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Re: auxiliaires et verbes faibles

Posté : mer. mai 25, 2011 1:56 pm
par Koïnsky
La joie de Pierre sauta hors de son esprit juste à temps. Du haut des marches, elle le vit dévaler jusqu'en bas des escaliers où il demeura, complètement mort. Elle avait eu chaud ! (ah, zut, double "avoir" sur la dernière phrase !)

:cava:

Re: auxiliaires et verbes faibles

Posté : mer. mai 25, 2011 2:18 pm
par Elfine noire
Koïnsky a écrit :La joie de Pierre sauta hors de son esprit juste à temps. Du haut des marches, elle le vit dévaler jusqu'en bas des escaliers où il demeura, complètement mort. Elle avait eu chaud ! (ah, zut, double "avoir" sur la dernière phrase !)
:lol: :lol: :lol:

Re: auxiliaires et verbes faibles

Posté : mer. mai 25, 2011 2:59 pm
par Scipion
Pierre qui roule dans l'escalier n'amasse pas mâousse-joie.

Re: auxiliaires et verbes faibles

Posté : mer. mai 25, 2011 3:04 pm
par Koïnsky
Scipion a écrit :Pierre qui roule dans l'escalier n'amasse pas mâousse-joie.
Hé, hé, excellent !

(on va se faire virer du fil)

Re: auxiliaires et verbes faibles

Posté : mer. mai 25, 2011 3:23 pm
par blackwatch
En effet, vous dérivez légèrement ^^

Re: auxiliaires et verbes faibles

Posté : mer. mai 25, 2011 3:33 pm
par Tristane Suzette
:lol: :lol: :lol:

Je suis déjà sortie :arrow:

Re: auxiliaires et verbes faibles

Posté : mer. mai 25, 2011 3:49 pm
par Scipion
La tienne était superbe Koinsky, au fait.
Cela dit, il pourrait faire un peu attention, le Pierre. Surtout qu'on l'a bien averti ! ^^

Re: auxiliaires et verbes faibles

Posté : mer. mai 25, 2011 5:51 pm
par Macada
a a a a a !

Pardon : ha, ha, ha, ha !

Re: auxiliaires et verbes faibles

Posté : ven. oct. 07, 2011 2:05 am
par jean-raymond
Pour revenir sur le sujet : je voudrais signaler un abus.
Un abus d'abus, pour être précis (non, je n'ai pas bu)
Voilà : régulièrement je lis la sentence "abus de verbe faible/participe", et le 3ème dont je ne me souviens plus...
Je proteste énergiquement : il ne s'agit pas d'un abus !
Au pire, c'est une maladresse, ça prive l'écrivain d'un verbe plus fort, et cetera...
Devrai-je signaler le prochain abus sémantique, ou sera-ce un abus ?

Re: auxiliaires et verbes faibles

Posté : mer. nov. 02, 2011 4:44 pm
par Isaiah
À mon sens, tu peux ne pas avoir le même ressenti sur une répétition. Il y a des gens que ça gêne, d'autres moins. Quand on bêta-lit, il est difficile de faire abstraction de ce qu'on est en train de faire (chercher la petite bête). Il est légitime de traiter la répétition comme viable et comme lourdeur, par exemple. Tout comme les adverbes en -ment. Ou les participes présents.
Il m'arrive, dans mes bêtas, de souligner à l'auteur que c'est mon moi bêta-lecteur qui parle, et qu'en tant que simple lecteur, je serais passé sur telle répétition.

Re: auxiliaires et verbes faibles

Posté : dim. nov. 13, 2011 12:09 am
par linoa
Salut tout le monde,

Petite question (vous y avez peut être répondu dans la conversation mais je n'ai rien vu ou pas compris l'explication.
Comment reconnait on un verbe faible d'un autre? Y a rien à faire pour le renforcer si ce n'est d'en changer??


Merci pour vos réponses ^^

Re: auxiliaires et verbes faibles

Posté : dim. nov. 13, 2011 12:20 am
par Anonyme_Quatre
La plupart des verbes ternes sont "être" "avoir" "faire", mais c'est avant tout un verbe qui définit mal la situation, qui nécessite des précisions. Par exemple :
Il a un chapeau sur la tête.
Il porte un chapeau.

Re: auxiliaires et verbes faibles

Posté : dim. nov. 13, 2011 9:10 am
par Macada
Les verbes faibles sont les verbes passe-partout : dire, faire, avoir, être, sembler,... mais aussi ceux qu'un auteur répète "trop" alors qu'il existe des nuances. Bref, il y a une sensation de faiblesse de style quand des verbes ou des mots faibles sont utilisés au détriment d'un vocabulaire plus diversifié.
Un texte au vocabulaire restreint gagnera la plupart du temps à une diversification des verbes et des mots utilisés. Un texte au vocabulaire bien diversifié supportera généralement très bien les verbes dit faibles. (Ce qui te donne mon avis, Linoa, sur le renforcement possible d'un verbe faible par d'autres mots autour)

Mais la sensation de "restreint" et "diversifié" est souvent très subjective, très dépendante du lecteur.

En reprenant l'exemple de Nariel, "il a un chapeau sur la tête" est plus précis que "il porte un chapeau" puisqu'il est précisé où est le chapeau. Mais cette précision est-elle utile ? Le choix est à définir par l'auteur en fonction du contexte, en fonction du nombre de "avoir" et "porter" déjà utilisés, en fonction du style.


Bref, il n'y a pas de règle absolue à appliquer et, ce qui est sûr, c'est que les textes sans verbe dit faibles sont des curiosités rarissimes de l'ordre de la recherche en littérature, et pas de l'écriture de romans "détente".

Re: auxiliaires et verbes faibles

Posté : dim. nov. 13, 2011 9:17 am
par linoa
merci pour vos réponses. J'ai encore beaucoup de boulot alors avant de pouvoir éviter les verbes faibles.
Mais ce n'est pas facile de s'en passer étant donné que dans la vie de tout les jours ils sont énormément solicité.?

Re: auxiliaires et verbes faibles

Posté : lun. nov. 14, 2011 3:00 pm
par Isaiah
L'utilisation plus rare d'un verbe faible permet de lui donner de la force lorsqu'il a besoin d'être là. Ce qui est condamnable dans l'utilisation des verbes faibles, c'est de les utiliser en position de faiblesse, de les utiliser lorsque tu pourrais donner plus de couleur à une action, à une phrase, par un autre verbe. Par contre, ne t'en passe surtout pas ! Ce sont de jolis mots, et ils ont une raison tout à fait légitime d'exister !