[A] Ces clichés qui nous horripilent

[Beorn]

Ah oui, mais la parodie, c'est justement l'art de se moquer des clichés.

[NynaMouskoury]

l'histoire est répétitive (Kahlan se fait capturer plus souvent que la princesse Peach, c'est pour dire...) l'auteur a une obsession du viol carrément malsaine (il y a plusieurs viols par tome) le protagoniste principal est le plus grand Mary-Sue que j'aie jamais vu de ma vie

On dit Gary-Stu pour un Monsieur! Mais je partage totalement cette opinion, on devrait renommer le héros Richard Ebony Dark'ness Rahl-ven Way !

[[H]ivy]

Clichés que je déteste voyons voir...

Le pouvoir de guérison, je le déteste de plus en plus celui-là. Le héros se fait taillader de tous les côtés, poumons perforés, muscles lacérés, oeil crevé... et pouf pas grave. Abracadabra il retourne au massacre

Le héros tue le méchant dans un combat singulier et le méchant agonise longtemps. C'est assez horripilant. S'il doit le tuer qu'il le tue et on en parle plus, un coup d'épée bien placé et couic (ça me fait pensé au méchant qui ne comprend pas qu'il meurt, ça aussi c'est bête)
En même temps j'aime pas d'avantage quand c'est un ami du héros et/ou un personnage important qui arrive à le tuer. Franchement, un vrai méchant sait se battre et un petit novice en arme c'est pas dur à stopper. Pour moi un méchant ça doit mourir "bêtement" ou pas du tout, car c'est la petite faille imprévisible. Le méchant est tellement concentré sur le héros qu'il en oublie qu'il est mortel le reste du temps mais une petite embuscade tendue par une bande de rôdeur alors qu'il s'enfuit c'est tout aussi bien quand c'est bien écris.

Ce qui me fait penser au héros qui fini par maîtriser super bien n'importe qu'elle arme. Je vous laisse deviner pourquoi...

Le héros orphelin. pourquoi il aurait pas des parents gentils et pas adoptifs qu'ils ne veulent pas le laisser partir ? Remarquez quand on y réfléchi mon héros aussi est orphelin.... enfin pas au premier degré du terme (Tss les histoires de famille)

La fille ou le gars qui sort avec la fille ou le gars qu'elle/il n'aimait pas au début mais qui est fait/e pour elle/lui. C'est cliché de cliché mais une fois encore je l'ai dans mon livre. Enfin, je me suis dis que ça m'aiderais à pas trop déboussoler le lecteur.

Le bien c'est bien le mal c'est mal. Chacun à son point de vu, quel est le votre ? Sérieusement, aucun méchant aussi fou soit-il ne pourrait avoir une armée de sbires s'ils ne croyaient pas un peu que ce qu'ils font est juste.

Il y à plein de clichés, mais parfois ils sont utiles surtout pour semer des fausses pistes.

[Iluinar]

Sérieusement, aucun méchant aussi fou soit-il ne pourrait avoir une armée de sbires s'ils ne croyaient pas un peu que ce qu'ils font est juste.

Je suis entièrement d'accord avec cette phrase. Les méchants qui se disent méchants, ça n'existe pas dans la réalité. Les pires crimes de l'histoire humaine ont tous été commis par des gens qui étaient sincèrement persuadés de contribuer au bien être de l'humanité.

[Mélanie]

Les pires crimes de l'histoire humaine ont tous été commis par des gens qui étaient sincèrement persuadés de contribuer au bien être de l'humanité.

Ou du bien-être d’une sous-catégorie particulière, comme une « race ».

[Celia]

Ou une famille (je suis en pleine série policière et mafieuse, et la famille est sans doute le lien le plus fort, y compris au sens élargi : "tu me fais confiance, je te fais confiance, on est de la même famille et les liens du sang sont plus fort que tout" ; il y a aussi l'esprit de caste : pas plus épris de vengeance et de "justice" qu'un flic dont un collègue s'est fait flingué)

[∆Vz]

Les méchants qui se disent méchants, ça n'existe pas dans la réalité. Les pires crimes de l'histoire humaine ont tous été commis par des gens qui étaient sincèrement persuadés de contribuer au bien être de l'humanité.

Contribuer au bien être de l'humanité, non, pas toujours (massacre de Béziers, des Aztèques et des Incas, Goulags, camps nazis, Khmers... je ne me souviens d'aucun génocide où les chefs auraient eu pour but d'améliorer le monde). Par contre des méchants qui se disent méchants, on est d'accord, ça n'existe pas (exception : quelques rares tueurs de masse).

Autre cliché, en rapport avec ce qui précède : le chef des méchants qui est chef parce qu'il est le plus fort (ou parce qu'il a les plus grands super-pouvoirs). Dans la réalité, les chefs sont le plus souvent des pauvres types frêles et coincés, mais avec une personnalité forte (ou tordue, ça va souvent ensemble).

[Maden]

Les méchants qui se disent méchants, ça n'existe pas dans la réalité. Les pires crimes de l'histoire humaine ont tous été commis par des gens qui étaient sincèrement persuadés de contribuer au bien être de l'humanité.

Contribuer au bien être de l'humanité, non, pas toujours (massacre de Béziers, des Aztèques et des Incas, Goulags, camps nazis, Khmers...

Si, malheureusement, il est très difficile de discerner le bien du mal mais on retrouve toutes sortes d'extrêmes en politique et dans la religion. Les nazis, notamment, pensaient débarrasser la société allemande des juifs "qui étaient la cause de tous les problèmes de l'Allemagne", en particuliers des problèmes économiques que rencontrait le pays. Pour les nazis, les juifs étaient bien les "méchants" de l'histoire, ou en tous cas étaient présentés comme tels.

Un génocide a toujours un impact positif, idéalisé, pour celui qui le commet. Encore une fois, le génocidaire peut penser améliorer l'économie de son pays, faire un geste religieux salvateur ou tout simplement se débarrasser d'un importun quelque soit son "crime".

Et justement, pour mes personnages "méchants" j'essaie de garder en tête cette perspective.

[Iluinar]

+1 avec Maden. Pour les génocidaires, les cathares étaient de dangereux hérétiques, les pensionnaires du goulag ou les victimes des Khmers Rouges des ennemis du peuple, etc...
Un génocide ne se commet pas à quatre ou cinq. Pour que ça fonctionne, il faut la complicité active d'une bonne part de la population. il faut donc bien justifier ce génocide pour convaincre les gens ordinaires d'y participer.

[Siana]

Sérieusement, aucun méchant aussi fou soit-il ne pourrait avoir une armée de sbires s'ils ne croyaient pas un peu que ce qu'ils font est juste.

Je suis entièrement d'accord avec cette phrase. Les méchants qui se disent méchants, ça n'existe pas dans la réalité. Les pires crimes de l'histoire humaine ont tous été commis par des gens qui étaient sincèrement persuadés de contribuer au bien être de l'humanité.

Il y a aussi une catégorie de crimes "égoïstes". Quand un tueur agit pour se débarrer d'une personne qu'il n'aime pas, il sait que c'est mal, il sait qu'il devient le méchant de l'histoire, mais il le fait surtout tout à son profit. Ce genre de personne n'est pas forcément persuadé d'agir pour le bien de tous, je pense.

[Iluinar]

C'est vrai mais là on parlait plutôt du méchant qui a besoin de recruter des sbires. Le tien agit seul et n'a pas besoin de se justifier auprès des autres.

[Siana]

C'est vrai mais là on parlait plutôt du méchant qui a besoin de recruter des sbires. Le tien agit seul et n'a pas besoin de se justifier auprès des autres.

Oui enfin dans une histoire le méchant se justifie rarement, il tue les gens qui l'embêtent ou qui sont incompétents juste parce qu'il en a envie. Mais là on dévie dans le cliché du méchant parce qu'il est méchant.

[Iluinar]

C'était bien là l'objet de la discussion

[∆Vz]

Moi je suis méchant au quotidien, et quand j'ai recruté des apprentis méchants j'ai juste dit : qui veut être méchant avec moi ?"
(véridique le recrutement...)

[Tango's]

J'ai remarqué que certains écrivains avaient toujours leurs propres personnages. Petite explication : Graham Masterton invente souvent en personnage principal un père, la trentaine, célibataire, son fils disparaît et s'entiche pour une jolie femme aux formes généreuses, se met dans des situations qui le dépasse,... rencontre souvent un professeur.