Zut, je ne me retrouve ni dans l'un ni dans l'autre.Daerel a écrit :On en revient toujours à la querelle des classiques (le style, ce sont des règles) et des romantiques (le style, c'est la personnalité d'un auteur).
Le style, pour moi, c'est tout sauf des règles.
C'est le ton particulier d'un texte que l'auteur a su trouver au plus juste, avec tous les outils à sa disposition - sa personnalité, son expérience etc. -... mais c'est toujours le ton d'un texte avant tout.
Comme Tristeplume (tiens, bizarre ?) je ne suis pas d'accord non plus. D'ailleurs séparer l'histoire et le style, pour moi ce n'est pas possible. L'histoire ne sera pas la même écrite dans deux styles différents, même si les péripéties sont exactement les mêmes sur le synospsis.Tristeplume a écrit :Daerel : A noter que je suis très classique et très anglo-saxon. Pour moi, écrire, c'est raconter un récit dans un cadre qui est celui de l'écriture avec ses règles (et quand on maîtrise les règles, on peut les tordre) et que l'important est l'histoire racontée.
Je ne suis vraiment pas d'accord.
Autant j'attache une importance extrême à la qualité de l'histoire, autant la manière de la raconter me semble une base de réflexion indispensable.
Il n'y a qu'à voir la même pièce de théâtre jouée par deux troupes différentes : ce ne sera pas le même spectacle.
C'est vrai. Il faut dire qu'on parle de quelque chose d'assez indéfinissable, c'est un peu comme de décrire une odeur...Tristeplume a écrit :C'est ce qui est marrant sur ce topic. Tout le monde donne un sens différent à ce terme et donc personne ne parle de la même chose tout en disant la même chose.
Tristeplume, dans mes bras !Tristeplume a écrit :Le style se travaille autant avant qu'après. Avant de te mettre à écrire, tu choisis la tonalité, l'ambiance du texte, les sentiments que tu veux faire passer, l'effet sur le lecteur que tu veux produire, etc.
Et pour cela tu choisis avant quel style tu vas adopter : le point de vue, le niveau de langage, le champ lexical, etc.
Je pense exactement comme cela : je suis incapable d'écrire un roman sans avoir trouvé le ton juste. Que ce soit à base de "diantre" ou de "je m'en fous", mon texte a besoin de trouver sa voix, celle qui conviendra le mieux à l'histoire.