[A] Taille des chapitres

[Cerane]

Merci Beorn d'avoir rapatrié mon sujet!

Oui, c'est sûr qu'il n'y a pas de règles définies à ce sujet, et heureusement pour ceux qui veulent écrire librement.
Je m'interrogeais juste sur ce qui se pratique de manière générale.
Je verrais en relisant mais je me dis que la différence de longueur vient peut-être de la problématique traité. Peut-être que les chapitres cours font état d'un élément que je n'ai pas bien maitrisé et que j'ai donc, inconsciemment, écourté.

Mes scènes de batailles ne forment pas les chapitres les plus courts. C'est d'ailleurs ce qui m'a interpellé et forcé à compter les sec.

Je pense que 20K-25, c'est plutôt dans la moyenne haute. Des chapitres courts pour un roman adulte, ça peut être 5 ou 10K.

Que dire de mon chapitre à 53k et quelques alors!

[Beorn]

Que dire de mon chapitre à 53k et quelques alors!

Pourquoi pas ? Tu fais comme tu veux.

Je pense quand même que ce sera atypique. Est-ce que tu ne te prives pas d'un moyen de faire souffler ton lecteur, de le faire réfléchir à ce qui vient de se passer, de renforcer un changement d'ambiance ou un cliffhanger ?
Un autre argument : beaucoup de lecteurs utilisent les chapitres pour terminer un moment de lecture. Si les chapitres sont relativement courts, il est plus facile pour lui de s'arrêter à une fin de chapitre. Et donc toi, en tant qu'auteur, tu peux presque "choisir" le moment où il peut s'arrêter et faire en sorte que ce soit un bon moment. Si le chapitre est très long, il ne s'arrêtera probablement pas à la fin du chapitre, mais à un moment que tu n'auras pas choisi.

Mais bon, peut-être as-tu besoin de 53K pour poser une scène, donc même si j'aurais tendance à te conseiller de couper... encore une fois, il y a des cas où cela peut se justifier.

Une bêta-lectrice, une fois, m'a fait remarquer sur un roman que les chapitres étaient trop longs. Je les ai tous coupés en 4. Par la suite, en salon, des lecteurs m'ont fait remarquer que ces chapitres courts étaient une bonne chose. Il faut dire que c'était un texte assez dense.

[Scipion]

Sur mes deux romans, j'ai deux formats très différents. Sur Seuls, j'ai une moyenne de 10.000 secs par chapitre, alors que pour les Gardiens, je suis à 18.000. Différents romans, différents genres, différentes narrations.
Comme lecteur, je n'aime pas trop les chapitres longs pour les raisons évoquées par Beorn.

[Roanne]

Pour ma part, j'ai même lu des romans sans aucune découpe de chapitres !

(par ex, le premier de Syven, sauf erreur de ma part)

C'est vraiment à l'auteur de faire comme il le sent.

(sinon, je vote pour les chapitres sans cliffhanger, c'est la mode mais j'ai horreur de ça !)

[Beorn]

Plutôt que les cliffhanger, moi, j'aime bien les chapitres qui se terminent par une révélation.
Je trouve que cela la renforce, lui donne du poids, et permet au lecteur de réfléchir à ce qu'il vient d'apprendre.
C'est un peu comme un silence après le point d'acmé d'une musique.

[Cerane]

Bien vu Beorn.
Et merci Scipion et Roanne pour vos avis!

Il faut que je relise attentivement ce chapitre, mais je pense que je vais le découper.
Je pratique beaucoup le cliffhanger, mais pour mes fins de parties, très peu sur les chapitres.
Je suis plutôt une adepte des révélations, ou au moins d'une action qui se dénoue.

A priori c'est un chapitre où il ne se passe grand chose, il n'a donc pas d’intérêt à occuper autant de place.
Donc soit je le coupe, soit je le découpe!

[Scipion]

Dans mon cas, les fins de chapitres peuvent être des cliffhangers ou des révélations, mais j'essaie d'en faire toujours des points d'orgue. L'instant dans une scène où la tension est à sa crète, et paf, je coupe avant que le soufflé redescende. Bien sir, je dis ça, mais ce n'est pas toujours possible ni souhaitable, donc je n'en fais pas une règle.
En fait, la fin du chapitre se présente bien souvent à moi d'elle-même. J'écris, et je la sens venir. Et quand j'ai la bonne phrase, je sais qu'il faut m'arrêter.

[Crazy]

Moralité, c'est pas la taille qui compte

[Beorn]

Une grenouille échappée du nénuphar rose et noir !
je

[Cerane]

Je fonctionne un peu à l'instinct aussi. Je ne planifie jamais mes longueurs de chapitres, je m'arrête quand je sens que c'est le bon moment.
Sinon, hormis trois ou quatre chapitres, il n'y a pas de grosses disparités.

Mais de ce fait, quatre sur trente...J'avais besoin de comprendre ce qui les faisait sortir du lot.

Après relecture, ce fameux chapitre à 53k, peut être découpé en deux, voire trois morceaux, avec une intrigue pour chaque.

[Scipion]

Je viens de regarder quelques fins de chapitre, et je mets un bémol à ce que j'ai dit. Quelquefois, je termine sur des points d'orgue, quelquefois, simplement lorsque la scène se clot d'elle-même. Dans ce cas, je ne mets pas une seule phrase d'épilogue.

[Cerane]

Oui, je pense que chaque fin de chapitre doit refléter l'action/le mystère qui s'y est déroulé.
Parfois la conclusion se fait d'elle même.
Et je pense aussi que c'est propre à chaque auteur.

[Francis Ash]

Plutôt que les cliffhanger, moi, j'aime bien les chapitres qui se terminent par une révélation.
Je trouve que cela la renforce, lui donne du poids, et permet au lecteur de réfléchir à ce qu'il vient d'apprendre.
C'est un peu comme un silence après le point d'acmé d'une musique.

+1
C'est surement ce qu'il y a de plus dur à orchestrer, mais c'est diablement efficace!

[YeuxVerts]

Je rejoins ce qui avait été dit : la taille des chapitres se plie à la pertinence des arcs narratifs. Mes récits se découpent toujours de la même manière : plusieurs longs chapitres (>50K sec), chacun composé d'une douzaine de scènes. Chaque scène correspondant au court récit d'un narrateur, et tient sur 3-10 pages. Une petite étoile vient marquer la fin d'une scène et le changement de narrateur (si changement il y a).
Un chapitre correspond donc à une partie de l'histoire, qui dispose d'une certaine indépendance vis-à-vis des chapitres qu'il précède et suit. Je peux donc lui donner un titre pertinent.

[Cerane]

Merci Yeux Verts pour ton idée!

Je fonctionne à peu près de cette manière, sauf que je découpe en parties et en chapitres.
Mes parties sont de tailles inégales mais là, ça se justifie bien par l'importance du narrateur et de ce qu'il sait ou doit accomplir.