La mare aux nénuphars

Nyaoh a écrit :Musso ne fait pas que de la sfff ? (a la Levy quoi ?) ma belle mère m'avait dit ça sur un livre qu'elle avait reçu sur Noël auquel elle a jamais accroché.

Si, y a du fantastique dans ses bouquins, à plus ou moins petite dose.
D'ailleurs, son premier a aussi été adapté au ciné (pour revenir quelques posts au-dessus).

M'enfin Musso/Levy, même combat.

Nyaoh a écrit :Musso ne fait pas que de la sfff ? (a la Levy quoi ?)

Musso et Lévy tapent dans la partie "légèrement fantastique" soluble dans la littérature générale.

Techniquement, il y a effectivement un élément de fantastique dans l'intrigue mais personne ne le voit comme de la SFFF : ni les éditeurs, ni les libraires, ni les lecteurs (sinon, horreur ! ils vendraient environ 100 fois moins de livres) et encore moins le milieu de la SFFF.
Pour tous ces gens, c'est de la romance.

Cela dit, c'est intéressant comme remarque, parce qu'on trouve de plus en plus d'éléments de SFFF utilisés par des romanciers étiquetés "littérature générale" (Michel Houellebecq, Marie Darieussecq, etc.). Mais surtout, personne ne prononce le mot de "SFFF", parce que l'étiquette tuerait les ventes, empêcherait toute critique sérieuse et toute possibilité d'avoir un prix littéraire connu.

Et pour faire le lien avec le sujet, hum, bien que l'un et l'autre écrivent des histoires se passant aux Etats-Unis, aucun des deux n'a pris de pseudonyme anglo-saxon. En fait, ce sont leurs vrais noms, je crois.

J'ai bien dit "à la Levy" mais ça reste assez de fantastique pour déstabiliser une partie du public classique en tout cas, (pardon belle maman).

Nariel Limbaear a écrit :C'est comme y'a peu, j'ai vu un nom étalé en gros sur la couverture, TOLKIEN.
Au rayon polar. Hunuhun, marketing x)

C'était au Virgin?^^

J'utilise trois noms :

-mon nom de femme mariée pour mes activités professionnelles freelance
-mon nom de jeune fille pour mon roman jeunesse
-un pseudo pour mes nouvelles de SFFF

Sinon, petite remarque, c'est complètement idiot, mais je n'aime pas du tout quand le nom de l'auteur est un simple prénom, surnom ou acronyme et ça me bloque (ça doit être un vieux traumatisme de Star Academy avec les Jennifer et autres).

On peut voir Jennifer et autres, ou "Barbara" et autres y a toujours la référence haut du panier contraire je dirais moi ça ne me choque pas de grand artistes avant la Star Ac' and co ont fait ce choix.

Très amusant de lire tout ce fil !

Pour ma part, je n'en suis pas à penser à un pseudo ! (faudrait d'abord être publiée pour de vrai, mais je pense pas que ce soit pour tout de suite...)
Mais quand, pour tester, j'ai fait une recherche Google sur mon nom, et que les entrées qui sortaient étaient les unes pour ma thèse et l'autre pour la publication d'une nouvelle de fantasy jeunesse il y a un certain temps, j'ai décidé que si un jour je suis publiée, ce ne sera pas sous mon vrai nom, parce que ça ne fait pas très sérieux pour une apprentie chercheuse, et que j'ai pas forcément que les gens qui me cherchent (ex : mes étudiants ou élèves) tombent sur des trucs d'écriture...
J'aime bien mon pseudo, mais, comme Tigrette, je n'aime pas trop les noms d'auteurs qui sont composés d'un mot unique. Comme jusqu'ici, les modestes nouvelles qui sont apparues dans quelques recueils mentionnent et mon nom et mon pseudo, ça me laisse encore le temps de me décider !

Beorn a écrit :

Nyaoh a écrit :Musso ne fait pas que de la sfff ? (a la Levy quoi ?)

Musso et Lévy tapent dans la partie "légèrement fantastique" soluble dans la littérature générale.

Techniquement, il y a effectivement un élément de fantastique dans l'intrigue mais personne ne le voit comme de la SFFF : ni les éditeurs, ni les libraires, ni les lecteurs (sinon, horreur ! ils vendraient environ 100 fois moins de livres) et encore moins le milieu de la SFFF.
Pour tous ces gens, c'est de la romance.

Cela dit, c'est intéressant comme remarque, parce qu'on trouve de plus en plus d'éléments de SFFF utilisés par des romanciers étiquetés "littérature générale" (Michel Houellebecq, Marie Darieussecq, etc.). Mais surtout, personne ne prononce le mot de "SFFF", parce que l'étiquette tuerait les ventes, empêcherait toute critique sérieuse et toute possibilité d'avoir un prix littéraire connu.

Et pour faire le lien avec le sujet, hum, bien que l'un et l'autre écrivent des histoires se passant aux Etats-Unis, aucun des deux n'a pris de pseudonyme anglo-saxon. En fait, ce sont leurs vrais noms, je crois.

Je pense que c'est surtout l'étiquette SF ou Fantasy qui tue les ventes, parce qu'on rentre en général dans un univers qui peut paraître hérmétique aux non-initiés. Le fantastique me semble plus accepté par le grand public.
D'ailleurs, sauf erreur de ma part, Stephen King a vendu beaucoup plus de livres clairement identifiés comme fantastique (voire horreur) sous son vrai nom que de romans non-fantastiques sous son pseudonyme de Bachman.
Par contre, c'est vrai que pour prix littéraires, il faut oublier...

Vassago a écrit :Je pense que c'est surtout l'étiquette SF ou Fantasy qui tue les ventes, parce qu'on rentre en général dans un univers qui peut paraître hérmétique aux non-initiés. Le fantastique me semble plus accepté par le grand public.
D'ailleurs, sauf erreur de ma part, Stephen King a vendu beaucoup plus de livres clairement identifiés comme fantastique (voire horreur) sous son vrai nom que de romans non-fantastiques sous son pseudonyme de Bachman.
Par contre, c'est vrai que pour prix littéraires, il faut oublier...

Tu as raison.
En fait, il n'existe pas vraiment d'étiquette "fantastique". Il y a une étiquette "bit-lit" ou une étiquette "horreur", par exemple, mais ce sont des sous-genres du fantastique, voire de la quasi fantasy.

On peut très bien trouver des romans de fantastique hors du rayon SFFF. Ce qui explique sans doute le succès de Stephen King (oui, j'ai toujours pensé que le rayon SFFF était un ghetto qui faisait beaucoup de mal au genre).

Un exemple qui m'a laissée sceptique:
Gallimard a publié une édition de Fight Club dans la collection Folio... SF.

Vassago a écrit : Par contre, c'est vrai que pour prix littéraires, il faut oublier...

http://blogs.rue89.com/cabinet-de-lectu ... apocalypse

S'il n'y a qu'une seule et unique exception, c'est que tout est possible
Alors certes, l'auteur n'est pas connu comme auteur de SFFF, mais quand bien même, une exception, c'est toujours ça de gagner.

Je me demandais, à tout hasard, si des auteurs utilisaient plusieurs pseudonymes : une plume pour la fantasy, une pour le fantastique et une autre par exemple pour un sous genre, type vampire ou zombies...
Dans le même temps, il n'est pas impossible qu'avec des plateformes comme amazon les pratiques changent.

Il est intéressant ce sujet aux auteurs (déjà publiés) pour leur éclairage, et aux autres pour leur contribution !

C'est vrai que la question de l'auteur qui campe un personnage du sexe opposé en tant que protagoniste/héros se pose parfois, cela fait réfléchir... Peut-être qu'en tant que lecteur, inconsciemment, on devient plus exigeant... Mais la force de l'auteur, dans un livre homogène, est qu'il campe bien tous les personnage de l'histoire, et fatalement...

Pour mon cas personnel la question ne se pose pas (j'espère pas encore, comme plein d'entre vous ), et puis plein de fouineurs ont déjà tapé mon nom dans Google... Comme Célia, je me dis autant en prendre le parti, quand on me demande, je parle de l'écriture, depuis peu je l'admets, au même titre que je parle de musique ou d'autres loisirs que je pratique. Le fait de m'efforcer à en parler sans tabou, par exemple même avec des collègues de travail, m'enlève un poids me concernant.

Et puis quand les passagers du RER regarde mon ouverture de session par dessus mon épaule ils voient écrit mon vrai nom, je suis déjà célèbre en fait !!!

Je trouverais dommage qu'un auteur change autant que tu le décris desienne, si on aime un auteur comment suivre toutes ces publi après ? A part écrire de l'érotique et de la nouvelle pour jeune enfant ou je suppose que ça surprends, je vois pas l'intérêt de changer autant o.O... même pour érotique livre pour enfants à part faire les deux en un seul livre (mwhaha) je vois pas le problème o.O

desienne a écrit :Je me demandais, à tout hasard, si des auteurs utilisaient plusieurs pseudonymes : une plume pour la fantasy, une pour le fantastique et une autre par exemple pour un sous genre, type vampire ou zombies...
Dans le même temps, il n'est pas impossible qu'avec des plateformes comme amazon les pratiques changent.

Il y en a. Je pense à Brice Tarvel, par exemple :

Actusf : Dans ta bibliographie, on te retrouve sous plusieurs pseudos, notamment
François Sarkel. Quel est ton rapport avec ces pseudonymes justement ?
Comment choisis-tu tes "noms de scènes" ?
Brice Tarvel : Je les choisis comme ceux de mes personnages, à la sonorité plaisante à l’oreille. Les artistes, avec les gangsters, sont les seules personnes à prendre des pseudos ou des sobriquets. Pourquoi s’en priver ? Je trouve cela amusant. Choisir son patronyme devrait être la première des libertés, je trouve. Et puis j’ai œuvré dans tant de genres différents qu’il me fallait bien cloisonner un peu. Par exemple, je ne pouvais pas signer du même nom un roman gore ou une nouvelle sentimentale pour « Nous Deux », ni « Le Savoir-aimer », la sexualité en BD, et mes récits pour la jeunesse. Désormais, je signe tout Tarvel, c’est quand même plus simple. Michel Jeury a dit un jour qu’il était difficile de se faire un nom et qu’il fallait donc mieux éviter d’en posséder plusieurs. Il n’a pas tort.

extrait d'interview : lire le reste ici