[A] Vocabulaire exotique : lexique ou pas ?

Sujets inactifs depuis un an ou plus
Avatar du membre
blackwatch
A atteint la Lune et les Etoiles
Messages : 10369
Enregistré le : mer. juil. 26, 2006 1:59 pm
Rang special : Batracien
Localisation : SNCB Survivor
Contact :

Re: lexique et note de fin ?

Message par blackwatch »

Là, je me dirais que l'auteur se fiche de nous : l'univers doit être intégré dans le roman. Eventuellement, des notes "en plus" ou "en bonus", qui ne serait pas nécessaires à la compréhension, pourquoi pas, mais sinon, je considérerais cela comme une escroquerie
.

Spoiler: montrer
ou des notes pour t'expliquer comment les persos finissent 20 ans plus tard ^^

Avatar du membre
Tsumire
Au travers de la Brume, sa résolution ne faillit pas
Messages : 1754
Enregistré le : ven. nov. 23, 2007 11:17 am
Rang special : Libellule
Localisation : Rennes

Re: lexique et note de fin ?

Message par Tsumire »

@ Blacky : C'est possible, ça ? :shock:
Potier des âmes (challenge 2023)
Ma page Ko-Fi(illustratrice free-lance)

Avatar du membre
blackwatch
A atteint la Lune et les Etoiles
Messages : 10369
Enregistré le : mer. juil. 26, 2006 1:59 pm
Rang special : Batracien
Localisation : SNCB Survivor
Contact :

Re: lexique et note de fin ?

Message par blackwatch »

Tsumire a écrit :@ Blacky : C'est possible, ça ? :shock:
Je me souviens d'un certain épilogue. Et à la sortie du bouquin, l'auteur a cru bon de spécifier que tel perso finissait avec des jumeaux et que tel autre n'a jamais été marié parce qu'en réalité il était gay. Bref, des détails dont on se serait bien passé. Ca m'a gâché une bonne partie du plaisir que j'avais pris à lire cette saga. Enfin, là, je m'écarte du sujet ^^

Avatar du membre
Beorn
Bond, Alexander Bond
Messages : 5623
Enregistré le : jeu. août 21, 2008 9:28 am
Rang special : L'avant-dernier des Mohicans
Contact :

Re: lexique et note de fin ?

Message par Beorn »

Tsumire a écrit :@ Blacky : C'est possible, ça ?
Dans le seigneur des anneaux, par exemple (et je m'en serais bien passé) :
Spoiler: montrer
La mort d'Aragorn ... ;)
Site officiel
Bragelonne : Le 7ème Guerrier-Mage / Calame T1
Castelmore : Le jour où... / 14-14 / Un ogre en cavale / Lune rousse
Rageot : Le club des chasseurs de fantômes 1 et 2

Avatar du membre
blackwatch
A atteint la Lune et les Etoiles
Messages : 10369
Enregistré le : mer. juil. 26, 2006 1:59 pm
Rang special : Batracien
Localisation : SNCB Survivor
Contact :

Re: lexique et note de fin ?

Message par blackwatch »

Ah je ne me souvenais plus de cet exemple-là.
Spoiler: montrer
je m'en serais bien passée aussi

Avatar du membre
Tsumire
Au travers de la Brume, sa résolution ne faillit pas
Messages : 1754
Enregistré le : ven. nov. 23, 2007 11:17 am
Rang special : Libellule
Localisation : Rennes

Re: lexique et note de fin ?

Message par Tsumire »

Ah oui ! C'est vrai... Ça m'avait pas marquée pourtant.
Potier des âmes (challenge 2023)
Ma page Ko-Fi(illustratrice free-lance)

Avatar du membre
Beorn
Bond, Alexander Bond
Messages : 5623
Enregistré le : jeu. août 21, 2008 9:28 am
Rang special : L'avant-dernier des Mohicans
Contact :

Re: lexique et note de fin ?

Message par Beorn »

Atar a écrit :Je pense que le meilleur compromis, c'est de faire comme dans de nombreux romans : en début de chapitre, il y a quelques lignes, alignées à gauche, qui sont des citations de livres d'histoire, de sciences, de traité politique ou que sais-je d'autre, de l'univers dans lequel se passe le roman. Le seul exemple qui me vient, c'est dans les romans de Bordage, Wang et Les Guerriers du Silence, mais je suis quasiment sûre d'en avoir vu ailleurs que chez lui...
C'est vrai que ça se fait et c'est une solution qui peut donner de très bonnes choses (je pense aux notes de L'assassin royal, par exemple).
En plus, cela permet de varier les points de vue et les constructions narratives (je veux dire par là que cela fait une pause dans la scène, permet de prendre du recul, de délasser et de fabriquer une "impatience" de lire la suite, accessoirement, cela permet d'utiliser un autre ton ou une autre façon de parler pendant quelques lignes).

Attention quand même : c'est très dangereux à manipuler.
D'abord si on en met à un chapitre, il faut en mettre à tous les chapitres.
Ensuite, si c'est trop long, trop rébarbatif ou s'il n'y a pas de rapport direct avec l'action en cours, cela apparaîtra comme un procédé pour faire injecter de force des infos là où l'auteur n'a pas su le faire dans le texte.
Cela peut éjecter facilement de la lecture.

A manipuler avec précaution, donc, mais pourquoi pas.
Site officiel
Bragelonne : Le 7ème Guerrier-Mage / Calame T1
Castelmore : Le jour où... / 14-14 / Un ogre en cavale / Lune rousse
Rageot : Le club des chasseurs de fantômes 1 et 2

Avatar du membre
ogechter
Veilleur de nuit des éléphants gris
Messages : 74
Enregistré le : mer. mai 14, 2008 12:16 pm
Rang special : Eleveur d'éléphants
Localisation : Paris
Contact :

Re: lexique et note de fin ?

Message par ogechter »

Beorn a écrit :
Atar a écrit :Je pense que le meilleur compromis, c'est de faire comme dans de nombreux romans : en début de chapitre, il y a quelques lignes, alignées à gauche, qui sont des citations de livres d'histoire, de sciences, de traité politique ou que sais-je d'autre, de l'univers dans lequel se passe le roman. Le seul exemple qui me vient, c'est dans les romans de Bordage, Wang et Les Guerriers du Silence, mais je suis quasiment sûre d'en avoir vu ailleurs que chez lui...
C'est vrai que ça se fait et c'est une solution qui peut donner de très bonnes choses (je pense aux notes de L'assassin royal, par exemple).
En plus, cela permet de varier les points de vue et les constructions narratives (je veux dire par là que cela fait une pause dans la scène, permet de prendre du recul, de délasser et de fabriquer une "impatience" de lire la suite, accessoirement, cela permet d'utiliser un autre ton ou une autre façon de parler pendant quelques lignes).
Jasper Fforde le fait très bien, en ajoutant des extraits des mémoires des personnages principaux.
J'hésitais à utiliser la même technique pour présenter mon système magique, mais comme l'a fait remarquer Beorn, il faut tenir la longueur. Et comme l'histoire se passe à Paris de nos jours, j'ai pas grand chose à dire au final.

Du coup, je n'en mettrai pas. Surtout que j'ai déjà des tas de notes de bas de page qui me servent en fait de parenthèses pour parler de sujets annexes, un peu comme le fait Pratchett, ou pour donner une petite explication décalée sur un terme que le lecteur trouverait en moins drôle dans un dico.
Ensuite, si c'est trop lourd, je pourrais élaguer sans problème à la relecture.
@+
O.

Ayota

Re: lexique et note de fin ?

Message par Ayota »

3 mois plus tard....


les notes de bas de page, je ne les lis pas, ça me déconcentre dans ma lecture de me dire, zut faut que je lise pour comprendre
enfin j'essate de pas les lire, mais ça marche pas toujours :lol:

je dirais qu'elles sont utiles dans certaines situations comme remettre dans le contexte
par exemple on fait référence à un personnage dans l'histoire et en bas de page ou à la fin, ça le situe historiquement mais dans un contexte réel, mais pas par rapport à l'univers créer,
l'auteur doit nous présenter son univers dans l'histoire
sinon autant faire une note de bas de page à chaque description genre, il entra dans la chambre* avant d'aller vers sa garde-robe*
* la chambre est composée d'un lit à baladquin d'une moquette vert pomme, d'un bureau en forme de chicon géant...
* la garde robe est un meuble ancien acheté chez un brocanteur qu'il a passé 6 mois à retaper

disons que le récit doit rester fluide sans avoir l'impression de lire "un livre dont vous êtes le héros" pour pouvoir le comprendre, manquerait plus que les dés :mrgreen:


par contre c'est pratique quand il y a des petites traductions, le personnage parle dans une autre langue et on a droit à une petite traduction en bas de page mais seulement si c'est occasionnel

Avatar du membre
Ellie
Batracien
Messages : 227
Enregistré le : mer. févr. 14, 2007 12:23 pm
Rang special : Batracien
Localisation : Lyon
Contact :

Re: lexique et note de fin ?

Message par Ellie »

Pour les annexes de fin, en tant que lectrice je trouve que c'est souvent une mauvaise surprise de croire qu'il te reste encore 50 pages de roman à lire et, boum, en fait c'est 50 pages d'annexes chiantes... (Sauf quand le bouquin est pas terrible et que je me dis «youpi, j'ai fini plus tôt que prévu, ça je suis pas obligée de le lire»).

Après pour tout ce qui est annexe au roman je pense que ça dépend énormément à la fois du type de récit (si je prends un récit «léger» pour m'évader sans me prendre la tête et que je dois me taper des notes de bas de pages toutes les deux lignes, ça va me gaver, si c'est un roman historique qui essaie à fond de coller à la réalité je peux être plus tolérante) et de la façon dont c'est fait (par exemple, tiens, on citait Pratchett pour les notes de bas de page, mais il me semble qu'il y a aussi un bouquin de la série Tiphaine Patraque qui commence par une sorte de lexique tenu par une sorcière et c'est hyper drôle à lire).

Après j'ai l'impression que des fois dans la SFFF y'a un peu tendance chez certains à vouloir en mettre trop sur l'univers qu'on a fait, et autant quand je suis fan d'un truc j'aime bien aller voir si l'auteur a un site qui présente plus de détails, autant les intégrer dans le bouquin je pense que c'est pas toujours nécessaire... (Surtout quand c'est foutu en italique et avec une police gothique censé donner un aspect «écrit à la main par un vieux sage» mais qui est en fait juste illisible...)

Avatar du membre
Sobota
Batracien
Messages : 63
Enregistré le : mer. août 18, 2010 9:58 am
Rang special : Grenouille de bénitier

Re: lexique et note de fin ?

Message par Sobota »

Paragraphe ennuyeux traitant de l'opportunité d'adjoindre un lexique à son roman.

Le lexique est un ensemble de lemmes. Le lemme est une unité de sens. Plutôt que de ne parler que des mots, comme un auteur peut parfois manier seulement des morphèmes pour constituer son idiolecte (Orwell et la novlangue de 1984 : "bon", "plusbon", "doubleplusbon", "unbon", etc., sont construits par recombinaison d'unités sémantiques, ceci pour réduire au maximum le vocabulaire des gens soumis au socialisme anglais, jusqu'à leur ôter les moyens de penser autrement ; l'auteur explique en appendice, à la fin du livre, les ressorts de la novlangue, et le parallèle avec la simplification du langage et la réduction drastique du vocabulaire employé couramment m'a paru saisissant), peut-être est-il plus justifié de parler de lemmes. Le lexique associant le lemme à sa définition doit-il exister dans un roman ? Pour percevoir s'il est nécessaire à l'auteur de fournir au lecteur la définition d'un lemme à la fin d'un roman français, on pourrait séparer les cas suivants : soit le lemme appartient au lexique de la langue française, soit le lemme ne lui appartient pas. Le plus simple est d'examiner d'abord le second cas : si dans un roman français le lecteur lit un lemme qui n'appartient pas au lexique de la langue française, attendu que même en exigeant du lecteur d'un roman français qu'il connaisse intégralement le lexique de la langue française, un tel lemme est incompréhensible pour lui, il convient d'en fournir au lecteur la définition. Quant au cas du lemme appartenant au lexique de la langue française, en fonction de quoi l'auteur déciderait-il d'en fournir au lecteur la définition, si ce n'est en fonction des soupçons qu'il a quant à la capacité du lecteur de le comprendre ? Or la compréhension des lemmes du lexique de la langue française par le lecteur est variable en fonction du lecteur, donc si l'auteur voulait constituer un lexique en fonction des soupçons qu'il a quant à la capacité du lecteur de comprendre les lemmes employés, il lui faudrait pouvoir établir un lexique particulier pour chacun des différents lecteurs, qui référencerait les lemmes que chacun des différents lecteurs ne comprendrait pas parfaitement. L'impossibilité d'établir un lecteur particulier pour chacun des différents lecteurs conduit à établir un lexique unique et qui comprend la totalité des lemmes, pour que tout lecteur puisse en le lisant comprendre ceux des lemmes qu'il désirait comprendre. Un auteur ne peut adjoindre à son roman ce lexique unique et comprenant la totalité des lemmes du lexique de la langue française. Un tel lexique existe et s'appelle un dictionnaire. Un auteur priera donc ses lecteurs de se reporter à cet outil dès qu'il estimera ne pas comprendre un lemme. Ainsi la compréhension des lemmes du lexique de la langue française par le lecteur augmente de manière optimale, en ce sens qu'aucun des lemmes non compris par lui n'est resté sans définition parfaitement valide à la fin de sa lecture, et l'auteur ne surcharge pas son livre d'un lexique condamné d'avance à demeurer partiel, inutile, inefficace ou insuffisant pour tous les lecteurs qui n'auront pas correspondu, par la capacité qu'ils ont de comprendre les lemmes du lexique de la langue française, aux soupçons qu'il nourrissait à leur endroit. Reste à saisir si la définition des lemmes qu'il convient à l'auteur de fournir doit être ou non fournie dans un lexique. Un tel lexique répertorierait alors les lemmes qui n'appartiennent pas au lexique de la langue française, afin d'en fournir une définition. Pour juger de l'utilité d'un tel lexique, ou pourrait chercher à savoir pourquoi tel auteur emploierait dans un roman rédigé en français des lemmes étrangers au lexique des lemmes de la langue française, en évacuant les lemmes des langues étrangères connues ou reconnues qui possèdent leur propre dictionnaire. Si certain lemme n'appartient pas plus à ces langues étrangères qu'il n'appartient à la langue française, il s'ensuit qu'il appartient seulement au lexique particulier de l'auteur. Si l'auteur invente un lemme, il convient pour justifier cette invention que ce lemme ait un sens novateur, sans quoi l'auteur ne l'aurait employé que par ignorance d'un lemme approprié qui déjà existe ; il serait absurde en effet d'inventer des lemmes pour remplacer des lemmes préexistants qui revêtiraient le même sens, par simple méconnaissance de ces derniers : l'incompréhension serait totale. Un ensemble de lemmes novateurs mériterait-il un lexique, espace où l'auteur fournirait leur définition ? Le lemme étant une unité de sens, un lemme novateur est une unité de sens novatrice. Un auteur écrivant un lemme novateur, le seul qui mériterait d'être inscrit dans un lexique où l'auteur fournirait sa définition, produit donc un sens nouveau, cette nouveauté constituant précisément la raison d'être du lemme inventé. Or le lemme aisé à définir, en un lexique ou dans un autre endroit, n'est pas particulièrement novateur, puisqu'en peu de lemmes connus, par une périphrase extrêmement courte, on exprimerait exactement son sens, sans pour autant sortir de la langue commune. Ainsi les lemmes de cette espèce pourront nous apparaître comme les coquetteries des auteurs qui chercheraient à singulariser leurs écrits à bon marché. Reste la question d'inclure ou non dans un lexique explicatif le lemme au sens à la fois novateur et difficile à définir. Puisqu'un lemme véritablement novateur est particulièrement difficile à définir, suivant ce qui précède, un lexique où l'auteur le définirait semble à la fois absurde et inhabile : absurde en ceci que la définition fournie tendrait à réfuter la raison d'exister du lemme inventé par l'auteur, inhabile en cela que l'auteur sacrifierait le lemme en le réduisant à la définition qu'il se serait efforcé de fournir au lieu de préciser la nouveauté de son lemme en le délimitant petit à petit tout au long du texte. A chaque occurrence, le lecteur nuancerait ainsi l'idée qu'il a du sens en la précisant toujours. Tâcher de saisir le sens des choses qui sont difficiles à définir par l'angle nouveau de lemmes inconnus par soi jusqu'au moment de la lecture est apparemment la façon de fonctionner de l'esprit, aussi bien devant des lemmes inconnus ou imprécis qui seraient issus du lexique d'une langue employée par plusieurs personnes que devant des lemmes inconnus ou imprécis qui seraient issus du lexique particulier d'un auteur. Si le lemme inventé mérite effectivement, de par son intéressante nouveauté, de voir le jour, le livre aura pour fonction secondaire de chercher à faire avancer le lecteur sur le chemin qui mène à la fin du flottement définitoire autour du lemme en question. Puisque d'une part tout cas de lemme entre nécessairement dans l'une ou l'autre des catégories traitées, puisque d'autre part pour aucune de ces catégories la création d'un lexique ne s'avère pertinente, il ne convient apparemment pas d'adjoindre un lexique à son roman.

Ayota

Re: lexique et note de fin ?

Message par Ayota »

un saut de ligne de temps en temps aurait été bienvene

Avatar du membre
macalys
Messages : 1069
Enregistré le : lun. avr. 20, 2009 7:36 pm
Rang special : Street Art Power !
Localisation : I invade Paris
Contact :

Re: lexique et note de fin ?

Message par macalys »

Ayota a écrit :un saut de ligne de temps en temps aurait été bienvene
Je plussoie pour le post de Sobota, et j'ajoute pour toi Ayota que dans tes phrases, une majuscule au début et un signe de ponctuation quelconque à la fin seraient très bienvenus aussi (d'autant plus qu'on est sur un forum littéraire).

Avatar du membre
LHomme au Chapeau
Toujours aussi atomique
Messages : 2601
Enregistré le : lun. mai 09, 2011 3:46 pm
Rang special : Humoriste extraterrestre
Localisation : Partout
Contact :

Vocabulaire exotique - Lexique ou pas lexique

Message par LHomme au Chapeau »

Nous sommes souvent amenés pour nos textes à utiliser un vocabulaire particulier (mots inventés ou mots existants mais utlisés de façon spécifique).
Le cas extrème est celui de Dune. Un lexique est fourni pour permettre au lecteur de comprendre ce qu'il lit.
Malgré tout, si ce lexique n'existait pas, on finirait à la longue par comprendre la signification des mots (gom jabar, jihad butlérien, kwizatz haderach...)
Pour ma part, j'ai beaucoup utilisé le lexique de Dune dans ma première lecture, ce qui l'a considérablement ralentie. En revanche je suis devenu un pro du vocabulaire (la preuve je m'en souviens encore aujourd'hui).

Questions :
Faut-il (au risque d'alourdir le texte) expliquer chaque mot exotique au fur et à mesure où ils apparaissent ?
Faut-il laisser le lecteur comprendre la signification des mots par le déroulement de l'histoire ?
Faut-il mettre un lexique qui laisse à chacun la possibilité de s'y référer ou non ?

Ce thème m'a été inspiré par des remarques de bêta lecteurs et je n'ai pas l'impression qu'il ait été traité sous cet angle.
Mes grandes oreilles sont à l'écoute ;)
- Patrice -
Thriller futuriste en challenge : Le simulateur détraqué
22%

Il n'y a pas d'action sans un brin de folie,
sans une déraison souveraine qui se moque des raisons
Le texte compte sec.

Avatar du membre
Lieko
Messages : 278
Enregistré le : dim. nov. 21, 2010 12:12 pm

Re: Vocabulaire exotique - Lexique ou pas lexique

Message par Lieko »

Je n'ai pas grand-chose de constructif à apporter au débat (comme souvent), mais je signale juste qu'il existe déjà un sujet traitant des lexiques ici même.
Lourd est le parpaing de la réalité sur la tartelette aux fraises de nos illusions.

Répondre