Merci pour vos réponses à tous et à toutes !
Pas évident de se faire une idée globale à la lecture de vos goûts... Il semblerait que chacun a une idée différente sur la question ; en tout cas, vos réponses sont très intéressantes.
Pour ma part, j'adooore les cartes, les vraies et celles des romans.
Bien sûr, une carte mal faite peut me donner une mauvaise impression, mais si je n'ai pas de carte, je me sens frustré... comme si on me cachait quelque chose que les personnages, eux, connaissent très bien.
Je préfère toutefois que la carte figure à la fin du livre, afin de pas perturber la "rencontre magique" entre le lecteur et les premiers mots du texte.
tsahel a écrit :J'aime beaucoup les cartes en début de roman. Je les examine toujours longuement : elles me font rêver. J'aime qu'elles soient belles, pleines de noms évocateurs (pas de désert ou royaume enneigé...). J'aime y retracer les voyages des personnages après la lecture, voire encore les contempler en rêvassant aux paysages que j'ai imaginé dans les lieux montrés.
Je suis tout à fait comme toi.
Arianne a écrit :Si je dois me reférer à la carte pendant ma lecture, je considère que l'auteur n'a pas bien fait son travail.
Sans doute, mais je n'ai jamais lu de livres qui m'ont donné ce sentiment. La carte reste pour moi un "bonus", quelque chose qui prolonge la lecture.
Tristeplume a écrit :Par exemple comme un dessin sur le sable avec des coquillages comme repères, ou celle griffonée sur une table crasseuse avec des gobelets d'eau-de-vie pour les villes
Je pense que c'est un aspect important de la carte : elle peut représenter un objet ou une scène directement décrit dans le roman. Voilà qui peut lui donner un peu de valeur ajoutée. Mais... méfiance : si c'est mal fait, cela peut décrédibiliser la scène en question.
Roanne a écrit :Bon, blague à part, la plupart des cartes, si le roman est bien écrit, ne servent à rien, si ce n'est à asseoir le pur cliché de roman fantasy (pourtant, j'aime les cartes, n'allez pas croire le contraire). Non parce que, sans blague, je n'ai jamais trouvé de carte dans un roman historique (alors que ça m'aurait aidé, ne connaissant pas les frontières de l'époque) ou dans un roman SF.
C'est vrai, on en trouve très peu et personnellement, ça me manque. Surtout dans les romans historiques (en lisant "Guerre et Paix", j'ai dû plusieurs fois prendre mon atlas). La SF s'y prête moins en général : si c'est de l'anticipation, on connaît la carte du monde, si c'est du space op, ça n'a pas de sens...
Mais il faut dire que la fantasy,
par essence, se propose de créer un univers inventé, donc... il est assez logique que ce soit le genre où l'on trouve des cartes.