ou non. Donc loin de moi l'idée de le jeter aux orties.
C'est pure curiosité d'éventuelle utilisatrice lorsque je te demande d'expliquer ce qui te permettait d'affirmer qu'
Antidote était utile contre les répétitions structurelles.
Tigrette a écrit :IPour moi, il y a deux types de répétitions structurelles. Il peut s'agir de scènes similaires dans un roman placées consciemment ou inconsciemment par l'auteur (j'en ai plusieurs dans le mien) qui mettent en relief les changements du (des) héros en le (les) plaçant dans des circonstances similaires. Dans ce cas, à la relecture, l'auteur ne peut que s'en apercevoir, et décider de garder l'effet ou non.
Il peut s'agir également de scènes construites sur le même modèle, avec des tournures de phrases similaires, une progression identique dans l'action etc. Dans ce cas, Antidote peut être utile parce qu'on peut lui faire rechercher des phrases construites de manière semblable et pister ainsi d'éventuelles répétions de structure.
Voilà, la future utilisatrice que je suis veut simplement que tu lui expliques comment on passe du repérage des phrases construites de manière semblable aux répétitions structurelles.