Voici donc ma petite expérience : Au départ, j'avais 14 longs chapitres. Je trouvais que mon roman se traînait, qu'il y avait des longueurs, pourtant il se passait plein de choses. Et puis, un jour, sur un coup de tête, j'ai tout redécoupé. Deux heures plus tard, je me suis retrouvée avec 55 chapitres de 3 pages environ, et je trouvais ça vachement mieux.
Pourquoi j'ai fait ça ? Hé bien, pour lutter contre ma tendance à faire traîner les choses en longueur, j'ai décidé d'appliquer la règle : une action = un chapitre. C'est-à-dire que chaque scène clé fait l'objet d'un chapitre séparé. De mon côté, ça m'a obligée à réfléchir à chacune de ces scènes, à les mettre en valeur, à leur trouver une unité. Du côté des lecteurs, plusieurs ont avoué avoir apprécié ce découpage, parce que ça leur permettait des pauses fréquentes (comme dit un peu plus haut), mais aussi parce que ça mettait certains passages en valeur, leur permettait d'y réfléchir (comme disait Beorn) alors que, dans un chapitre long, ils auraient été noyés dans le reste.
Depuis, j'avoue, je ne fonctionne plus que comme ça, c'est pour moi une sorte de garde-fou qui me permet de garder le rythme (et à la correction, c'est plus gratifiant d'avoir avancé de plein de chapitres
). Mais c'est clair qu'il n'y a pas de règles, seulement des choix !
, par les forces de 
je vais aller naviguer dans la mare.
