Re: Quel rôliste êtes-vous ? Cela vous influence ?
Posté : dim. janv. 22, 2012 12:06 pm
Pour moi le Mj peut mentir par omission. Par exemple, imaginons qu'on part de cette situation de base où le MJ te dit (en tenant compte de tes aptitudes de perception, etc.) :
"Tu rentres dans la taverne, tu commandes une bière bien fraîche. Elle est un peu amère mais c'est comme ça que sont les bonnes bières : amères. "
(En tant que MJ si je fais cette description et que le joueur ne me pose pas de question sur le fait qu'il note que la bière est un peu amère. Je laisse filer.)
Pour en arriver après maintes péripéties à :
"Tu vois une harpie de 30 mètres d'envergure qui te fonce dessus."
Le MJ n'est pas obligé de te dire : "Tu vois, à cause de l’hallucinogène que l'on avait versé dans ta chope de bière, une harpie de 30 mètres d'envergure te foncer dessus."
Du moins c'est ma conception du jeu.
Personnellement, dans mes récits, je vais faire en sorte de garder l'histoire de mon personnage qui se délecte d'une bonne bière amère. Tout en ajoutant en filigrane, ou avant, ou après, la scène où l'on empoisonne sa bière. Est-ce que je vais dire qui l'a empoisonné ? Peut-être, peut-être pas. Mais mon lecteur saura que la bière est empoisonnée bien avant que mon personnage ne se retrouve face à une harpie de 30 mètres d'envergure.
Mais ça c'est vraiment personnel. J'ai beaucoup de mal avec les auteurs qui laissent quelque chose d'important arriver à leur personnage, et qui en pleine action s'interrompe et dise : "Tout cela parce que deux heures avant il n'avait pas prêté attention à l'étrange amertume de sa choppe de bière. Amertume qui venait d'un poison psychoactif... blablabla".
Voilà en quoi je fais une différence entre MJ et auteur/écrivain.
"Tu rentres dans la taverne, tu commandes une bière bien fraîche. Elle est un peu amère mais c'est comme ça que sont les bonnes bières : amères. "
(En tant que MJ si je fais cette description et que le joueur ne me pose pas de question sur le fait qu'il note que la bière est un peu amère. Je laisse filer.)
Pour en arriver après maintes péripéties à :
"Tu vois une harpie de 30 mètres d'envergure qui te fonce dessus."
Le MJ n'est pas obligé de te dire : "Tu vois, à cause de l’hallucinogène que l'on avait versé dans ta chope de bière, une harpie de 30 mètres d'envergure te foncer dessus."
Du moins c'est ma conception du jeu.
Personnellement, dans mes récits, je vais faire en sorte de garder l'histoire de mon personnage qui se délecte d'une bonne bière amère. Tout en ajoutant en filigrane, ou avant, ou après, la scène où l'on empoisonne sa bière. Est-ce que je vais dire qui l'a empoisonné ? Peut-être, peut-être pas. Mais mon lecteur saura que la bière est empoisonnée bien avant que mon personnage ne se retrouve face à une harpie de 30 mètres d'envergure.
Mais ça c'est vraiment personnel. J'ai beaucoup de mal avec les auteurs qui laissent quelque chose d'important arriver à leur personnage, et qui en pleine action s'interrompe et dise : "Tout cela parce que deux heures avant il n'avait pas prêté attention à l'étrange amertume de sa choppe de bière. Amertume qui venait d'un poison psychoactif... blablabla".
Voilà en quoi je fais une différence entre MJ et auteur/écrivain.