Hum... Non je ne suis pas d'accord. Cela prouve bien, à mon sens, que ces notions ont l'air de ne pas payer de mine comme ça, et d'être simples, elles ne le sont pas !Siana a écrit :Oui oui, c'est bien ce que j'entendais aussi. Truby est plus personnage "actif" dans le sens où les personnages mènent l'histoire du début à la fin, alors que de nombreuses autres histoires ont plutôt des héros qui se font mener par l'histoire.
Je ne sais plus si c'est Lavandier ou Roth qui utilise ces termes, mais les personnages qui "subissent" l'histoire ne sont pas passifs pour autant, ils sont "en réaction", ce qui s'oppose à ceux "en action" (au début) qui déclenchent le moteur initial de l'intrigue ?
Prends The Game de Fincher avec Michael Douglas (il est d'ailleurs cité en exemple je crois), le personnage subit le fameux jeu sans savoir qui tire vraiment (ou pas) les ficelles. Peut-on pour autant considérer ce personnage comme passif ? Je ne crois pas.
Anatomy of story parle des idées directrices dans la manière de conduire une histoire et d'y associer/construire des personnages, je ne pense pas qu'il se cantonne uniquement à des genres d'histoires où le héros est seulement actif dès le début de l'intrigue. Il cite d'ailleurs Jurassic Park au début comme l'un des prémices les plus accrocheurs (et je suis d'accord avec lui !, peut-on dire que le héros incarné par Sam Neil soit actif au début (après tout tout va bien dans sa vie, il vient de découvrir un nouveau site archéologique, il a une femme aimante et intelligente), non, c'est typiquement un "passif de début de film" comme dirait Roth, ce sont les événements extérieurs qui perturbent sa vie, et lancent l'histoire.