Un petit extrait :
Rendez-vous pour la suite sur le blog !Quand on envoie un roman à des gros éditeurs, on s'attend à moitié à recevoir des lettres types en cascade, mais on se dit qu'il vaut mieux tenter, sait-on jamais (en plus, en général, ils répondent vite quand ils ont un service dédié aux manuscrits).
Puis vient le jour où on reçoit le refus qui fait plaisir (si si, il y en a !). Vous savez, ces refus très gentils, encourageants, qui disent que votre manuscrit est plein de qualité mais qu'il a un défaut / ne correspond à ce qu'ils cherchent / est trop ceci ou pas assez cela ; bref : "c'est génial, mais ce n'est pas pour nous, envoyez-nous autre chose !".
La première fois qu'on reçoit ce type de refus, on saute de joie. C'est la consécration, la reconnaissance qu'un gros éditeur aime ce qu'on fait même si c'est pas encore tout à fait assez bon... On y est presque, et un jour on les aura, c'est sûr !
Et puis, au cours des mois qui suivent, pour ce projet comme pour les autres, on commence à recevoir d'autres lettres de ce genre.
Chaque fois, c'est la même rengaine : "c'est très bien, mais non, mais on continuera à vous lire." Et petit à petit, la joie qu'on ressentait quand on recevait un retour personnalisé d'un "grand" devient de la frustration, voire de l'agacement. C'est comme la 4e place aux JO, pour reprendre la comparaison d'une excellente auteur qui sait très bien de quoi je veux parler : on y est presque, mais on reste éternellement au pied du podium.
Et vous, comment vivez-vous les retours personnalisés des éditeurs ? En avez-vous reçus ? Ces réponses vous ont-elles encouragé à poursuivre ? Vous ont-elles été utiles dans votre parcours d'écriture ?