[A] La méthode des Flocons

[pingu]

Hmmm, intéressant, tout ça, fort intéressant...



Merci Célia !

[Melindra]

C'est génial. Je pense tester pour le travail d'une nouvelle.

Merci Celia !

[blackwatch]

Merci pour la traduction, Celia, ce n'était pas facile!
En tout cas, l'étape 2 des flocons m'a aidé à trouver la fin de "l'Eclatante". Vu que je la cherchais depuis des mois, je suis plutôt contente!

[Earane]

Merci pour le relais Célia, la méthode est vachement intéressante ! Je vais copier-coller et l'appliquer à mon LdT.

[Kira]

L'étape 3 est géniale Elle m'a poussée à préciser certains points et effectuer un ou deux changements de points de vue qui rendent la fin plus claire.
Encore merci à Gaby et Célia.

[Celia]

Je me demande si je peux poster la traduction sur mon blog du coup.
Mais de rien sinon. Ca m'a donné envie de relire mes Orson Scott Card, et Stephen King, et finir le Lavandier... Et puis ça m'a vraiment aidé, aussi, hier, à bosser avec un minimum d'organisation mais une structure quand même solide.

[Mélanie]

Rho merci, Celia ! Je me pose justement, et depuis des années, pleins de problèmes existentiels sur mon scénario. J'essaye de bricoler tout ça avant novembre, et je dirais si ça a fonctionné après le Nano.

Il paraît que c'est une très bonne méthode pour les gens qui sont organisés.

Aïe ! Je croise quand même les doigts.

[Celia]

Rho merci, Celia ! Je me pose justement, et depuis des années, pleins de problèmes existentiels sur mon scénario. J'essaye de bricoler tout ça avant novembre, et je dirais si ça a fonctionné après le Nano.

Il paraît que c'est une très bonne méthode pour les gens qui sont organisés.

Aïe ! Je croise quand même les doigts.

Oui mais j'ajoute que je pense que c'est plutôt une super méthode poru les gens qui, justement, ne sont pas organisés du tout ^o^
Et de rien !

[Stef-]

C'est intéressant... Pour ma part j'avais plutôt entendu parler d'une méthode "à tiroirs" ? Enfin c'est pareil.

Les grandes lignes directrices et les persos, je suis d'accord, c'est vraiment important.
Après la manière 'linéaire' (pas tout à fait, ok) de développer du peu détaillé vers le très détaillé m'enthousiasme moyennement.

J'ai peu d'expérience évidemment, je viens à peine de boucler un premier jet de roman. Pourtant si ce sujet m'interpelle, c'est que j'ai utilisé des méthodes proches pour développer l'histoire.

Sauf que

[...]C’est censé être l’étape fun, parce qu’il y a tout plein de petits problèmes de logique à résoudre. Comment le Héros se sort-il de cet arbre entouré d’alligator et sauve-t-il l’Héroïne qui est dans le bateau incendié ? C’est le moment de dire comment ! Mais c’est fun parce que vous savez déjà que la structure principale du roman fonctionne. Donc vous avez juste à résoudre un nombre limité de problèmes, et donc vous écrivez relativement vite.

Non ce n'est pas toujours fun et c'est loin d'être simple, à certains moments. Certaines de ces soi-disantes petites problématiques peuvent remettre en cause beaucoup de choses, j'ai du retravailler mon syno en détail. Ces points de grippages cachaient parfois des faiblesses sur le fond.

Ces problèmes isolés (plutôt que limités à mon sens) ne devraient pas l'être : ils font partie de la structure du roman, et devraient montrer une certaine logique par rapport au déroulement de l'histoire, et/ou du respect des personnages.
Le lecteur n'a surtout pas envie de se dire à la lecture "ok, là il résout tel problème pour boucler ce chapitre mais qu'est-ce que cela apporte au récit ?"

D'ailleurs cette méthode de sous-intrigues est beaucoup utilisée dans les scénar de JDR, j'y suis passé. Autant c'est convenable pour "remplir" une session de jeu, autant cela l'est moins si on remplit le récit d'un roman d'intrigues mineures ? Dans une histoire qui se tient, tout devrait être lié.

Bien sûr, après ce qui compte c'est que cette méthode marche pour certains. C'est une façon de cerner les problèmes et apporter des idées. Mais je crois amha qu'il ne faut pas s'y restreindre.
D'ailleurs d'autres préconisent une sorte de déroulement inverse: ils écrivent la fin et remontent ensuite les causalités afin de dérouler l'histoire.

En ce qui me concerne j'ai utilisé un peu des deux pour mon jet. Les "flocons" m'ont surtout aidé pour établir le contexte, et remonter la fin pour mieux cadrer l'intrigue globale.
Mais dans tous les cas il restait toujours une sorte de milieu flou et difficile à atteindre (le fameux rythme du récit ?), distant dans l'un et l'autre cas.

C'est passionnant ces histoires de scénario

[Melo]

Chacun son truc en terme de timeline historique. Il m'est déjà arrivé de partir d'une idée/situation... et de développer l'amont ET l'aval.

Pour en revenir aux flocons (ou tiroir) ça peut grandement aider si on a du mal à savoir où l'on va. Ca force à trouver une orientation. Après il faut savoir ne pas en rester prisonnier.

[Booz]

Moi j'aime plutôt faire des plans et aller vers le plus précis (une habitude des dissertes de prépa je crois, la méthodologie a toujours été mon truc). J'ai l'impression que c'est pas trop pour moi mais je vais essayer pour voir, j'ai certaines parties encore un peu floues alors on verra !

[Stef-]

Pour en revenir aux flocons (ou tiroir) ça peut grandement aider si on a du mal à savoir où l'on va. Ca force à trouver une orientation. Après il faut savoir ne pas en rester prisonnier.

C'est vrai, et tu résumes bien mon ressenti.

Plus que la sensibilité de l’auteur, j’ai l’impression que cette méthode ne peut pas convenir à toutes les histoires. C’est très bien pour les récits dits « d’événement » (par exemple une quête, un voyage, une découverte d’univers etc.) ou de « personnage » (retraçant l’évolution du héros).

Cela me paraît moins évident pour des récits d’idées ou d’intrigues, à la manière d’un policier par exemple ?

En tout cas une bonne façon d’ajouter des cordes à son arc.

[Kira]

En tout cas une bonne façon d’ajouter des cordes à son arc.

C'est ça le principe, je crois. Ne pas se cantonner à une méthode mais en adapter plusieurs, voire prendre à droite et à gauche pour se faire un montage personnel. Par exemple j'ai beaucoup utilisé le flocon pour les personnages (et en développant les personnages ça m'a permis de développer/préciser certains points du scénario) mais pour l'intrigue le coup des trois nœuds m'a laissée perplexe (peut-être aussi parce que je l'ai fait à l'envers et monté le scénario avant ). De toutes façons, s'il y avait une recette miracle pour écrire un livre, ça se saurait

[Celia]

De toutes façons, s'il y avait une recette miracle pour écrire un livre, ça se saurait

Travailler.



Comment ça c'est pas un miracle ?
Rho tout de suite, juste parce qu'on y passe ses nuits et ses vacances... Mais ça a quand même un côté magique non ?

En tout cas je partage tous vos points de vues !
Pour ma novella (à base de quête), cette méthode marche très bien. Pour mon projet 2010, pas du tout. Donc ça dépend de l'histoire, de la façon dont elle nous est apparue, de plein de choses.
Mais c'est, effectivement, une nouvelle corde à mettre à son arc.

[Mélanie]

Pour créer une histoire (depuis la page blanche), je suis très sceptique sur la méthode (remarquez : ça mériterait quand même que j'essaye). Mais ça me semble un bon outil pour structurer un récit et renforcer ses axes directeurs. (C'est un de mes problèmes, à ce que je crois.) Comme j'ai déjà toutes mes idées et fait beaucoup de scénarios dessus, je n'ai rien eu à inventer et je n'ai fait que me re-présenter l'intrigue. Je l'utilise donc comme un outil pour redécouvrir mon histoire, pour y repérer de nouvelles pistes. Personnellement, ça m'a forcée à prendre un point de vue synthétique, pas tout à fait inutile. Enfin, c'est vrai que présenter son travail de cette façon, ça offre une matière intéressante pour guider un premier jet : des résumés à différentes échelles pour ne pas perdre le nord, mais surtout le fil directeur à ne pas oublier.

L'exercice me plaît beaucoup. Je ne le trouve pas casse-tête. J'ai l'impression de retrouver la logique de mon intrigue et ça me fait du bien.

[...]C’est censé être l’étape fun, parce qu’il y a tout plein de petits problèmes de logique à résoudre. Comment le Héros se sort-il de cet arbre entouré d’alligator et sauve-t-il l’Héroïne qui est dans le bateau incendié ? C’est le moment de dire comment ! Mais c’est fun parce que vous savez déjà que la structure principale du roman fonctionne. Donc vous avez juste à résoudre un nombre limité de problèmes, et donc vous écrivez relativement vite.

Non ce n'est pas toujours fun et c'est loin d'être simple, à certains moments. Certaines de ces soi-disantes petites problématiques peuvent remettre en cause beaucoup de choses, j'ai du retravailler mon syno en détail. Ces points de grippages cachaient parfois des faiblesses sur le fond.

Comme tu dis, parfois de petits détails peuvent gâcher une intrigue. Ca m'est déjà arrivé, itou. Sur un scénario, on se croit malin à mettre le paquet pour faire grimper la tension. Sur l'écriture on se rend compte qu'il y a une limite au pouvoir de l'écrivain à sortir son personnage d'une situation ennuyeuse. Au point de le laisser mourir, parce qu'on arrive à rien y faire.

Moi, c'est sur la méthode des personnages que je râle. Je trouve la structure plus directive que ce qui est utilisé avec l'intrigue générale (sauf les trois petits drames, mais il dit que c'est indicatif). Autant je suis d'accord qu'avoir un personnage principal sans conflit, ça peut être ennuyeux, autant l'épiphanie me pose quelques problèmes. Je n'aime pas les morales. J'ai un personnage qui n'apprend rien au cours du roman. Et pourquoi ? Parce qu'il est trop bête. Et alors ? Ca veut dire que c'est interdit que mon personnage principal ce soit juste qu'un gros débile ?