L'édito :
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Galaxies, vous le savez sans doute, a obtenu lors de la dernière convention européenne de science-fiction, à Zagreb, le prix de la meilleure revue européenne décerné par l’European Science Fiction Society (ESFS). C’est une récompense qui vient à point nommé pour l’équipe au moment où celle-ci s’est enrichie de sa fusion avec celle de Lunatique, nous permettant ainsi de passer à un rythme bimestriel, sans pour autant modifier le tarif de nos abonnements. C’est un Prix qui vient récompenser notre travail, notre exigence de qualité, notre ouverture aussi aux autres cultures, bref, notre faim de vous donner toujours plus et mieux de science-fiction. C’est aussi bien entendu un défi qui nous est lancé : celui de maintenir ce niveau d’excellence.
Pour les professionnels du ministère de la Défense, la science-fiction est loin d’être synonyme de « n’importe quoi ». Les auteurs de SF sont certes des écrivains de l’imaginaire, mais ce qui les caractérise est la volonté de rendre cet imaginaire vraisemblable. C’est aussi cette faculté de penser un futur non seulement possible, mais en rupture, comme d’ailleurs l’est forcément le futur. C’est à ce titre que l’armée des Etats-Unis n’avait pas manqué, durant la seconde guerre mondiale, de s’appuyer sur un certain nombre de grands auteurs du genre pour renforcer sa capacité de prévoir.
Dans le même ordre d’idée, le ministère a eu envie, cette fois autour d’un thème précis, celui du réchauffement climatique, de consulter largement le milieu des auteurs de SF. Et c’est par le moyen d’un concours et d’un appel à textes que cela fut réalisé. Parmi les dix auteurs retenus, des grands noms de la science-fiction, et de parfaits inconnus, au moins jusqu’à ce jour… A vous de les découvrir, avec leur vision du monde de 2050, en plein réchauffement climatique.
Bonne lecture !
Pour les professionnels du ministère de la Défense, la science-fiction est loin d’être synonyme de « n’importe quoi ». Les auteurs de SF sont certes des écrivains de l’imaginaire, mais ce qui les caractérise est la volonté de rendre cet imaginaire vraisemblable. C’est aussi cette faculté de penser un futur non seulement possible, mais en rupture, comme d’ailleurs l’est forcément le futur. C’est à ce titre que l’armée des Etats-Unis n’avait pas manqué, durant la seconde guerre mondiale, de s’appuyer sur un certain nombre de grands auteurs du genre pour renforcer sa capacité de prévoir.
Dans le même ordre d’idée, le ministère a eu envie, cette fois autour d’un thème précis, celui du réchauffement climatique, de consulter largement le milieu des auteurs de SF. Et c’est par le moyen d’un concours et d’un appel à textes que cela fut réalisé. Parmi les dix auteurs retenus, des grands noms de la science-fiction, et de parfaits inconnus, au moins jusqu’à ce jour… A vous de les découvrir, avec leur vision du monde de 2050, en plein réchauffement climatique.
Bonne lecture !
L'édito :
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VOICI VENU LE TEMPS POUR GÉANTE ROUGE de faire paraître le deuxième numéro de sa nouvelle formule. Dans l'ensemble, celle-ci reste inchangée : 192 pages de textes accompagnés de quelques interviews intégrées ou non à des dossiers. Il y a bien sûr eu quelques petits ajustements de maquette, car il serait présomptueux de dire que nous avons été parfaits dès le départ.
Pour ce numéro 20, nous avons essayé de maintenir la ligne éditoriale que nous nous étions fixée l'an dernier, à savoir publier un sommaire mêlant auteurs confirmés, débutants et parfaits inconnus. Car il faut le rappeler, puisque cela n'a pas été nécessairement perçu lors du numéro 19 : malgré le changement de maquette et la mise en place de processus éditoriaux proches de ce qui se fait dans l'édition professionnelle, Géante Rouge reste un fanzine, le petit frère de Galaxies.
Nous n'avons pas la prétention de vous proposer un chef-d'oeuvre à chaque page, mais de bons textes d'auteurs que nous jugeons prometteurs. Géante Rouge pourrait être considéré comme un bang d'essai. Tous les auteurs ici présents ne perceront pas forcément, mais nous espérons qu'au moins quelques uns d'entre eux y parviendront. Voilà pourquoi nous donnons ici une chance à des auteurs qui n'ont pour l'instant rien publié ou presque (Élodie Boivin, Marc Oreggia, Guillaume Calu, Guillaume Mézin, Christophe Lesieur, Guillaume Parodi). D'autres sont déjà plus confirmés et commencent à développer une bibliographie intéressante (Sybille Marchetto, Jérémy Bouquin, Frédéric Chaubet, Denis Roditi, Prune Matéo, Gulzar Joby). Mais surtout un numéro de Géante Rouge serait inconcevable sans la présence d'auteurs confirmés, ayant déjà connu l'heur de l'édition professionnelle. Aussi ce numéro 20 s'enorgueillit d'accueillir en ses pages Martin Lessard, Hugo Van Gaert, Norbert Merjagnan, et enfin Laurent Gidon, auquel nous consacrons un dossier tout entier, pour partie confié à celle qui l'a découvert et publié : Hélène Ramdani.
D'un strict point de vue thématique, nous avons tenu à être aussi éclectiques que possible, conformément à notre souhait de n'être fermés à aucune des branches de la science-fiction. Aussi partirons-nous de choses très actuelles pour nous rendre vers des futurs très lointains, jusqu'à la fin du monde ! Évidemment, face à une telle diversité, il est impensable que l'ensemble des textes plaisent à tous. Mais là n'est pas le principal : l'important est que vous puissiez détecter comme nous du potentiel parmi ces auteurs, des auteurs que nous avons fait travailler, qui ont sans doute encore des efforts à faire avant d'éclore réellement, mais qu'il faut encourager.
Mais pour l'heure, à peine ces lignes sont-elles écrites qu'il faut songer à l'an prochain. La sélection recommence. Rendez-vous donc pour un numéro 21, et en attendant, bonne lecture !
Pour ce numéro 20, nous avons essayé de maintenir la ligne éditoriale que nous nous étions fixée l'an dernier, à savoir publier un sommaire mêlant auteurs confirmés, débutants et parfaits inconnus. Car il faut le rappeler, puisque cela n'a pas été nécessairement perçu lors du numéro 19 : malgré le changement de maquette et la mise en place de processus éditoriaux proches de ce qui se fait dans l'édition professionnelle, Géante Rouge reste un fanzine, le petit frère de Galaxies.
Nous n'avons pas la prétention de vous proposer un chef-d'oeuvre à chaque page, mais de bons textes d'auteurs que nous jugeons prometteurs. Géante Rouge pourrait être considéré comme un bang d'essai. Tous les auteurs ici présents ne perceront pas forcément, mais nous espérons qu'au moins quelques uns d'entre eux y parviendront. Voilà pourquoi nous donnons ici une chance à des auteurs qui n'ont pour l'instant rien publié ou presque (Élodie Boivin, Marc Oreggia, Guillaume Calu, Guillaume Mézin, Christophe Lesieur, Guillaume Parodi). D'autres sont déjà plus confirmés et commencent à développer une bibliographie intéressante (Sybille Marchetto, Jérémy Bouquin, Frédéric Chaubet, Denis Roditi, Prune Matéo, Gulzar Joby). Mais surtout un numéro de Géante Rouge serait inconcevable sans la présence d'auteurs confirmés, ayant déjà connu l'heur de l'édition professionnelle. Aussi ce numéro 20 s'enorgueillit d'accueillir en ses pages Martin Lessard, Hugo Van Gaert, Norbert Merjagnan, et enfin Laurent Gidon, auquel nous consacrons un dossier tout entier, pour partie confié à celle qui l'a découvert et publié : Hélène Ramdani.
D'un strict point de vue thématique, nous avons tenu à être aussi éclectiques que possible, conformément à notre souhait de n'être fermés à aucune des branches de la science-fiction. Aussi partirons-nous de choses très actuelles pour nous rendre vers des futurs très lointains, jusqu'à la fin du monde ! Évidemment, face à une telle diversité, il est impensable que l'ensemble des textes plaisent à tous. Mais là n'est pas le principal : l'important est que vous puissiez détecter comme nous du potentiel parmi ces auteurs, des auteurs que nous avons fait travailler, qui ont sans doute encore des efforts à faire avant d'éclore réellement, mais qu'il faut encourager.
Mais pour l'heure, à peine ces lignes sont-elles écrites qu'il faut songer à l'an prochain. La sélection recommence. Rendez-vous donc pour un numéro 21, et en attendant, bonne lecture !