Tourner la page après avoir écrit

[Tsumire]

J'ai éprouvé les mêmes difficultés avec Habikouni. Difficile de passer à autre chose. Alors, mon choix a été radical. Je me suis vidée la tête en me focalisant sur d'autres activités et en sortant avec mes amis. J'ai pu ensuite réfléchir à d'autres histoires... Tourner la page, surtout après son premier roman, c'est une étape déterminante. Il faut pouvoir se remettre en selle, et ce n'est pas si évident.

[Beorn]

Mais voilà, une fois les manuscrits expédiés, sachant les mois d'attente avant réponse, il vaut mieux oublier un peu cette affaire-là et passer à autre chose.

Et là, surprise, ce n'est pas si facile.

Je suis comme toi, et comme Blacky.
Une fois le roman envoyé, je n'arrive pas à me mettre à autre chose, cela me bloque complètement.
Or c'est une très mauvaise chose, parce qu'une fois le roman accepté par un éditeur (dans l'hypothèse où l'un d'eux est intéressé...), il faut très vite en proposer un autre... Et en plus, l'éditeur nous demande des corrections qui nous replongent dans le premier roman.

Par ailleurs, s'il est refusé, la meilleure chose à faire est d'en écrire un nouveau, meilleur si possible... Or les éditeurs répondent leeeeentement, même pour une lettre de refus-type ! Et s'il faut attendre un an ou un-an-et-demi toutes les réponses négatives, ce temps est perdu pour progresser en écriture et tenter une nouvelle fois sa chance.

Ma méthode à moi consiste à se nourrir de livres pour me changer les idées et m'inspirer une nouvelle histoire. Si j'ai la chance de tomber sur un vrai bon livre qui me passionne, c'est gagné !
C'est finalement de cette manière que j'ai tourné la page.

[Nyaoh]

Personnellement quand je finis un projet y a du plaisir, un petit spleen après que je remplis en me jetant dans un livre, un livre d'une autre personne après je commençais à avoir envie d'écrire autre chose et c'était reparti. Là j'ai l'impression à chaque fin... Qu'il n'y a pas de fin, parce que je repars dans des correcs. Mais ça va bien finir par s'arrêter cette marotte

[NB]

Ma méthode à moi consiste à se nourrir de livres pour me changer les idées et m'inspirer une nouvelle histoire. Si j'ai la chance de tomber sur un vrai bon livre qui me passionne, c'est gagné !
C'est finalement de cette manière que j'ai tourné la page.

+1 je fais une cure de lecture intensive entre chaque roman !

[Aelys]

Je lis attentivement vos message pour me préparer à ce qui se passera dans quelques mois

[Isa S]

Je lis attentivement vos message pour me préparer à ce qui se passera dans quelques mois

idem. Sauf que je compte plutôt en années !

[Kira]

Je lis attentivement vos message pour me préparer à ce qui se passera dans quelques mois

Sauf que apparemment, c'est différent pour tout le monde

Et c'est intéressant de voir que chacun a sa façon d'aborder le rapport à l'écriture

Mes atouts pour ne pas stresser/déprimer :
- avoir toujours 10 projets sur le feu en même temps (il me faudrait des journées de 56 heures, mais c'est une autre question)
- avoir une mémoire de poisson rouge (je note soigneusement à qui j'envoie les manuscrits finis, sinon je suis certaine d'oublier)

[Aelys]

Oui mais en voyant tous les cas de figure, je me reconnaîtrai peut-être dans l'un d'entre eux

[Kira]

On va faire des profils-types pour faire des quizz, après
(comme là)

[Dawood]

Je lis attentivement vos message pour me préparer à ce qui se passera dans quelques mois

idem. Sauf que je compte plutôt en années !

Moi de même

[ewallker]

Je n'en suis pas là, mais... ça peut toujours servir
L'idée de passer à un autre projet et de le préparer me plait bien et me semble rassurante.

[LostHighway]

L'idée de passer à un autre projet et de le préparer me plait bien et me semble rassurante.

C'est ce que je fais aussi, par contre j'ai toujours un petit moment de flottement où je me dis que j'arriverai jamais à finaliser le nouveau projet, que la route est trop longue et qu'il ne sera jamais aussi abouti que le précédent.
Un peu comme quand on emménage dans une nouvelle ville et qu'on se dit qu'on ne s'y fera jamais. Mais bon ça finit toujours par être "ma ville préférée"

[ewallker]

Mais bon ça finit toujours par être "ma ville préférée"

c'est tellement... grenouillesque comme sentiment

[Jo Ann v.]

Pendant longtemps, je me suis interdite de soumettre quoi que ce soit aux éditeurs. J'ai donc écrit, écrit, écrit. Je terminais un roman, je commençais un autre, et j'alignais comme ça. Je ne corrigeais même pas/plus (j'ai tendance à corriger la même histoire pendant cinq ans !).
Maintenant que j'ai décidé que j'étais "mûre" pour la soumission, j'ai déjà une sorte de planning en tête. Puisque j'ai plein de premiers jets, lorsque je soumettrai un manuscrit, j'attaquerai la correction d'un deuxième, ainsi de suite. Je me sens comme orpheline quand j'ai terminé une histoire, alors je dois plonger aussitôt dans une autre histoire de ne pas devenir plus folle que je ne le suis déjà.
(Et j'ai treize romans à corriger, j'ai le temps.)

[MarquiseArtémise]

(Et j'ai treize romans à corriger, j'ai le temps.)

Respect !

Et bon courage pour tes corrections !

Je suis dans la retombée post-écriture en attendant les retours du Port.
Je devrais me remettre à mon roman, mais j'ai le coup de mou/mélange de déprime et d'espoir qui signe la presque finalisation d'un texte. Je n'ai pas de solution magique pour me relancer immédiatement, à part éventuellement un bon chocolat quand il fait froid et un bain de soleil à la plage quand il fait chaud !

Vivement l'ouverture du Challenge 2012 pour me redonner du peps ! (et recevoir quelques coups de fouet grenouillesques, ça aide )