La mare aux nénuphars

Multifusion opérée

1 000 000 à 1 250 000 charactères.

Les gens parlent beaucoup de découpage en tomes pour les romans les plus longs... Mon premier jet fait plus de 900 000 signes. Mais, une fois mes révisions terminées, il tombera juste en-dessous de la barre des 800 000. Mais je ne crois pas qu'un éditeur pourra arranger ça en diptyque ; il n'y a pas, au milieu, de rebondissement/transition qui tombe bien. Du moins, je ne le pense pas.

Bref, un premier roman à 799 992 signes (enfin, d'après mes derniers calculs, je promets rien), ça vous paraît réaliste ?

Il n'y a aucune règle en la matière. 800 000, pourquoi pas ?
Enfin, sauf si c'est pour des enfants.
Il faut surtout éviter de déstructurer un roman en le découpant artificiellement, si on peut l'éviter, je crois.

Bonne question!
Pour apporter le témoignage d'un éditeur avec qui on discutait des premiers romans de jeunes auteurs, il expliquait qu'il ne publiait pas de trilogie ou autres multilogies dès le départ, trop de risques. Déjà que tu ne sais pas si un one-shot va fonctionner, quand c'est un auteur débutant qui n'a pas encore de "base de lecteurs" en quelque sorte, et qu'en plus, quel que soit l'auteur, les ventes diminuent davantage à chaque volume d'une multilogie, c'est un sacré risque.

Alors ça ne répond pas vraiment à la question de la taille du premier roman, mais je suppose qu'on peut conclure de cet échange que si c'est un livre avec une histoire complète dans un seul volume, c'est déjà un bon point! J'espère que ça aide

Florie a écrit :Pour apporter le témoignage d'un éditeur avec qui on discutait des premiers romans de jeunes auteurs, il expliquait qu'il ne publiait pas de trilogie ou autres multilogies dès le départ, trop de risques. Déjà que tu ne sais pas si un one-shot va fonctionner, quand c'est un auteur débutant qui n'a pas encore de "base de lecteurs" en quelque sorte, et qu'en plus, quel que soit l'auteur, les ventes diminuent davantage à chaque volume d'une multilogie, c'est un sacré risque.

Oui mais en fait, ça varie énormément d'un éditeur à l'auter. Je dirais même que ça varie, hum, dans la même maison selon l'humeur de l'éditeur (untel va déclarer qu'il ne prend pas de trilogie et hop ! le lendemain, il va le faire quand même si un manuscrit lui tape dans l'oeil). Enfin, c''est sûr que c'est plus facile de vendre un one-shot dans l'absolu, mais ce n'est pas rédhibitoire.

Betty a écrit :Justement, pour les enfants selon toi dans quelle limite faut-il se positionner ? Par exemple sur une tranche d'âge 9-13 ans ?

C'est extrêmement difficile à dire et très variable d'un éditeur à l'autre.
Certains diront "pas plus de 100 000", d'autres accepteront jusqu'à 250 000. Il me semble difficile de faire plus long pour cet âge, mais encore une fois, il n'y a aucune règle gravée dans le marbre.

Beorn a écrit :Oui mais en fait, ça varie énormément d'un éditeur à l'auter. Je dirais même que ça varie, hum, dans la même maison selon l'humeur de l'éditeur (untel va déclarer qu'il ne prend pas de trilogie et hop ! le lendemain, il va le faire quand même si un manuscrit lui tape dans l'oeil). Enfin, c''est sûr que c'est plus facile de vendre un one-shot dans l'absolu, mais ce n'est pas rédhibitoire.

Oui j'imagine, c'est une seule discussion avec un seul éditeur, mais je me disais que de la partager pouvait apporter une pierre de plus au débat.

En tout cas je suis d'accord avec l'idée qu'il vaut mieux éviter de fractionner artificiellement le livre

Merci pour toutes ces précisions ; j'ai du mal à trouver des ressources indiquant combien de signes/caractères font tel ou tel roman. Pas facile d'obtenir une base de comparaison pour ses propres productions. La plupart des statistiques se font sur des productions anglophones, et encore, en nombre de mots (imprécis, peu approprié à la langue française).

Et oui, mon roman est censé être un one-shot. Je dis "censé" parce que j'ai une idée précise de ce qui arrive aux différents personnages après la fin, enfin, ceux qui ne sont pas morts... mais ça reste une vraie fin. Je me doute bien que c'est préférable au premier tome d'une série !

BettyLMDO a écrit :

Beorn a écrit :

Betty a écrit :Justement, pour les enfants selon toi dans quelle limite faut-il se positionner ? Par exemple sur une tranche d'âge 9-13 ans ?

C'est extrêmement difficile à dire et très variable d'un éditeur à l'autre.
Certains diront "pas plus de 100 000", d'autres accepteront jusqu'à 250 000. Il me semble difficile de faire plus long pour cet âge, mais encore une fois, il n'y a aucune règle gravée dans le marbre.

Oui c'est ce que j'ai remarqué en parcourant les conditions de soumission de pas mal d'éditeurs...

En fait, c'est même très difficile à la base de juger par soi-même quelle tranche d'âge tu vises. Dans l'absolu, je peux dire "ce thème/ce style/ces personnages/ces problématiques vont toucher des enfants de tel âge à tel âge, mais je ne sais pas si tu éditeur verra les choses de la même manière et tout dépend aussi de comment ils classent leurs collections. Une collection 10-15 ans, est-ce qu'elle correspond à une 8-12 ans ailleurs ou à une 9-13 ans encore ailleurs ? Ou bien plutôt à une 12-15 ?

Et donc forcément, on n'est pas capable d'absorber la même quantité de texte à 9, 12 ou 15 ans.

(Bref, je vais me débrouiller pour que mes 195 000 signes atterrissent dans les bonnes piles, sur les bons bureaux, sans paraître trop gros ou trop petits )

Et même au niveau du lecteur lui-même : les très bons lecteurs qui à 9 ans sont capables de lire des romans dédiés aux 12-13 et vice versa, des "grands" qui vont plutôt aller vers du très court / facile à lire. C'est loin d'être évident, en effet. Quand je suis en dédicaces, maintenant, j'essaie d'évaluer en fonction de ce que la personne a déjà lu : "tu as déjà lu Hunger Games ? Divergente ? le labyrinthe ?" C'est un peu mes points de référence ! Et à 11-12 ans, t'en as qui te disent déjà "oui, oui, j'ai lu" !

195 000 sec pour du 9-13, ça me choque pas en tout cas.

Hotep a écrit :Merci pour toutes ces précisions ; j'ai du mal à trouver des ressources indiquant combien de signes/caractères font tel ou tel roman. Pas facile d'obtenir une base de comparaison pour ses propres productions.

Sur les bouquins qui m'intéressent, je le fais par un calcul. Combien de signes (espace compris) sur une ligne, puis combien de ligne par page. Multiplication. Puis multiplication par le nombre de pages du bouquin (en le diminuant à cause des espaces vides en début / fin de chap). En général, ça permet de se faire une idée.

Pour les romans jeunesse, on en avait discuté il y a un moment déjà sur ce fil viewtopic.php?f=14&t=212582
Il y a un récapitulatif des exigences données par certains éditeurs - sachant que tous n'en spécifient pas et que de toute façon, il peut leur arriver de faire des écarts avec les critères annoncés. Mais ça permet de se faire une idée, déjà...

Bonsoir,

J'ai parcouru le topic sans réellement trouver ma réponse.
J'ai du mal à trouver une correspondance entre le nombre de caractères, et le nombre de pages d'un livre (grosso modo bien sur, vu déjà que livre broché et livre poche ne comprennent pas le même nombre)
Pouvez-vous m'éclairer ?

Je divise mon livre en deux tomes, et je n'ai pas le choix du moment puisque j'ai un gros saut de temps entre les deux. Pour le moment, avant correction, j'ai environ 470 000 caractères pour le tome 1. Ça représente quoi ? 300, 400 pages ? Moins ?

Je sais bien que ce n'est pas une question existentielle mais bon

entre 1500 et 2500 sec par page selon les éditeurs (en moyenne).
Donc pour 2000 sec par page, cela te ferait un bouquin de 235 pages...

Athenaa a écrit :j'ai environ 470 000 caractères pour le tome 1. Ça représente quoi ? 300, 400 pages ?

Quelque chose comme ça, oui.

Ilham a raison en disant qu'1 page compte entre 1500 et 2500 sec quand elle est pleine. Mais selon le texte, il y a plus ou moins de pages qui ne sont pas pleines : dialogues, retraits de début de paragraphe, dernières lignes de paragraphe non pleine, sauts de lignes pour changer de "scène", pages de débuts et fin de chapitres non pleines,... Et cela rajoute souvent pas mal de pages au calcul qu'elle fait.

Perso, pour me faire une bonne idée, je formate le texte selon le modèle d'un bouquin que je choisis dans une collection où j'aimerais publier.
Je compte les caractères de 2 ou 3 lignes bien pleines du livre-modèle, je fais la moyenne (les caractères ne prenant pas tous la même place, leur nombre peut varier d'une ligne à l'autre, d'où cette moyenne).
Je compte le nombre de lignes d'une page bien pleine du livre modèle.
A partir d'une page bien pleine de mon propre texte, j'ajuste les marges de côté pour que les lignes contiennent le nombre moyen de caractères calculés ; j'ajuste les marges en hauteur, et l'interlignage pour que le nombre de lignes de ma page soit celui du modèle.
J'obtiens donc des pages similaires en contenance/format au modèle. Et j'ai mon nombre de pages assez précisément.

Y'a un sujet sur la correspondance sec/mots/pages