Tristeplume a écrit :
Je note que le référent (ou les) doit être bien choisi en lien avec le personnage. Un quidam quelconque qui ne fait qu'un passage express pourra être désigné vaguement (l'homme, l'adolescent, la femme, etc...) tandis que pour un personnage principal le référent se doit d'être plus précis et intimement associé au perso en question.
Cette discussion me fait réfléchir et on se rend compte de beaucoup de points. Pour ma part, je viens de voir, Tristeplume, que si ton perso est déjà caractérisé, il ne peut subir une moindre caractérisation (perdre en précision).
Par exemple, pour un perso anonyme, l'homme et il, pas de problème. Si on passe de "Roger" (description de Roger le perso principal) à l'homme, c'est comme si on ne le connaissait plus. Soit on change de point de vue, soit il y a un problème.
Lire ce fil m'a donné quelques remarques :
- quand je lis un roman de Dostoïevski, cela m'énerve qu'il emploie trois noms pour chaque perso (prénom, nom et patronyme, courant en russe)
- si je lis un roman en plusieurs fois, une fois que j'y reviens, trop de référents et je dois relire le livre (en pratique j'arrête la lecture)
- pour un défi dans la mare olympique, je verrai bien un combat ou une joute verbale entre deux frères jumeaux (toto et titi) et deux sœurs jumelles (d'une famille différente, lulu et lili) en spectatrices
- pour Xanadu, plusieurs attaquants anonymes sont spatialement distincts (l'homme de gauche ou de droite (non, ce n'est pas de la politique
, derrière devant ). S'ils attaquent en même temps en miroir, cela devient le groupe ou le duo
. C'est sûr que regarder chez les auteurs confirmés comment ils s'en sortent est un super conseil.
J'y ai trouvé un emploi plus subtil (je ne l'ai pas encore testé), le changement de relation au temps. Par exemple :
"(...) Il se saisit de la bêche et commença à creuser. Il donna un bon coup avec les bras et sauta les deux pieds joints dessus. Conan suait, cela lui faisait du bien (ou Conan réfléchissait à sa shopping list, en comptant sur le trésor).
Le temps de l'action au passé avec des actes courts et le temps plus long de l'imparfait. Du coup, la transition est intéressante je trouve.
Si on ne souhaite pas de transition (action/description/..., rythme, temps, lieu, etc.), il y a un risque à changer de dénomination.
Après cela, je vais traquer toutes les répétitions dans mes textes