[A] Taille des chapitres

[Malka]

Oui, jevais voir une fois le premier jet terminé. Mais c'est vrai que ce fil m'a interpellé et que je me suis posé la question.
pour ta réponse roanne.

[Malka]

Mélanie

J'ai plein d'exemples où le terme de chapitre disparaît entièrement, notamment dans les changements de point de vue (cf. Horde du Contrevent).

Un exemple que je connais bien

Je vais me repencher dessus un fois de plus, mais cette fois pour m'intéresser au rythme.

Donc si je comprends bien, soit il faut que je reste sur cette constance de chapitres courts entre 8000 et 12000 signes environ, soit je ne le respecte pas et varie des chapitres courts et longs, mais je dois garder une cohérences dans le rythme du roman.

[Mélanie]

C'est ça. Si tu fais tous tes chapitres de vingt pages (ou huit) sauf un de quatre pages, moi, ça me paraîtrait mal construit. Par contre, si tu alternes sans arrêt le rythme, je comprendrais que tu ne veux pas de rythme.

[Malka]

D'accord, bien reçu.
L'idée d'absence de rythme me plaît bien. Comme je vais utiliser très souvent le point de vue du personnage principal, je pourrais entrecouper par le point de vue des deux autres personnages clés. Il faut donc je pense à régler ce problème de taille et de rythme dès le premier jet, puisqu'il sera déterminé par le changement de point de vue.
D'un autre côté, des chapitres équilibrés et constants pourraient se nourrir des différents point de vue.
Maintenant que j'ai un peu plus d'informations, je vais pouvoir réfléchir à ce problème.

[Ellie]

Personnellement j'ai tendance à avoir des chapitres assez longs (entre 20000 et 40000 caractères), mais coupés en «sous-chapitres» (ou scènes, ou sections, ou je sais pas comment dire, enfin les trucs souvent séparés par des petites étoiles dans les bouquins ) relativement courts (autour d'une dizaine). C'est en partie parce que je suis pas super douée pour écrire les transitions et que j'aime bien pratiquer les ellipses, et aussi parce que quand la narration n'est pas centrée sur un personnage, c'est l'occasion d'alterner entre plusieurs points de vue différents de manière assez régulière sans se retrouver avec 200 chapitres à la fin.

[Malka]

C'est la première possibilité que j'avais adopté, sauf que mes chapitres sont courts.
Merci pour ta réponse Ellie !

[Dawood]

Personnellement, j'essaie de faire en sorte que mes chapitres comptent autour de 5000 mots, soit une dizaine de pages. Parfois, ça me semble long, et d'autres fois, bien trop court !

L'essentiel je pense, est de toujours finir un chapitre par une accroche, un élément scénaristique en suspens, afin de toujours donner l'envie de lire le suivant.
C'est pas toujours évident, mais c'est vraiment primordial, selon moi.

[tsahel]

Je pense que les chapitres doivent avoir une unité, peu importe laquelle, mais ils doivent être quelque chose de complet. Ca ne me choque pas d'avoir des chapitres de longueurs très différentes, tant que les changements sont justifiés.

Tsahel

[anonymetrois]

L'essentiel je pense, est de toujours finir un chapitre par une accroche, un élément scénaristique en suspens, afin de toujours donner l'envie de lire le suivant.

En feuilleton, parfaitement d'accord. En roman, pas trop.

Un temps mort dans l'action, de toute façon, c'est mauvais. Pas de doute là-dessus. Mais un cliffhanger toutes les 20 pages, ça me gonfle aussi. Or, pour trouver un truc haletant à placer à la fin de chaque chapitre, le danger est de forcer le scénario, de tirer un rebondissement artificiel, un faux suspense (qui sera résolu de manière trop facile). Moi je dirais plutôt qu'il faut entretenir un bon rythme, et ménager les coups de théâtre pour ne pas les affaiblir. Titiller l'adrénaline en permanence, à force, ça lasse.

Par contre, le feuilletoniste n'a pas le choix ; c'est la structure des comics, des séries TVs de plus en plus, des mangas... Il faut que le lecteur/spectateur revienne. C'est d'ailleurs en partie pour cette raison que je me suis fatigué de cette culture.

[Dawood]

Intéressant, ce que tu dis Bélier, j'en prends bonne note.

Ma plus grosse crainte quand je rédige, c'est d'ennuyer le lecteur... C'est maladif !
Cela vient probablement du fait que je suis moi-même peu patient...

Après, quand je parlais d'accroche, je ne pensais pas nécessairement qu'à des rebondissements et retournements de situation ; rien qu'un lien avec le chapitre suivant, un indice sur ce qui va se passer, ou bien une question en suspens... Tout simplement jouer sur l'attente du lecteur.
J'admirais particulièrement cette maîtrise de l'intrigue chez J.K. Rowling, en lisant les Harry Potter.

[Syven]

L'essentiel je pense, est de toujours finir un chapitre par une accroche, un élément scénaristique en suspens, afin de toujours donner l'envie de lire le suivant.

En feuilleton, parfaitement d'accord. En roman, pas trop.

Un temps mort dans l'action, de toute façon, c'est mauvais. Pas de doute là-dessus. Mais un cliffhanger toutes les 20 pages, ça me gonfle aussi. Or, pour trouver un truc haletant à placer à la fin de chaque chapitre, le danger est de forcer le scénario, de tirer un rebondissement artificiel, un faux suspense (qui sera résolu de manière trop facile). Moi je dirais plutôt qu'il faut entretenir un bon rythme, et ménager les coups de théâtre pour ne pas les affaiblir. Titiller l'adrénaline en permanence, à force, ça lasse.

Par contre, le feuilletoniste n'a pas le choix ; c'est la structure des comics, des séries TVs de plus en plus, des mangas... Il faut que le lecteur/spectateur revienne. C'est d'ailleurs en partie pour cette raison que je me suis fatigué de cette culture.

Une accroche à lire la suite n'est pas forcément un cliffhanger ou un truc en suspens. Ca peut être une conclusion, une interrogation du personnage ou n'importe quoi qui introduit une situation à résoudre dans les chapitres suivants.

Le coup de théâtre n'est qu'un des moyens, et comme il est fort, évidemment, il ne faut pas en abuser.

[alaric]

Je pense que les chapitres doivent avoir une unité, peu importe laquelle, mais ils doivent être quelque chose de complet. Ca ne me choque pas d'avoir des chapitres de longueurs très différentes, tant que les changements sont justifiés.

Tsahel

Tout à fait d'accord.
Pour moi, c'est vraiment le contenu qui est le plus important. Peu m'importe le nombre de pages. Cela ne m'a jamais provoqué de déplaisir de lire un texte avec des chapitres asymétriques. Je ne vois d'ailleurs pas pourquoi cela devrait forcement l'être.

(qui a dit brouillé avec la géométrie étant enfant?)

[Malka]

Toutes ces réponses sont intéressantes.
Je me suis fixée sur des chapitres équilibrés plus étoffés, avec changements de point vue à l'intérieur du chapitre séparés par des petites étoiles.

[Dawood]

Histoire de rajouter ma petite pierre à l'édifice, j'avoue que fut une époque lointaine où je m'imposais dix pages par chapitre (oui, il fut un temps où je comptais par page, et non par mots et/ou signes). Maintenant, que nenni. Je sais que j'ai un objectif à tenir pour un chapitre et cela prendra le nombre de mots que cela prendra.

... Je crois que je vais essayer de faire comme ça, moi-aussi, et ne plus me prendre la tête avec la longueur des chapitres, car j'ai l'impression que c'est le meilleur moyen de faire du remplissage inutile par soucis d'égalisation avec les chapitres les plus longs .

[Arya]

En jeunesse (plutôt dans la cible : à partir de 10 ans), qu'est-ce qui vous semble plus important : la symétrie des chapitres en terme de taille ou la découpe par "unité d'action" ?

Je suis un peu perplexe avec mon projet actuel. Pour l'instant, je m'efforce de faire des chapitres d'environ 10 000 signes, mais ce choix implique de coupler parfois plusieurs scènes différentes (séparées par des sauts de ligne)...

J'ai le sentiment qu'il vaudrait mieux découper par scènes, mais ça donnerait qqch d'assez bigarré en termes de taille...