+1Ivan a écrit :Je ne crois pas qu'il y ait un lien entre le plaisir d'écriture et la qualité produite. En tout cas, j'espère.
(je pense que les deux sont complètement déconnectés)
+1Ivan a écrit :Je ne crois pas qu'il y ait un lien entre le plaisir d'écriture et la qualité produite. En tout cas, j'espère.
Ouvre OpenOfficeIvan a écrit :à chaque fois que j'ouvre Word, j'en bave.
C'est la finalité. Écrire pour soit est une chose, lu même par un petit groupe est bien plus plaisant.Beorn a écrit :Ce que j'aime, surtout, c'est d'imaginer que le texte sera lu, même par peu de personnes.
Booz a écrit :J'ai longtemps fait parti de ceux qui pensent qu'on naît écrivain comme on naît poète. En fait, au fond, je le pense toujours un peu parce que, si je suis d'accord que l'écriture s'apprend et qu'on peut enseigner à quelqu'un comment écrire un roman, si cette personne ne possède pas l'inspiration, l'imagination, la sensibilité nécessaire ou si elle est tout seulement incapable de la retranscrire, ça ne marchera jamais vraiment (je ne dis pas que cette personne ne sera pas publiée, juste qu'à mes yeux, ce ne sera pas un vrai écrivain). Mais j'ai une opinion de vieille réfractaire par rapport à cette question.
En fait, je rapproche beaucoup ça de la poésie : on peut connaître les règles de la poésie par cœur, si on n'a pas d'étincelle au fond de soi, ça ne prendra pas, ça restera en surface, trop artificiel. Pour moi, une intention mal maîtrisé sera plus touchante qu'une technique sans âme, même si très maîtrisée (et ça, on ne peux pas tous l'avoir (en tout cas, pas dans tous les domaines)). Bref pour résumer, tout le monde peut devenir technicien mais tout le monde ne peut pas devenir artiste (et attention, je ne dis pas qu'on devient artiste en claquant des doigts, il y a aussi énormément de travail derrière).
... Du coup, je passe mon temps à relire et corrigerBeorn a écrit :Quand je n'ai pas aimé écrire une scène ou quand je n'aime pas relire ce que je viens d'écrire, je sais que c'est mauvais. C'est un bon critère de jugement (ça m'arrive très souvent, et du coup, je passe mon temps à corriger et recorriger).
Je suis assez d'accord. Et c'est pour ça que je répondrai "oui, on peut apprendre" (bon, après, ça dépend de la définition d'écrivain, si c'est être publié, il y a des chances que ça ne marche jamais. Et non, ce n'est pas contradictoire. Je crois que quand on veut "devenir" écrivain, c'est qu'à la base, on aime raconter des histoires. Et tout le monde n'aime pas ça, il faut en effet un bonne dose d'imagination, et aussi cette envie de faire partager aux autres ce qu'on raconte.Beorn a écrit : Cependant, je suis convaincu que pour écrire, il faut avoir une forme d'imagination propre à inventer des histoires. Je pense que beaucoup de gens l'ont, parmi lesquels peu deviendront effectivement écrivain, mais je pense aussi qu'une majorité des gens n'ont pas du tout cette forme de créativité un peu particulière.
Emmanuelle a écrit :devenir aussi riche que S King ou JK Rowlings?
Je vois une raison immédiate : dans la musique, on récupère et on interprète les "écrits" des autres. Et ça marche! Parmi des milliers d'exemples, les albums qui reprennent Goldman sont une superbe illustration.Ça ne choque personne que la musique s'apprenne (c'est plutôt le contraire qui choquerait) mais, en même temps, personne ne prétend que tous les enfants qui fréquentent une école de musique municipale deviendront musiciens pros. Pourquoi n'a-t-on pas le même regard sur l'écriture ?
Je ne peux pas laisser dire ça. Mes oreilles saignent à chaque fois que j'entends ces reprises.Francis Ash a écrit :Parmi des milliers d'exemples, les albums qui reprennent Goldman sont une superbe illustration.
Je partage cet avis à 100% !NB a écrit : Pour revenir au sujet : oui, pour moi, on peut apprendre à devenir écrivain, parce que s'il fallait naître génial, on ne serait pas nombreux à écrire.
Attention, NB, je n'ai jamais dit que c'était de superbes albums! J'ai juste dit que ça illustrait bien mon propos : des reprises de chansons qui, interprétées par Goldman étaient plutôt bonnes (je fais une moyenne, il y en a que j'aime beaucoup, d'autrs nettement moins.)Parmi des milliers d'exemples, les albums qui reprennent Goldman sont une superbe illustration.
Je ne peux pas laisser dire ça. Mes oreilles saignent à chaque fois que j'entends ces reprises.
Je pense en effet qu'il y a confusion quand on pousse la comparaison un peu loin: un écrivain n'est pas comparable à un musicien, mais plutôt à un compositeur (qui peut être techniquement un piètre musicien, mais c'est une autre histoire...). Cependant, même les futurs compositeurs apprennent le solfège.Côté littérature, le système est différent. Et si quelqu'un peut citer des extraits de textes dans le sien si ça ne dépasse pas un certain volume, le plagiat est effectivement interdit (personne ne reverserait des droits d'auteur à quelqu'un dont il a copié le texte, hein).