La mare aux nénuphars

Merci les filles ! Mon perso ne recherche pas l'esthétique, c'est tout à fait contraire à sa personnalité. Elle a vu le fait de se brûler comme un cadeau à son dieu. Je note pour la douleur. Dommage, on peut pas tout avoir
Je vais demander à Clegane, bonne idée
Edit : et si les brûlures sont fraîches (date à préciser), ça doit faire méga mal ? Quels sont les soins minimum à faire, sachant qu'elle est OK pour avoir mal, mais qu'il faut pas que ça pourrisse non plus ?

Têtard potté a écrit : ↑

mar. avr. 21, 2020 5:29 pm

Edit : et si les brûlures sont fraîches (date à préciser), ça doit faire méga mal ? Quels sont les soins minimum à faire, sachant qu'elle est OK pour avoir mal, mais qu'il faut pas que ça pourrisse non plus ?

Tout dépend du stade et du pourcentage de surface corporelle atteinte
Le risque majeur d'une brûlure est l'infection en aigue, pour les petites surfaces et à distance, les cicatrices rétractiles.
Je te mets le lien sur ameli pour t'aider à y voire plus clair. Je suis désolée de ne pas pouvoir t'aider plus, mais les brûlures, c'est un chapitre très épais en médecine, tant le sujet est vaste.

Merci Kushiel

129 pages de commentaires lorsqu'il est question de "torture"
nos muses sont sadiques moi je dis

Ésowill a écrit : ↑

mar. avr. 21, 2020 10:57 pm

129 pages de commentaires lorsqu'il est question de "torture"
nos muses sont sadiques moi je dis

La douleur d'une brûlure récente, de mémoire, ça...brûle. c'est comme si tu continuais de brûler en fait. Et puis après comme pour toute cicatrisation ça va démanger de ouf, bien sûr. Y a de quoi rendre ton personnage zinzin

Hoy,

Question d'ordre psychologique, en espérant que ce topic soit le bon. S'il ne l'est pas, je m'accorde le droit de repartir en exil pendant cinq ans le temps de laver ma honte.

Voici le contexte : prenons une petite fille, deux-trois ans tout au plus. Cette enfant vit avec son père dans un village de petite taille où ils sont mal considérés. Le père décède de mort naturelle au bout de quelques années ; la demoiselle a alors onze ans. A partir de cette date, jusqu'à ses dix-neuf ans, elle sera cordialement méprisée par tout le monde, insultée, battue et tenue responsable de tous les problèmes du monde ; disons maltraitée de manière générale. (On découvrira plus tard qu'elle génère une aura d'hostilité permanente qui influence tout son entourage.) Lorsqu'on la rencontre dans l'histoire, c'est une mauvaise journée pour elle : quasiment noyée le matin, elle est passée à tabac le soir même, se réveille quarante-huit heures plus tard avec un gros mal de crâne et des souvenirs plutôt flous, passe en jugement pour avoir "provoqué ses assaillants", et met malencontreusement le feu à la moitié du village avant de s'enfuir. (C'est véritablement un accident, pour le coup.)

Donc, venons au fait : cette demoiselle, qui aura vécu une existence difficile, rencontrera ensuite deux autres personnages qui, n'étant pas encore soumis à cette aura de défiance, la traiteront bien. Pour son évolution psychologique, j'hésite lourdement entre deux directions :

1) Habituée à être traitée comme une moins-que-rien, elle persiste dans une attitude hostile et méfiante.

2) Habituée à être traitée comme une moins-que-rien, elle s'accroche à cette première expérience de "bienveillance" et évolue dans ce sens, avec des réactions souvent excessives lorsque les deux personnages déçoivent ses attentes ou qu'elle "replonge" dans son complexe d'infériorité/de culpabilité.

Étant tout particulièrement nul en psychologie, je me demande si l'une ou l'autre de ces deux hypothèses tiendrait la route au vu de son parcours chaotique, ou s'il faut chercher dans une autre direction.


Dans la foulée, une petite interrogation d'ordre plus médical : une indication du temps nécessaire pour que les multiples ecchymoses sur tout son corps commencent à disparaître, considérant qu'elle va voyager une semaine, à pieds, à un rythme tranquille, puis se reposer quelques jours en ville ? Rien de cassé, mais de nombreux bleus/contusions/hématomes un peu partout.

Voilà voilà. Mes félicitations aux âmes courageuses qui auront lu ça, mes excuses si c'est placé au mauvais endroit, et mes remerciements à tous ceux qui auront réponse ou élément de réponse à proposer.

Ayant souffert d'une phobie sociale sévère, sans hésitation, la première solution.
Quand tu as appris durant ton enfance ou ton adolescence, que les autres pouvaient te faire du mal (par le biais d'un harcèlement, ça suffit. Pas la peine d'un immense traumatisme pour cela) même si tu as envie d'aller vers les autres, tu as des réactions de méfiance, d'évitement ou même d'agressivité. Ce sont des réactions pas du tout rationnelles, mais le cerveau a appris que telle situation = danger. Et le cerveau est programmé pour réagir face à un danger : tu fuis ou tu combats. C'est instinctif, ça ne passe pas par la réflexion. En fait, c'est l'amygdale, une toute petite région du cerveau, qui prend le controle et courcircuite tout le reste.
C'est particulièrement vrai si elle n'a pas eu la chance d'avoir des relations bienveillantes qui auraient contrebalancer les mauvaises expériences.

Après, c'est pas non plus une fatalité, elle pourra évoluer grace à de bonnes expériences, de bonnes rencontres et s'ouvrir peu à peu si ces gens comprennent son attitude, sont bienveillants.

Petit point, la phobie sociale n'a rien à voir avec un complexe d'infériorité. Les deux peuvent se combiner mais ce n'est pas lié. C'est la peur des autres, de leur jugement. C'est différent.

ilham a écrit : ↑

dim. avr. 26, 2020 1:28 pm

Ayant souffert d'une phobie sociale sévère, sans hésitation, la première solution.

Diable, j'étais parti sur l'autre - comme quoi un avis plus éclairé est toujours utile. Je voulais éviter le cliché de la jeune femme hargneuse et hostile qui s'adoucissait comme un chaton au fil de l'histoire, d'où l'idée d'éviter la case "hostilité prononcée" dès le début. Finalement on va la garder méfiante et hostile un bon moment, ce sera plus cohérent - quitte à l'adoucir un peu sur la fin, sans plus.

Petit point, la phobie sociale n'a rien à voir avec un complexe d'infériorité. Les deux peuvent se combiner mais ce n'est pas lié. C'est la peur des autres, de leur jugement. C'est différent.

Je me suis mal exprimé : je ne reliais pas ces deux maux entre eux. Disons que la malheureuse a passé neuf ans de sa vie à s'entendre dire qu'elle était responsable de tout et qu'elle ne valait pas l'air qu'elle respirait, d'où une estime de soi négative et une sérieuse tendance à l'auto-dépréciation. Je dois encore me renseigner sur le sujet pour essayer de rendre ça crédible, cela dit.

Sur ce, il y quelques dialogues qui méritent d'être réécrits. Merci pour les infos, camarade. o/

Après ce n'est que mon expérience personnelle.

Y'a eu pas mal de trucs d'écrits sur la phobie sociale (le psychiatre Christophe André a été un des premiers en France) . En psychologie, la thérapie des schémas décortique assez bien les différentes raisons, notamment situées dans l'enfance, qui peuvent amener à de mauvaises solutions que les individus répètent (les schémas) sans en avoir bien conscience. Si tu veux lire, la thérapie des schémas de Jeffrey Young, c'est très intéressant. D'ailleurs, ça dépasse de beaucoup la question de la phobie sociale. Ça te donnerait sans doute un regard plus large. Le livre que j'ai lu, plus grand public, c'est "je réinvente ma vie" . Le titre est nul, par contre le contenu est intéressant, je trouve, en déclinant une douzaine de schémas, de réponses inadaptées qu'on trouve une fois adultes face à ce qu'on a vécu plus jeune. C'est pour ça que je le cite, parce que c'est, au fond, la logique de ta question : quelles conséquences dans le comportement adulte liées aux expériences malheureuses durant l'enfance ou l'adolescence ?

Crazy a écrit : ↑

lun. avr. 20, 2020 2:22 pm

tam a écrit : ↑

lun. avr. 20, 2020 11:09 am

Merci pour vos retours, sur un site mais je ne sais plus lequel j'avais lu que la rigidité commençait à partir de quarante minutes. ça me paraissait un peu rapide

Dans mes souvenirs (qui viennent d'un peu partout, je ne suis pas toubib), ça dépend de l'activité du mort avant de mourir. Si je ne me plante pas de "direction", qqn qui meurt tranquillement dans son lit deviendra rigide bien plus lentement que quelqu'un qui faisait un marathon juste avant.

On (pas toubib non plus) me souffle dans l'oreillette que ça dépend de la quantité d'adrénaline dans le corps - à confirmer, donc.

J'ai une question... Mais je ne sais pas si c'est ici que je dois la poser parce que ça ne parle pas de blessures...

Bon, un globe oculaire hors de son orbite, j'ai deux questions :

1) quelle est sa consistance au toucher ? Doux, humide, mou ? est-ce qu'on pourrait le comparer au toucher à un oeuf cuit dur sans sa coquille ?

2) Quel goût ça a ? Est-ce que c'est facile à croquer où est-ce qu'il faut mordre fort pour le faire céder ?

Je m'épouvante toute seule...

Excellent !

Kashiira a écrit : ↑

jeu. mai 28, 2020 5:57 pm

J'ai une question... Mais je ne sais pas si c'est ici que je dois la poser parce que ça ne parle pas de blessures...

Bon, un globe oculaire hors de son orbite, j'ai deux questions :

1) quelle est sa consistance au toucher ? Doux, humide, mou ? est-ce qu'on pourrait le comparer au toucher à un oeuf cuit dur sans sa coquille ?

C'est très dur, encore plus dur qu'un oeuf dur, mais on n'est pas loin de la bonne consistance. Et c'est humide (au début). Après sans les larmes, cela sèche.

Kashiira a écrit :2) Quel goût ça a ? Est-ce que c'est facile à croquer où est-ce qu'il faut mordre fort pour le faire céder ?

Je m'épouvante toute seule...

Il faut y aller franco avec une dent bien pointue, genre canine.

Kushiel a écrit : ↑

jeu. mai 28, 2020 6:23 pm

Il faut y aller franco avec une dent bien pointue, genre canine.

Je ne veux pas savoir comment tu sais ça. Je suis juste vaguement rassurée de voir que tu n'as pas décris le goût.

La_louve a écrit : ↑

jeu. mai 28, 2020 6:29 pm

Kushiel a écrit : ↑

jeu. mai 28, 2020 6:23 pm

Il faut y aller franco avec une dent bien pointue, genre canine.

Je ne veux pas savoir comment tu sais ça. Je suis juste vaguement rassurée de voir que tu n'as pas décris le goût.

J'ai pensé tout pareil.

Quoique dans certaines cultures, certains mangent des yeux (a des flash-back de Pékin express où les candidats ont dû manger des trucs, à leur place j'aurais abandonné )

Merci ! Donc Oeuf dur très dur pour la consistance et pas facile à croquer.

Question qu'y a-t-il à l'intérieur ? Une fois qu'on a croqué, est-ce que ça se déverse ou est-ce que c'est solide ?

Ah ! Merci La Louve, j'allais oublier justement : quel goût ça a ?