La mare aux nénuphars

macalys a écrit :Je viens de me rendre compte avec stupeur que je mets des fauteuils de cuir brun partout

Tu accordes du confort à tes persos au moins

On ne se refuse rien, dis donc !

blackwatch a écrit : Tu accordes du confort à tes persos au moins

Tsumire a écrit :On ne se refuse rien, dis donc !

S'ils veulent conserver ce grand luxe, mes personnages ont intérêt se montrer dociles

Le fauteuil sur lequel tu es assise quand tu écris ?

Perceron a écrit :Le fauteuil sur lequel tu es assise quand tu écris ?

Même pas, mes personnages sont mieux lotis que moi ! >_<

(sinon pour ne pas trop flooder, le thème de l'écologie revient beaucoup dans mes textes, en ce moment)

Que ce soit dans mes projets de textes ou de livres illustrés (comme je fais de l'illustration aussi), il y a toujours un chat. Un chat blanc à poils longs et aux yeux verts. C'est Lilith, la minette que j'ai adoptée il y a trois ans. Généralement, elle n'a pas d'importance dans l'histoire (en dehors d'une histoire où elle est l'héroïne).

Ça y est, après avoir cherché dans mon petit cerveau, et après avoir lu les 4 pages de ce topic, je viens de découvrir ce que je mets dans la grande majorité de mes textes de SF débiloïdes... des prénoms ou des noms de lieux totalement inventés généralement tirés de mots ou phrases existantes ou encore juste avec des sonorités qui me font rire. Par exemple, dans une nouvelle dont le héros est une porte qui parle, deux jeunes soeurs se nomment Jéviature (qui me faisait penser au mot villégiature) et Péclimande (qui me faisait penser à... bah à rien je crois !). Et dans un autre texte, un grand pays a pour capitale Pirméd'cidouire (qui est en fait une sorte d'anagramme barbare de permis d'conduire...) etc, etc.

Sinon, il m'arrive aussi de reprendre des noms de héros de films ou de romans pour nommer mes protagonistes. Par exemple, le héros de l'une de mes nouvelles s'appelle Ben Cortman, qui n'est autre que le voisin du héros du roman Je Suis Une Légende !

Des verbes faibles. Okay, c'est dispensable...

Pour les motifs, ce serait le thème de la cicatrice (de la conséquence, du changement, mais pas forcément du trauma initial) et les chiens (animal dépendant socialement parlant, en anglais anagramme de God, bref, plein de choses à dire dessus.)

Pourtant, dans la vie, je préfère les chats et ma peau sans égratignure plutôt qu'avec.

Mes héroïnes ont toujours les cheveux longs qui virevoltent. Bien souvent, la chevelure est bouclée. Je ne sais pas pourquoi mais c'est récurrent !

Je suis proprement incapable d'avoir un seul et unique héros par histoire. Faut arrêter de croire qu'on peut arrêter un méchant tout seul, namého. Allez zou les persos ! Au même niveau d'importance vous quatre ! Ça vous évitera d'attraper la grosse tête et les cadres de portes trop basses !

Provoquer des catastrophes, naturelles ou non, ou sinon des altérations de l'environnement de vie du personnage (tempête de sable, météorite, hausse du niveau de la mer, rupture de barrages hydroélectriques géants, explosions volcaniques ou non, etc.). Il faut croire que ce genre de choses ça m'a toujours impressionné. Je pense que ça doit dater de la tempête de noël 1999, ou d'un certain mardi 11 septembre, ou les deux. J'étais encore - très - jeune, à l'époque. (oui oui, je vais consulter un psy, promis )

Faire des descriptions de mes personnages qui commencent par les cheveux (ou qui sont pas loin derrière ).

Mettre des animaux, de préférence qui parlent et bipèdes. Pas besoin de chercher bien loin pour ça : la série Rougemuraille de Brain Jacques a à jamais marqué mes années collège-lycée. Mettre des trucs vivants tous mignons, plus généralement.

La mixité sociale/culturelle/"ethnique". Par exemple, dans le roman en cours, j'ai une maroco-japonaise qui a grandi en France. Qui dit mieux ?

Isaiah a écrit :Pour les motifs, ce serait le thème de la cicatrice (de la conséquence, du changement, mais pas forcément du trauma initial).

J'aime les cicatrices !

Feldo a écrit :La mixité sociale/culturelle/"ethnique". Par exemple, dans le roman en cours, j'ai une maroco-japonaise qui a grandi en France:

Pareille, issue de la mixité dans tous les sens du terme, je n'arrive pas à ne pas en mettre dans mes romans.

Jo Ann v. a écrit :

Isaiah a écrit :Pour les motifs, ce serait le thème de la cicatrice (de la conséquence, du changement, mais pas forcément du trauma initial).

J'aime les cicatrices !

Feldo a écrit :La mixité sociale/culturelle/"ethnique". Par exemple, dans le roman en cours, j'ai une maroco-japonaise qui a grandi en France:

Pareille, issue de la mixité dans tous les sens du terme, je n'arrive pas à ne pas en mettre dans mes romans.

Pareil, non pas parce que je suis issue de multiples endroits (quoique...) mais parce que vivant dans une région avec des noms français, des noms allemands, des noms juifs et des noms arabes, quasiment à égalité (bon y'a quand même beaucoup de noms allemands ou d'origine allemande), ça me fait toujours vraiment bizarre quand je lis un roman où tous les noms de famille sont bien français de France. J'ai l'impression que ce n'est pas la vraie vie, ça me terrifie ;;;;
Et je fais aussi ça en SF sans aucun lien avec notre monde actuel

Bizarrement, un de mes personnages a toujours des difficultés avec la vie ou ceux qui l'entoure. Ca se traduit la plupart du temps par des problèmes psy...
De même, dans beaucoup de mes textes/ idées de base, un personnage important finit par mourir.

Je ne peux pas m'empêcher de mettre ces deux éléments, le pire étant que je ne le fais pas forcément exprès, ça me semble juste indiqué. C'est grave, docteur ?

Niniane a écrit :Je ne peux pas m'empêcher de mettre ces deux éléments, le pire étant que je ne le fais pas forcément exprès, ça me semble juste indiqué. C'est grave, docteur ?

Si c'est grave, on est mal les deux. Parce les traumatismes sont le fil conducteur de tous mes romans.

Si c'est grave, on est mal les deux. Parce les traumatismes sont le fil conducteur de tous mes romans.

Ah, fil conducteur j'ai pas encore osé, mais c'est pas l'envie qui m'en manque. Je joue avec l'idée, mais pour le moment je me contente de camper des personnages torturés...
Il faut dire que ça donne de bons sujets. Le problème réside ensuite dans la façon de les traiter.