Les réactions de tout le monde sont intéressantes. Je me demandais comment était perçus les manuels d'écritures (ou tout autre chose dispensant des conseils sur l'écriture.) Comment se servir d'un manuel d'écriture?
Personnellement, je suis curieuse et distante à la fois.
Curieuse parce qu'il est intriguant, à mon sens, de savoir comment les autres fonctionnent? Comment les autres pataugent?
Distance, par manque d'intérêt, tout simplement. En effet, si j'aime bien aller feuilleter ces manuels (plutôt les blogs, ils sont plus facilement à feuilleter), je m'en lasse assez vite.
Pourquoi?
Parce que ce ne sont que des manuels. Je considère que ça ne se lis pas comme un roman. Je regard les sections qui m'intéresse. Est ce que l'auteur évoque un problème qui me concerne? Est-ce que ça peut répondre à mes questions?
Je fais mon marché. En général, je retourna à mon propre travail plus sereine, soit parce que conforter dans ma ma méthode (ou non-méthode), soit avec une nouvelle idée en tête. J'ai tendance à aller voir les manuels quand je rame.
Bref, parce que j'ai lu les réactions précédentes. J'ai noté deux ou trois trucs que j'ai trouvé super intéressants:
Kira: Quelles sont vos réserves ou vos craintes ?
=> Réserve : il me semble qu'une partie de la théorie appartient à de la reconstruction a posteriori, qui ne relève pas de la volonté consciente de l'auteur (un peu comme les analyses de textes que l'on faisait au lycée)
Juste je vais rien rajouter parce que tout est dit.
Ensuite, certains (beaucoup?) ont soulevé l'aspect normatif. C'est un des éléments des manuels en générales. Quelque soit les précautions des auteurs ont tombe facilement dans le "ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire". Je pense que c'est aux lecteurs d'avoir une lecture attentive. Voyons lecteurs, nous ne sommes pas si influençable pour lire quelque chose et l'appliquer dans la foulée. On a tous un sens critique vis à vis de tout ouvrage.
Dans la même lignée, il a été évoqué les cursus universitaire aux Etats-Unis d'Amérique (l'herbe est tellement plus verte ailleurs). Ce ne sont que des hypothèses que je développe.
Je pense en l'occurrence que la question ne se traite pas tant du point de vue de l'écriture que de la structure du système éducatif US.
Je m'explique, lorsqu'on a un système éducatif où l'évaluation repose majoritairement sur le QCM (lorsqu'ils sont au lycée). On peut légitimement s'interroger sur les capacités d'écriture des étudiants US.
Mais pas que! Il faut voir aussi du point de vue du marché US qui n'est pas le même que le nôtre.
Et enfin, du point de vue de la structure de l'Université. Nos universités sont publics et rattaché à un système qui globalement dis : Cursus universitaire = Discipline universitaire = science. Du coup, on distingue l'analyse de texte de l'écriture en tant que deux activités différentes. Dans la discipline littéraire, il existe une méthode, des outils, des paradigmes que les chercheurs appliquent. Quand l'écriture va réclamer une forme d'expérimentation, d'originalité, sortir des sentiers battus...
Un troisième point a été abordé (que j'ai relevé, il y en a eu d'autres), que j'ai compris comme l'écriture c'est de l'art et l'art ne soufre pas de règle. Si seulement, c'était possible... Quelqu'un disait que quoi qu'il arrive on ne sort pas un texte
ex nihilo. Je plussoie!
Il ne faut pas se leurrer, l'écriture c'est du travail. Les manuels peuvent aider, renseigner... Ceci étant dit et pour revenir à des considérations imminents terrestre, je ne suis pas prête d'en acheter! Je les trouve globalement trop chère. Surtout pour l'office au quel je les destine : feuilleter une fois de temps en temps.
Sinon, que deviens ce projet avec Christophe Lambert?