Re: La chronologie non linéaire : problématique pour des lecteurs ?
Posté : mar. mai 05, 2015 12:21 pm
Un récit sans chronologie linéaire, avec toutes les scènes dans le désordre est parfaitement possible et beaucoup de films et de livres le font sans perdre ni le le lecteur, ni le spectateur, qui peut même y être plus ou moins habitué.
Par contre, la déconstruction doit servir un objectif de narration précis, sans quoi, ça rend un effet bizarre... Raconter les choses dans le désordre va créer des émotions différentes par exemple (je reprends l'idée de réécriture de Star Wars : ça raconte la même histoire, mais ça centre le récit ailleurs et ça donne d'autres ressentis), ou alors à faire des révélations importantes à des moments plus propices (histoire qu'on se pose des questions telles que : mais comment qu'on en est arrivé là ? Pourquoi a-t-il fait ça ? etc. Et du coup, on est davantage accroché à un récit parce qu'on attend quelque chose).
Dans mon cas, j'ai un projet de romance où j'ai décidé de ne pas raconter les scènes dans l'ordre. L'idée est d'esquiver les scènes "attendues" (premier baiser, séduction, un pas en avant trois pas en arrière etc), pour se concentrer sur le sentiment amoureux lui-même dans divers moments. Finalement, ce qui est important, ce n'est pas de suivre leur histoire d'amour, mais de ressentir ce qu'ils ressentent et dès le début du livre, en déconstruisant le récit, j'empêche le lecteur de trop se focaliser sur des questions subsidiaires telles que : vont-ils sortir ensemble ? vont-ils se marier ? cette engueulade brisera-t-elle le couple ? Etc.
Bref, ce que je veux dire, c'est qu'une déconstruction de la chronologie, ça peut être top, mais faut que ça serve un intérêt précis, sinon, c'est là que ça perd le lecteur et que ça donne des trucs bizarres, tu risques de le déconnecter de ton histoire. Faut juste faire gaffe à ce que tu veux faire ressentir au lecteur et à quel moment. En règle générale, une construction chronologique reste quand même le meilleur choix pour raconter une histoire.
Par contre, la déconstruction doit servir un objectif de narration précis, sans quoi, ça rend un effet bizarre... Raconter les choses dans le désordre va créer des émotions différentes par exemple (je reprends l'idée de réécriture de Star Wars : ça raconte la même histoire, mais ça centre le récit ailleurs et ça donne d'autres ressentis), ou alors à faire des révélations importantes à des moments plus propices (histoire qu'on se pose des questions telles que : mais comment qu'on en est arrivé là ? Pourquoi a-t-il fait ça ? etc. Et du coup, on est davantage accroché à un récit parce qu'on attend quelque chose).
Dans mon cas, j'ai un projet de romance où j'ai décidé de ne pas raconter les scènes dans l'ordre. L'idée est d'esquiver les scènes "attendues" (premier baiser, séduction, un pas en avant trois pas en arrière etc), pour se concentrer sur le sentiment amoureux lui-même dans divers moments. Finalement, ce qui est important, ce n'est pas de suivre leur histoire d'amour, mais de ressentir ce qu'ils ressentent et dès le début du livre, en déconstruisant le récit, j'empêche le lecteur de trop se focaliser sur des questions subsidiaires telles que : vont-ils sortir ensemble ? vont-ils se marier ? cette engueulade brisera-t-elle le couple ? Etc.
Bref, ce que je veux dire, c'est qu'une déconstruction de la chronologie, ça peut être top, mais faut que ça serve un intérêt précis, sinon, c'est là que ça perd le lecteur et que ça donne des trucs bizarres, tu risques de le déconnecter de ton histoire. Faut juste faire gaffe à ce que tu veux faire ressentir au lecteur et à quel moment. En règle générale, une construction chronologique reste quand même le meilleur choix pour raconter une histoire.